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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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que les déclarations
d'Hitler et Dietrich aient trouvé crédit aux États-Unis et en Angleterre aussi
bien qu'en Allemagne et ailleurs.
    [129] La version donnée par Halder dans ses notes du 24 août est très différente. Il
y traite Guderian de girouette et remarque qu'il est inutile de vouloir changer
un tel caractère. Si, comme le suggère Guderian il était, la veille, au bord de
la dépression nerveuse, le ton agressif de ses notes prouve qu'il s'est
promptement remis.
    [130] D'autres unités de la Wehrmacht s'étaient déjà avancées de 240 kilomètres
au-delà.
    [131] Ces événements — retraite du Mius, limogeage de Rundstedt — jetèrent le Führer dans un état d'« extrême exaltation » ( groesste
Aufregung ). II fit appeler Brauchitsch pour l'accabler de reproches et
d'injures. Le même jour, Halder consigne dans son journal
le chiffre des pertes allemandes depuis le début de la campagne, à l'exception
des malades : 743 112 hommes, officiers et soldats, soit 23 pour 100 de la
totalité des effectifs engagés dans l'Opération Barberousse (3 200 000 hommes).
Le 1er décembre, von Rundstedt est remplacé par le général Reichenau, commandant la VIe armée. Celle-ci, ramenée du front occidental, où elle
avait pris part à l'invasion de la France, se trouvait alors en position
critique. Par téléphone, Reichenau demande aussitôt au Führer l'autorisation de poursuivre la retraite. Hitler
acquiesce. La situation demeure donc exactement au même point que la veille.
Bilan de ces vingt-quatre heures : du temps gaspillé, des hommes sacrifiés et
von Rundstedt perdu. D'autre part, la santé de Brauchitsch donne de graves
inquiétudes. Terrassé une première fois par une crise cardiaque le 10 novembre,
les secousses multiples qu'il vient de subir ont aggravé son état.
    [132] Le repli de ses colonnes blindées.
    [133] Il ne fut exécuté qu'en juillet 1944, à la suite du complot contre Hitler,
auquel il n'avait aucunement participé.
    [134] Le général Kuebler prit le commandement de la IVe armée le 26 décembre en
remplacement de Kluge. Cet officier pourtant aguerri et coriace ne tint que
trois semaines et, à son tour, fut remplacé par le général Henrici.
    [135] Vologda, située à 480 kilomètres au nord-est de Moscou, commandait la ligne
ferroviaire d'Arkhangelsk. Gorki se trouve à la même distance, mais à l'est.
    [136] Passages soulignés par Hitler.
    [137] Cordell Hull, secrétaire d'État américain, émit cette réflexion à l'adresse de
l'amiral Nomura, ambassadeur du Japon à Washington, en présence de Roosevelt.
Matsuoka est un ambitieux politique, répliqua Nomura, Ses professions de foi
sonores sont par-dessus tout destinées à la consommation japonaise. (Mémoires
de Cordell Hull, tome II, pp. 900-901.)
    [138] L'Amérique est l'ennemi n° 1, lui avait assuré Mussolini. L'Union Soviétique vient
au second rang.
    [139] Documents diplomatiques du comte Ciano pp. 449-52.
    [140] Le pacte de neutralité russo-japonais provoqua de sérieuses alarmes à
Washington. Roosevelt et Cordell Hull partagèrent — une fois n'est pas coutume
— l'opinion d'Hitler, à savoir que le Japon, écarté d'un éventuel conflit avec
la Russie, se tournerait vraisemblablement vers les possessions britanniques et
américaines du Pacifique. Nous savons par Sherwood qu'à l'annonce de la
nouvelle, Roosevelt revint sur sa résolution d'entreprendre une action
offensive contre les sous-marins allemands dans l'Atlantique, Il donna ordre
aux navires de guerre américains de continuer à signaler les mouvements des
navires allemands à l'ouest de l'Islande mais de s'abstenir de les attaquer. Le
nouvel accord russo-japonais rendait la situation dans le Pacifique trop
dangereuse pour que les États-Unis se fussent permis de courir dans
l'Atlantique un risque supplémentaire. (Robert E. Sherwood : Roosevelt et Hopkins, p. 291.)
    [141] Pendant tout l'automne, et à plusieurs reprises au cours des deux années
suivantes, Ribbentrop renouvellera ses instances, mais la réponse des Japonais
demeurera invariable : « Désolés.., regrettons beaucoup... » Hitler lui-même
entretint longtemps l'espoir de les faire changer d'avis et, le 16 août, confia
à Raeder : « Je suis persuadé que le Japon consentira à attaquer Vladivostok
dès que ses forces armées seront groupées. Il veut agir par surprise et
préserver le secret de ses préparatifs. C'est là le motif de ses ajournements
(11). » Les archives

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