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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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maréchal décerné à Rommel au lendemain de la prise de Tobrouk causa
« une grande amertume » à Mussolini, nous apprend Ciano, car il accentuait le
caractère allemand de la victoire. Sans plus attendre, le Duce partit pour la
Libye, espérant y ramasser quelques lauriers personnels. Ne comptait-il pas
faire son entrée dans Alexandrie avant quinze jours ? Le 2 juillet, il soulevait
auprès d'Hitler la question du « futur gouvernement politique de l'Égypte ».
proposait Rommel comme gouverneur militaire et un Italien en qualité de Délégué
civil ». « Rien ne presse », répondit le Führer. (Journal de Ciano, pp. 502 à
504.)
    Mussolini, piaffant d'impatience, attendait à Derna, derrière
les lignes, l'heure où, à l'ombre des pyramides, il présiderait le défilé des
chars victorieux de l'Axe, nous apprend de son côté le général Fritz Bayerlein,
chef d'état-major de Rommel. (The Fatal Décision, Freidin et Richardson éd., p.
103.)
     
    [160] Selon le témoignage du général Bayerling, Rommel exagéra probablement ses
pertes. Les rapports des services de renseignements alliés mentionnent non pas
13, mais 125.
    [161] L'amiral allemand qui organisa la fuite des deux bâtiments.
    [162] A la fin de juillet, la IVe armée blindée... aurait pu s'emparer de Stalingrad
sans coup férir, déclara Kleist à Liddell Hart; Hitler me l'envoya pour m'aider
à franchir le Don; je n'avais pas besoin d'elle et elle ne fit que congestionner
les routes où j'étais engagé. Quand elle retourna vers le nord, quinze jours
plus tard, les Russes avaient concentré à Stalingrad des défenses suffisantes
pour faire face à l'assaut. Entre-temps Kleist eut besoin de chars
supplémentaires et expliqua : « Si les renforts de la IVe armée ne m'avaient
pas été soustraits pour participer à l'attaque de Stalingrad, j'aurais pu
atteindre mon objectif : les puits de pétrole de Grozny. » (Liddell Hart. The
German Generals Talk, p. 169-71.)
    [163] Tout à fait par hasard, relate Halder, j'ai découvert en Ukraine un ouvrage
relatant la défaite infligée par Staline au général Denikine entre Stalingrad
et la boucle du Don, au cours de la guerre civile russe. La situation
présentait une singulière similitude avec celle d'aujourd'hui et Staline sut
exploiter avec maestria la faiblesse des défenses de Denikine. C'est à cette
époque que la ville de Tsaritsin devint Stalingrad.
    [164] Le renvoi d'Halder fut une perte pour l'armée allemande et aussi pour les
historiens du Troisième Reich, car son inestimable journal quotidien s'achève
le 24 septembre 1942. Arrête et interné au camp de concentration de Dachau, en
compagnie de quelques prisonniers illustres tels que Schuschnigg et Schacht,
les troupes américaines le libérèrent le 28 avril 1945, à Niederdorf (Tyrol).
Depuis lors, et jusqu'à ce jour, il a collaboré avec l'armée américaine dans
nombre d'études militaires historiques ayant trait à la seconde guerre
mondiale. L'auteur du présent ouvrage, qu'il a généreusement aidé en lui fournissant
les informations sollicitées et en lui indiquant les sources de documentation,
lui a déjà rendu témoignage ici même.
    [165] A l'époque, le fidèle et farouchement loyal général Jodl, chef de l'état-major
opérationnel de l'O.K.W., faisait partie des fidèles d'Hitler. Il s'était
ouvertement insurgé contre le renvoi d'Halder et de List, attitude qui mit
Hitler en fureur. Pendant des mois, il refusa de tendre la main à Jodl et de
dîner en sa compagnie. En janvier 1943, il se prépara à le congédier lui aussi
et à le remplacer par von Paulus, mais trop tard. Ainsi que nous le verrons
bientôt. Paulus n'était plus disponible.
    [166] Stumme, commandant en chef de l'Afrika Korps en l'absence de Rommel, mourut
d'un arrêt du cœur la nuit de l'offensive britannique, alors qu'il essayait
d'échapper à pied à une patrouille anglaise qui faillit le capturer.
    [167] Le 4 novembre, après avoir déclaré à Bayerlein : « L'ordre d'Hitler est une
folie sans nom, je refuse de m'y soumettre », von Thomas revêtit un uniforme
neuf orné des insignes de son grade, de toutes ses décorations et, debout à
côté de son char incendié, attendit l'arrivée d'une patrouille ennemie à
laquelle il se rendit. Le soir même, il dînait en compagnie de Montgomery au mess du Q. G. britannique.
    [168] Sur un total de 96 000 hommes, la bataille d'El Alamein coûta à Rommel 59 000 tués, blessés et prisonniers, dont 34

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