Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
Vom Netzwerk:
l’Axe ;
internements arbitraires et pillage des biens des internés. Les provocations de
Roosevelt sont allées encore plus loin. Il donna ordre à sa marine d’attaquer, où
que ce soit, tout bâtiment battant pavillon allemand et italien et de le couler,
cela en violation cynique du code international et du droit des gens. Les
ministres américains se sont vantés d’avoir ainsi détruit des sous-marins
allemands.
    A plusieurs reprises, des croiseurs américains ont attaqué
nos navires marchands, s’en sont emparés et ont emprisonné leurs équipages… Devant
de tels faits, les sincères efforts d’une longanimité sans exemple poursuivis
par l’Allemagne et l’Italie dans l’espoir de prévenir un nouveau conflit, en
dépit des insoutenables provocations multipliées depuis deux ans par le
président Roosevelt, ces efforts, dis-je, se sont avérés inutiles… »
    Hitler offre ensuite son explication personnelle des motifs qui
incitèrent Roosevelt à « attiser » la germanophobie américaine :
    « Un abîme infranchissable sépare les conceptions de
Roosevelt des miennes. Cet homme, issu d’une famille riche, appartient depuis
sa naissance à cette classe dite privilégiée dont les origines – dans les pays
démocratiques – aplanissent les problèmes de l’existence. Je suis, moi, l’enfant
d’une famille pauvre et j’ai dû me frayer mon chemin de haute lutte par un
travail acharné et sans merci. Roosevelt a vécu la première guerre mondiale à l’ombre
protectrice de Wilson dans la sphère des profiteurs.
    Aussi ne connaît-il que les agréables séquences des
querelles entre peuples et dont bénéficient ceux qui « brassent des
affaires » pendant que d’autres versent leur sang. J’étais, moi, le simple
soldat qui exécute les ordres de ses chefs. Parti pauvre pour la guerre j’en
suis revenu pauvre… J’ai partagé le sort de millions d’hommes et Roosevelt
celui des privilégiés qu’on appelle « Les Dix Mille ». Après la
guerre il s’empressa d’exploiter ses aptitudes de spéculateur en tirant parti
de l’inflation, c’est-à-dire de la misère des autres, alors que, moi, je gisais
sur un lit d’hôpital… »
    Hitler poursuivit quelque temps ce singulier parallèle, puis il
aborda son thème numéro deux : Roosevelt se lançant dans la guerre pour
échapper aux conséquences de sa faillite d’homme d’État.
    « … Le national-socialisme assuma le pouvoir en
Allemagne l’année même où Roosevelt devint président des États-Unis… Il se
trouvait appelé à gouverner un État en décadence économique, cependant que je
prenais les rênes d’un Reich acculé à la ruine par la faute de la démocratie… Tandis
que sous le régime national socialiste avait lieu en Allemagne une renaissance
économique, artistique et culturelle sans précédent, les États-Unis, sous la
présidence de Roosevelt, échouaient dans la réalisation des moindres
améliorations.
    Cela n’est pas pour nous surprendre si l’on songe que les
hommes dont Roosevelt chercha l’appui, ou plus exactement ceux qui l’ont amené
au pouvoir, appartiennent au milieu juif, dont les intérêts reposent sur le
désordre, la désagrégation et le renversement des valeurs… La législation du
New Deal, création de Roosevelt, fut une vaste erreur. En temps de paix, la
poursuite d’une pareille politique aurait abattu son auteur quelle que soit son
adresse dialectique. Dans un État européen, Roosevelt aurait été traduit en
Haute Cour, inculpé de dilapidation de la richesse nationale et aurait
difficilement échappé à un tribunal de droit commun en raison de ses
agissements délictueux. »
    Hitler savait que son opinion à l’égard du New Deal était
partagée, au moins en partie, par les isolationnistes américains, aussi par le
monde des affaires dans son ensemble, et il essaya de tirer parti de cette
opposition, sans réfléchir que le drame de Pearl Harbour venait de créer d’un
seul coup l’unité de tous les éléments de la nation dans le soutien de leur
pays.
    « … De nombreux Américains, et non des moindres, ont
formulé un jugement sévère à l’égard du New Deal. Une opposition menaçante se
concentra sur la tête de cet homme et lui fit pressentir qu’il ne trouverait le
salut qu’en détournant l’attention publique de la politique intérieure vers la
politique extérieure… Il fut soutenu dans cette manœuvre par son entourage juif…
Toute la

Weitere Kostenlose Bücher