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Le retour de la mariée

Le retour de la mariée

Titel: Le retour de la mariée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Geralyn Dawson
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culasse qui se referme les paralysa. Logan sentit le canon froid d’une arme dans son dos. Il n’avait rien senti venir… Son don l’avait-il abandonné ?
    — Enlève tes pattes de ma mère, vaurien, ou t’es mort ! lança une voix d’adolescent un peu rauque.
    Des larmes de joie perlèrent aussitôt aux yeux de Caroline…

Chapitre 13
    — Will ! Oh, Will !
    S’arrachant aux bras de Logan, Caroline s’élança vers son fils en criant sa joie.
    Logan retint son souffle. Il sentait toujours le canon du fusil sur son dos. Lorsque Will détourna l’arme pour prendre sa mère dans ses bras, il laissa échapper un soupir de soulagement. Caroline riait, pleurait, criait, dans un délire de bonheur.
    — Maman !
    A la fois heureux, lui aussi, et un peu embarrassé, Will observait Logan, par-dessus l’épaule de sa mère. Un bras autour de sa taille, il ne se défaisait pas de son arme.
    Sage précaution, songea Logan, qui se réjouissait de constater chez son fils une prudence que l’on acquiert parfois au prix de pénibles mécomptes. Will était presque aussi grand que lui. Mince et dégingandé, il était toutefois doté de larges épaules. En s’étoffant, il aurait fière allure. Logan analysa son visage. Il avait l’impression de se voir à son âge, leur ressemblance était frappante.
    La colère que Will venait de manifester ne quittait toutefois pas son regard. Il hésitait à reconnaître son père, après l’avoir surpris en galante attitude.
    Tandis que Caroline s’abandonnait à un bavardage incessant, qui témoignait de la violence de ses émotions, Will le fixait, l’air furibond.
    — Mon chéri, j’avais si peur pour toi ! Tu vas bien ? Tu ne souffres pas ? Il ne t’a pas fait mal ? Oh mon petit, je suis tellement heureuse !
    — Tout va bien, dit Will. Et toi, maman, ça va ?
    — Moi aussi, je vais bien. Formidablement bien ! Oh Will !
    Elle fit deux pas en arrière pour pouvoir l’observer de la tête aux pieds, fondit en larmes et s’affaissa sur elle-même, emportée par un excès d’émotion.
    — Caroline ! s’écria Logan en s’avançant pour la retenir.
    — Arrière ! s’exclama Will en s’interposant. Qu’est-ce que vous lui avez fait, pour la mettre dans un état pareil ?
    Logan s’arrêta net. Comment reprendre en mains la situation ? En revendiquant d’ores et déjà son autorité de chef de famille ? En battant en retraite pour laisser au garçon le temps de remettre de l’ordre dans ses idées ?
    Caroline lui évita de chercher la bonne réponse en reprenant ses esprits, le temps de calmer le jeu.
    — Sois gentil avec lui, William. Laissez-moi tranquille une minute. J’ai besoin de me calmer.
    — Mais je ne t’avais jamais vu pleurer ! protesta son fils. Elle ne pleure jamais ! répéta-t-il à l’intention de Logan, en lui jetant un coup d’œil accusateur.
    — Ton enlèvement l’a rendue malade d’angoisse, expliqua Logan. Et le voyage l’a épuisée. Elle n’a plus tout à fait sa tête pour le moment, mais quand elle aura vidé toutes les larmes de son corps, elle sera plus vaillante et plus sûre d’elle que jamais.
    — Moi je n’aime pas ça, grommela Will en se frottant la nuque, le regard allant sans cesse de son père à sa mère, et de sa mère à son père.
    — Je ne dis pas que ça me plaise à moi non plus, dit Logan. Parmi les choses qui me dérangent dans ce vaste monde, les pleurs d’une femme tiennent une bonne place. Est-ce que tu as faim ? demanda-t-il après un bref silence. Le ragoût de lapin n’est pas tout à fait cuit, mais en attendant j’ai de quoi calmer une petite fringale.
    Will ne répondit pas tout de suite. Il était visiblement partagé entre deux tentations. Celle de faire le fier en refusantune offre généreuse, et celle de se nourrir convenablement après deux jours d’errance dans le désert.
    — Je mangerais bien un peu, finit-il par avouer.
    Logan alla prendre dans les réserves une boîte de pêches séchées et la montra de loin à Will, qui opina. Logan lui lança d’abord l’ouvre-boîtes, puis les fruits.
    — J’imagine que vous êtes Logan Grey ? dit l’affamé, les yeux fixés sur le fer-blanc qu’il découpait.
    — C’est bien moi.
    Will n’en dit pas davantage. Il concentrait son attention sur les pêches, qu’il fit totalement disparaître en une minute.
    Un peu rasséréné, il risqua un sourire. Logan sortit une autre boîte.
    — Les

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