Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
Vom Netzwerk:
voulait emporter.
    — Je vais être obligée d’en laisser davantage ici mais j’ai
tout passé en revue tant de fois que je ne sais plus ce que je pourrais encore
abandonner.
    Des yeux, elle cherchait autour d’elle l’idée d’une solution à
son problème.
    La caverne paraissait vide. Tout ce qu’ils ne prendraient pas
avec eux avait été replacé dans les trous et à l’intérieur des cairns, pour le
cas où l’envie leur viendrait un jour de venir le rechercher. Ni l’un ni l’autre
ne croyaient d’ailleurs à cette éventualité. Tout ce qui restait en vue était
bon à jeter.
    — Tu as deux chevaux. Dommage que tu ne puisses pas
employer les deux, dit Jondalar.
    Les deux bêtes, à leur place près de l’entrée, mangeaient leur
ration de foin.
    Ayla les considéra d’un air méditatif. Les paroles de Jondalar
lui avaient donné à réfléchir.
    — Il est toujours pour moi le poulain de Whinney, mais
Rapide est maintenant presque aussi grand qu’elle. Il pourrait peut-être porter
une charge réduite.
    L’intérêt de Jondalar s’éveilla aussitôt.
    — Je me demande depuis un certain temps quand il sera en
âge de faire certaines des choses que fait sa mère, et comment tu le dresseras
à ça. Quand as-tu commencé à monter sur le dos de Whinney ? Et comment l’idée
t’est-elle venue ?
    Ayla sourit.
    — Un jour, je courais avec elle et je souhaitais pouvoir
aller aussi vite. Brusquement, l’inspiration m’est venue. Au début, elle a été
un peu effrayée, elle s’est lancée au galop. Mais elle me connaissait déjà.
Quand elle a été fatiguée, elle s’est arrêtée et elle n’a pas paru m’en
vouloir. C’était merveilleux ! J’avais l’impression de courir comme le
vent !
    Jondalar la regardait. Au souvenir de cette première chevauchée,
ses yeux étincelaient, son souffle devenait haletant. Il avait éprouvé la même
impression, la première fois qu’elle l’avait laissé monter la jument, et il
partageait son exaltation. Il fut envahi d’un désir soudain. Mais elle ne songeait
qu’à Rapide.
    — Je me demande combien de temps il faudrait pour l’accoutumer
à porter quelque chose ? Je montais sur Whinney depuis quelque temps quand
j’ai commencé à lui faire porter une charge, et il ne lui a donc pas fallu
longtemps. Mais, si on lui mettait d’abord sur le dos un fardeau léger, ce
serait peut-être plus facile, par la suite, de lui faire porter un être humain.
Voyons si je trouve quelque chose pour l’habituer.
    Elle fouilla dans le tas d’objets à mettre au rebut, en tira des
peaux, quelques corbeilles, des pierres dont elle s’était servie pour polir ses
coupes ou pour tailler des outils, les bâtons qu’elle avait marqués pour tenir
le compte des jours passés dans la vallée.
    Elle s’attarda un instant sur l’une des baguettes, posa chaque doigt
d’une main sur les premières marques, comme le lui avait enseigné Creb, il y
avait si longtemps. Péniblement, en songeant à Creb, elle ravala sa salive.
Jondalar avait utilisé les marques portées sur les baguettes pour confirmer
combien de temps elle avait passé là-bas et pour l’aider à traduire dans les
mots qu’il employait pour compter le nombre d’années de sa vie. Elle avait
dix-sept ans alors, au début de l’été. A la fin de l’hiver ou bien au
printemps, elle ajouterait une autre année. Il lui avait dit qu’il avait vingt
années et une, ajouté en riant qu’il était un vieil homme. Il avait entrepris
son grand Voyage trois années plus tôt, au moment où elle avait quitté le Clan.
    Elle ramassa le tout, sortit de la caverne en indiquant par un
sifflement à Whinney et à Rapide qu’ils devaient la suivre. Dans la prairie,
elle et Jondalar passèrent quelque temps à caresser et à gratter le jeune
étalon. Ayla, ensuite, ramassa une peau. Elle permit à Rapide de la flairer, de
la mordiller, avant de lui en frotter le dos et les flancs. Elle l’étala
ensuite sur son échine, la laissa pendre de chaque côté. Il en prit un coin
entre les dents, la fit tomber, avant de la rapporter à la jeune femme pour
prolonger le jeu. Elle la lui replaça sur le dos. La fois suivante, ce fut
Jondalar qui s’en chargea. Ayla, de son côté, prit une longue lanière enroulée
sur elle-même et s’affaira à confectionner quelque chose. Plusieurs fois
encore, ils posèrent la peau sur le dos de Rapide, le laissèrent l’arracher.
Whinney, qui observait les

Weitere Kostenlose Bücher