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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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Tenter de glisser une suggestion relève de la mission impossible.
    En premier lieu, Regis McKennan’apprécie pas le nom Apple et demande s’il serait possible de l’abandonner au profit d’une dénomination plus « professionnelle ». Sur ce point comme sur d’autres, Jobsest intraitable. Il est essentiel que l’Apple II se présente au public avec une image ludique, avec un contraste sans appel face aux mastodontes froids que construit IBM. Comment tenir tête à Steve Jobs ? Peine perdue…
    L’agence McKennaest chargée de concevoir plusieurs logos pour Apple. Assez vite, l’une des propositions accroche Jobset ses collègues : une pomme, dont un morceau a été croqué. L’esprit est là : un fruit connu de tous, évoquant le retour à la nature, avec un petit côté espiègle au passage, et, en filigrane, un peu de ce vent de liberté qui a ébouriffé les années soixante et rempli de nostalgie de nombreux adultes. Steve Jobs réaménage les couleurs pour qu’elles suivent celles de l’arc-en-ciel : bleu foncé à la base, vert clair au sommet. La présence de ces couleurs sur le logo est primordiale pour une autre raison : il faut mettre en avant que l’Apple II est le premier micro-ordinateur à proposer des graphismes en couleurs. McKenna suggère la parution d’une publicité en couleurs dans le magazine Playboy afin de pousser l’idée d’un ordinateur pour le grand public.
    Regis McKennava peu à peu adapter le style de son agence aux desiderata de Steve Jobs. Comme il l’a déclaré par la suite : « Certes,Woz (Steve Wozniak) avait conçu une excellente machine, mais on ne la trouverait aujourd’hui que dans les boutiques pour amateurs si Steve Jobs n’avait pas été là. Woz a eu la chance de s’entendre avec un évangéliste. »
     
    Devenue une entreprise à part, Apple démarre ses embauches. Allen Baum, Rod Holt, Randy Wiggintonet Chris Espinozafigurent parmi les premiers employés.
    Allen Baumest un ami de longue date de Wozniaket, tout comme lui, un grand fan d’informatique. Son père, Elmer Baum, avait dépanné Jobset Wozniak de 5 000 dollars lorsqu’il a fallu construire les premiers Apple I – il a très vite été remboursé. Le job d’Allen Baum consiste à développer des bouts de logiciels indispensables à la mise au point de l’Apple II.
    Le parcours de Rod Holtest pour le moins original. Il a longtemps été un activiste politique convaincu, militant pour la cause socialiste. Il s’est toutefois distingué par ses trouvailles en matière d’électronique, dont certaines ont fait l’objet de brevets. Il est affecté au design. Jobslui confie une mission essentielle : concevoir une alimentation électrique qui génère le moins de chaleur possible.
    Randy Wiggintonest un étudiant de San José que Wozniaka pris l’habitude de conduire en voiture aux réunions du Homebrew Computer Club. Sixième employé d’Apple, il écrit plusieurs petits programmes pour l’Apple II.
    Chris Espinosa n’a que 15 ans lorsqu’il devient le huitième employé d’Apple. Jobslui a demandé de venir les épauler après avoir vu un programme qu’Espinosa avait réalisé pour l’Apple I, lors d’une réunion du Homebrew Computer Club.
    Pour l’Apple II, Jobsdésire un boîtier en plastique, ce qui ne s’est encore jamais fait pour un ordinateur. Pour trouver l’inspiration, il écume les boutiques de la ville pour examiner les objets couramment vendus.
    À Macy’s, au rayon cuisine, il découvre le type de boîtier qui pourrait convenir : celui des robots ménagers de Cuisinart. Il prend contact avec deux des principales firmes de design de la Silicon Valley. Elles refusent toutes deux de travailler avec Apple, rebutées par le budget relativement faible proposé par Steve Jobs. Ce dernier va jusqu’à leur proposer des parts dans Apple, mais en vain. Vers la fin février, Jobs finit par mettre la main sur Jerry Manock, un dessinateur qui vient de quitter Hewlett-Packard. Manock accepte de concevoir le design du boîtier de l’Apple II au tarif proposé par Jobs, à la condition expresse d’être payé à l’avance 23 .
    Pour ce qui est de la coque en plastique, Jobsse met en quête de fabricants et mouleurs capables d’assurer un approvisionnement à bas coût. À l’affût du moindre détail, il va jusqu’à dessiner les emballages de ce qui va devenir l’Apple II.
    Jobscommence à se montrer ultra-perfectionniste envers les premiers

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