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Le prix de l'indépendance

Titel: Le prix de l'indépendance Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Diana Gabaldon
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parfaitement heureux. L’arrivée de l’enfant sain et sauf était une grande joie, bien sûr, mais cela signifiait également que Claire avait accompli sa mission et qu’ils étaient à présent tous les deux libres. Ils pouvaient quitter Fraser’s Ridge la conscience tranquille : ils avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour ceux qui resteraient.
    Quitter sa maison était toujours un peu triste mais, en l’occurrence, c’était leur maison qui les avait quittés en brûlant. Qui plus est, ce chagrin était contrebalancé par son excitation croissante. Libre et loin, avec Claire à ses côtés, sans corvées quotidiennes, sans chamailleries de voisinage à apaiser, sans veuves ni orphelins dont s’occuper… certes, c’était une pensée peu charitable et pourtant…
    La guerre était toujours tragique et celle-ci le serait également mais elle était indéniablement captivante. Il sentait par avance son sang bouillonner de la racine des cheveux à la plante des pieds.
    — Moran taing , répéta-t-il avec gratitude.
    Quelque temps plus tard, la porte de la cabane s’ouvrit à nouveau. Claire sortit en rabattant sa capuche sur sa tête, un panier sous le bras. Des voix la suivirent et des silhouettes se pressèrent sur le seuil. Elle se retourna pour les saluer de la main et il l’entendit rire, un son qui fit naître en lui un frisson de plaisir.
    La porte se referma et elle descendit le long du sentier dans la lumière grise. Elle titubait de fatigue et pourtant il émanait d’elle de la joie… Il devina qu’elle ressentait la même euphorie que lui.
    — Comme les étincelles qui volent vers le ciel, dit-il en souriant.
    Il se redressa pour aller à sa rencontre. Elle ne fut pas surprise, se tourna aussitôt dans sa direction et marcha vers lui. Elle semblait flotter sur la neige.
    — Tout va bien, donc, dit-il en la prenant dans ses bras.
    Elle soupira d’aise et se blottit contre lui, solide et chaude sous les plis froids de sa cape. Il glissa les mains sous le vêtement et rabattit sur elle les pans de sa propre cape.
    — J’ai besoin de toi, s’il te plaît, murmura-t-elle.
    Il la souleva de terre (elle avait dit vrai, sa cape empestait la chair morte ; celui qui la lui avait vendue avait dû l’utiliser pour envelopper du gibier dépecé en forêt).
    Elle posa ses lèvres sur les siennes. Il l’embrassa avec fougue puis la reposa et l’entraîna sur le sentier. La légère couche de neige semblait fondre sous leurs pieds.
    Ils rejoignirent rapidement la grange. Ils échangèrent quelques mots en marchant mais il n’aurait su dire de quoi ils parlaient. Seul comptait le fait d’être ensemble.
    L’atmosphère dans la grange n’était pas franchement douillette mais il ne gelait pas. Elle leur parut même accueillante avec l’agréable odeur chaude des bêtes dans l’obscurité. L’étrange lueur grise du ciel y pénétrait un peu, et l’on distinguait les formes des chevaux et des mules assoupis dans leurs box. Il y avait de la paille sur le sol pour s’allonger, bien qu’un peu vieille et moisie.
    Il faisait trop froid pour se déshabiller mais il étala sa cape sur la paille, la coucha dessus et s’allongea sur elle. Ils frissonnaient tout en s’embrassant, si bien que leurs dents s’entrechoquaient. Ils s’écartèrent l’un de l’autre en riant.
    — C’est fou. Je vois mon souffle. Il fait tellement froid qu’on pourrait souffler des ronds de buée. On va mourir gelés.
    — Mais non. Tu sais comment les Indiens font du feu ?
    — Quoi, tu veux dire en frottant une brindille sèche contre…
    — Oui, par friction.
    Il remonta ses jupons. Ses cuisses étaient lisses et fraîches sous sa main. Il reprit :
    — Sapristi ! Pour ce qui est de la sécheresse, on est loin du compte. Tu es une vraie fontaine, Sassenach .
    Il caressa fermement sa vulve avec sa paume. Elle était chaude, douce et juteuse. Elle poussa un cri au contact de samain glacée, suffisamment aigu pour faire redresser la tête à l’une des mules. Elle remua, juste assez pour qu’il ôte sa main et la remplace vite par autre chose.
    — Tu vas réveiller toute la grange, Sassenach , haleta-t-il.
    Seigneur, la chaleur de son fourreau lui faisait tourner la tête.
    Elle glissa ses mains sous sa chemise et lui pinça les tétons, fort. Il poussa un cri à son tour puis se mit à rire.
    — Refais-moi ça, lui dit-il.
    Il se pencha et glissa la langue dans son oreille pour le plaisir de

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