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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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japonaises de guerre révèlent de quelle manière Tokyo
parvint à tenir aussi longtemps l'Allemagne en haleine : « Attaquer l'U.R.S.S.
est un acte extrêmement grave, qui exige une profonde réflexion », répondit par
exemple le secrétaire d'État aux Affaires étrangères nippon à une question
pressante de l'ambassadeur allemand, le 19 août. Le 30 le général Ott, de plus
en plus irrité, récidive : « Le Japon est-il oui ou non résolu à participer au
conflit germano-russe? » demande-t-il au ministre des Affaires étrangères en
personne, l'amiral Toyoda. Réponse : « Les préparatifs du Japon sont en bonne
voie, mais leur achèvement nécessite encore un certain délai (12)... »
    [142] Notons que la Luftwaffe ne possédait pas de bombardiers capables d'atteindre la
côte américaine depuis les Açores et encore moins de revenir à leur base. Ils
n'existaient que dans le cerveau délirant d'Hitler.
    [143] Passage souligné par Hitler.
    [144] Dans un discours prononcé le 29 octobre à l'occasion de la Fête de la Marine,
Roosevelt, parlant de l'incident du Kearny, attribua en toute honnêteté à
l'Amérique la responsabilité du coup d'envoi des hostilités
germano-américaines. Était-ce réellement le coup d'envoi? Les documents
confidentiels de la Kriegsmarine nous apprennent que non et, par ailleurs,
l'historiographe de la marine américaine confirme en effet que, dès le 10
avril, le Niblack avait attaqué un sous-marin allemand. ( Samuel Eliot Morison, Histoire des
Opérations navales américaines dans la seconde guerre mondiale. VoL I, p. 57.)
    [145] « Je reconnais, écrivit Cordell Hull, que Nomura a sincèrement et loyalement
essayé de prévenir un conflit armé entre son pays et le mien. »
    [146] Dans ses mémoires de guerre, le prince Konoye révèle que, dés le 4 août, le
haut commandement de l'armée japonaise l'obligea à poser au président Roosevelt
des conditions qui peuvent se résumer ainsi : Au cas où les États-Unis
n'accepteraient pas les termes exposés au cours de l'entrevue, le Japon leur
déclarerait la guerre. (Mémoires de Cordell Hull, pp. 1025-26.)
    [147] Grâce à Magic. Cordell Hull eut connaissance de ce message. Washington et
Berlin surent ainsi que le Japon se tenait prêt à assaillir les États-Unis.
(Cordell Hull, Mémoires, p. 1092.)
    [148] D'aucuns ont cru longtemps qu'Hitler connaissait par avance l'heure exacte de
l'assaut de Pearl Harbour, mais nulle part dans les documents secrets allemands
je n'ai découvert la moindre preuve pouvant étayer cette assurance.
    [149] Au même moment, à Tokyo, le général Tojo disait à l'ambassadeur allemand, le
général Ott : « Le gouvernement japonais espère qu'à présent l'Allemagne
déclarera la guerre sans délai aux États-Unis (41). »
    [150] Présent à Washington à l'époque, je jugeai la position de Roosevelt difficile.
Parviendrait-il à obtenir du Congrès une déclaration de guerre à l'Allemagne?
Les deux chambres, appuyées par l'armée et la marine, assuraient avec quelque
véhémence que tous les efforts de l'Amérique devaient se concentrer sur la
défaite de l'agresseur japonais sans y ajouter le fardeau d'un nouvel ennemi.
Immédiatement après le discours de Roosevelt du 8 décembre, discours traitant
de la déclaration de guerre au Japon, Hans Thomsen, chargé d'affaires allemand
à Washington, communiqua ses impressions à Berlin. « Le fait que Roosevelt se
soit abstenu de mentionner l'Allemagne et l'Italie dans son discours prouve sa
volonté d'éviter une aggravation de la situation dans l'Atlantique. »
    Le même soir, Thomsen expédia une seconde dépêche : « Roosevelt
demandera-t-il au Congrès une déclaration de guerre contre l'Axe? Cela paraît
encore incertain. Selon les chefs militaires, il serait logique d'éviter tout
geste capable d'entraîner l'Amérique à combattre sur deux fronts. »
    Antérieurement à l'attaque de Pearl Harbour, Thomsen avait
souligné à plusieurs reprises l'impossibilité pour les États-Unis de faire face
à une guerre sur deux fronts. Le 4 décembre, il fit part à son gouvernement des
révélations du Chicago Tribune touchant les plans du haut commandement
américain en vue de la défaite de l'Allemagne et de ses alliés et ajoutait : «
Il se confirme que la participation de l'Amérique aux hostilités n'aura pas
lieu avant juillet 1943.
    Ses mesures militaires contre le Japon sont de caractère
défensif. » Le 8 décembre, Thomsen dit encore :

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