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Le tresor de l'indomptable

Le tresor de l'indomptable

Titel: Le tresor de l'indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Paul C. Doherty
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pourrait gagner. Lady Adelicia, sa jeune épouse, le détestait de toute évidence et il le lui rendait bien. Rien d’étonnant à ce qu’elle se soit consolée avec Wendover. Il se pouvait aussi que Decontet ait été un assassin, coupable du trépas de Stonecrop et de son enterrement précipité dans le jardin abandonné. Mais cela avait-il un rapport avec les événements de ce fatal jeudi après-midi ? Lady Adelicia et Berengaria s’étaient rendues en ville. Une fois sa maîtresse bien installée dans la chambre de Wendover, Berengaria était vite allée retrouver Sir Rauf, qui lui payait en bon argent certaines faveurs sexuelles. Lady Adelicia était-elle au courant ? En traitant sa servante de friponne, elle avait laissé entendre que oui, peut-être. Le clerc se remémora les dispositions prises quand il avait quitté Sweetmead la veille au soir. Lechlade demeurerait avec Lady Adelicia, mais Berengaria avait chuchoté quelque chose suggérant que, pour le moment, elle resterait avec ce qu’elle possédait au presbytère du père Warfeld. Il était clair que c’était une jouvencelle à l’esprit vif et implacable. Ce jour-là, elle n’avait pu rencontrer son maître et était donc retournée à Cantorbéry. Puis Desroches, le médecin, était arrivé ; incapable de réveiller Sir Rauf, il avait attendu que Lechlade, tiré brusquement de son sommeil d’ivrogne, descende. Desroches avait envoyé quérir le père Warfeld puis l’huis de la pièce de travail avait été enfoncé. Lady Adelicia était revenue, suivie de Castledene. On l’avait interrogée sur les taches qui maculaient son manteau et les serviettes ensanglantées découvertes dans sa chambre. On l’avait arrêtée, cependant, le mystère demeurait entier. Comment avait-on pu pénétrer dans une chambre close, fracasser le crâne de Sir Rauf, puis s’échapper ? Pourquoi n’y avait-il point trace de lutte ? Comment l’assassin, s’il ne s’agissait pas de Lady Adelicia, était-il monté chez elle, avait-il jeté une serviette souillée sur le plancher et en avait-il dissimulé d’autres sous les oreillers ? Comment pouvait-on faire cela sans posséder la clé de sa chambre ? Il n’en existait que deux : une gardée en permanence par Lady Adelicia et l’autre par son mari. Quoi qu’il en soit, Warfeld et Desroches avaient été fort explicites : quand on avait soit forcé, soit ouvert, la porte du cabinet, le précieux clavier était encore pendu à la ceinture de Sir Rauf. Avait-on fabriqué une autre clé ? Corbett hocha la tête. Ces serrures, oeuvre d’un artisan, étaient uniques et toute tentative pour en reproduire les clés aurait fait naître des soupçons.
    Quarto : Les Joyeux et Griskin. Le magistrat, à présent, écrivait moins vite. Griskin avait été un bon espion, un homme habile qui prenait les plus grandes précautions pour se protéger. Déguisé en lépreux, il s’était rendu dans le Suffolk en quête de légendes sur le trésor perdu. Il avait dit à Vive-la-joie qu’il avait recueilli quelques bribes de renseignements et il avait fait une étrange allusion à St Simon des Rochers, mais qu’est-ce que cela signifiait ? Plus tard, Griskin était tombé dans un piège ; il avait été assassiné et pendu, sans doute par Hubert le Moine, ce qui, alors, impliquait qu’il avait trouvé quelque chose au sujet de l’insaisissable chasseur d’hommes. Qu’était-ce ? Et là se posait une autre question. Comment Hubert avait-il découvert la vérité à propos de Griskin ? Par sa seule perspicacité ou parce que Griskin avait été trahi ? L’avait-on aperçu en compagnie des Joyeux et l’avait-on signalé à Hubert ? Si c’était le cas, il y avait un félon parmi les Joyeux. Se pouvait-il que ce soit Vive-la-joie ?
    Quinto : L’Indomptable et Hubert le Moine. Qui était Hubert ? Où était-il ? Lui et Servinus n’étaient-ils qu’une même personne ? Comment parvenait-il à se déplacer si vite ? À transmettre des messages à la fois à Cantorbéry et à Douvres ? Les avait-il suivis dans les bois quand lui-même, Desroches et Ranulf étaient partis de Maubisson en direction de St Augustin ? Qui avait attaqué le magistrat dans le cloître ? Desroches était alors dans le réfectoire, mais le père Warfeld ? Et les autres ? Qui était entré à St Augustin avec le vin empoisonné ?
    Tout semblait désigner L’Indomptable, le trésor du Suffolk, la Carte du Cloître, le

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