Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
Vom Netzwerk:
présenta comme étant l’infirmière en chef du service d’orthopédie et demanda s’il voulait des renseignements à propos du docteur Prentice.
    Son ton protecteur l’inquiéta. Elle voulut savoir à nouveau s’il était un parent.
    « Son beau-frère.
    – Je vois. C’est votre accent français. Nous ne pouvons pas renseigner n’importe qui.
    – Bien sûr. Sa sœur a épousé un Français. Ça arrive dans les meilleures familles. »
    Cela ne la fit pas rire.
    « J’ai dû vous voir lundi soir lors de son admission.
    – Non. Je l’ai seulement accompagné aux urgences.
    – C’est qu’un monsieur français est venu le voir lundi soir, c’est tout.
    – Ce n’est pas moi. Je ne suis pas le seul. Alors, est-ce que je peux lui parler ?
    – Votre femme n’a pas été en rapport avec lui ?
    – Non. Elle est en Asie. Elle m’a demandé d’appeler.
    – Eh bien, je suis navrée de devoir vous informer que le docteur Prentice est décédé très tôt mardi. »
    Son cerveau enregistra tant bien que mal ce qu’elle avait encore à lui dire. Probablement une embolie pulmonaire. Assez fréquent chez des patients immobilisés présentant des blessures aux jambes. Il paraissait gentil.
    Il réussit à demander si l’infirmière avait vu une Américaine du nom de Sara Mallory dans le service, mais non, elle ne se souvenait pas d’une Américaine.
    Il raccrocha et réessaya tous les numéros de Sara, composant les numéros de mémoire tellement il l’avait appelée de fois. Il sentait la panique l’envahir.
    Prentice.
    Encore une mort.
    Encore une mort sans le moindre rapport avec le reste, déconnectée de tout ?
    Qui était ce « Français » ?
    Où était Sara ?
    Il n’avait pas consulté ses mails depuis le matin. Peut-être y en aurait-il un venant d’elle, expliquant les choses, en toute innocence. Elle avait besoin de prendre le large. Elle était allée voir sa famille en Amérique. N’importe quoi.
    Sa boîte de réception débordait de messages non ouverts, mais aucun de Sara, ni de son amie d’Ossulston Road. Puis il en vit un en provenance de Michael Moffitt, le directeur de l’Institut d’archéologie, le patron de Sara. Il l’ouvrit, tout excité.
    Moffitt avait reçu le message de Luc. Il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où se trouvait Sara, mais il avait été extrêmement soulagé de constater que son nom ne figurait pas sur la liste des victimes de Ruac parue dans la presse. Il était aussi inquiet que Luc, et mènerait son enquête auprès de l’équipe de l’Institut.
    Rien, autrement dit.
    Luc passa en revue le reste de ses messages. L’un venait de Margot. Avec pour objet « Photos d’Hugo ». Il n’avait pas le courage de cliquer dessus.
    Pas plus que sur les autres. Sauf que, juste à l’instant où il allait se déconnecter, un autre message attira irrésistiblement son attention. « Quelques bonnes nouvelles contre la tristesse. » Il venait de Karin Weltzer.
    Cela concernait le minuscule os humain qu’ils avaient trouvé dans la salle des Plantes. Une phalange distale d’enfant. Ils l’avaient envoyée à un de ses collègues, paléontologue à Ulm. Elle s’excusait d’avoir osé écrire si peu de temps après le drame, quand le chagrin était encore aussi présent parmi les survivants de l’équipe de Ruac, mais elle ne pouvait pas garder les nouvelles pour elle, même si elle reconnaissait avoir reçu de Marc Abenheim la consigne de lui communiquer directement les informations officielles. Lors de son examen, le professeur Schneider avait fait une découverte pour le moins inattendue. D’après elle, il était absolument certain que ce n’était pas un bébé cro-magnon.
    C’était un Néandertalien.
    Dans son message, Schneider exposait ensuite point par point la différence entre la morphologie des phalanges d’un Homo neanderthalensis et d’un Homo sapiens .
    Toutes les caractéristiques de leur os figuraient dans la colonne neanderthalensis .
    Néandertalien ?
    Luc était momentanément ramené à son monde de prédilection – le paléolithique. C’était une grotte aurignacienne. Une grotte de Cro-Magnon. C’était l’art de l’ Homo sapiens . Que faisait un bébé néandertalien dans la dixième salle ?
    Les deux espèces coexistaient certainement dans les forêts et les savanes du Périgord du paléolithique supérieur, mais il n’y avait pas un seul exemple de mélange de leurs objets ou de restes

Weitere Kostenlose Bücher