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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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le remettre à sa place, vu que je cherche toujours la solution. Le nombre de facteurs est tel que ça donne mal à la tête assez vite et qu'on se dépêche d'aller sortir une bière du frigo.
        Il faudrait que je passe voir l'assemblée française un de ces 4.

        Dimanche 11 juin 2006
        Hier il m'est arrivé quelque chose d'horrible. Vous vous souvenez l'espèce d'erzartz d'humain, probablement une sonde placée sur Terre par des extraterrestres pour nous étudier, que j'avais rencontre sur un site... ben de rencontre tiens ? Vous vous rappelez ? Et ben elle aussi, elle m'a rappelé.
        Alors hier, je suis allé au musée avec. C'est elle qui a proposé, mais j'aurais pas choisi mieux. J'étais au courant du phénomène, mais elle a quand même réussi à me faire halluciner :
        * En y allant, elle me bafouille un truc en Brumish (ça s'écrit comme de l'anglais mais ça se prononce à la mode canine) auquel j'ai rien compris. Je lui demande de répéter, elle me ressort exactement le même charabia, à l'intonation près. Toujours rien compris, je lui redemande : Boum, comme si elle s'était enregistrée la première fois et qu'elle me repassait la bande. Alors je lui dit : « je comprends toujours pas, tu pourrais répéter autrement ». Re-boum, la même bande qu'au début. Une machine je vous dit.
        * Devant chaque tableau, elle estimait l'époque (au siècle près) et regardait le petit écriteau à coté pour savoir si elle était tombée juste. Constatation : « ha oui, c'est bien du 20eme siècle » et elle passe au suivant. Tableau suivant, écriteau : « Ha oui, c'est français, du 18eme siècle et à la peinture à eau ». Suivant. J'ai eu proprement envie de la tuer. Un ange du seigneur a retenu ma main.
        Surtout qu'elle serait allée au paradis, s'il y en a un, vu qu'elle rate jamais une messe, cette empaffée. « heureux les attardés mentaux, le royaume des cieux est à eux » ; qu'y disait, Jésus.
        Sorti de là, je suis passé prendre ma grande planche pour aller faire un tour, et profiter de cette belle journée ensoleillée.
        Comme c'était l'époque de la coupe du monde, j'ai croise des cohortes d'anglais, rivalisant d'obésité, gueulant comme des sourds, drapés dans leur emblème (c'est pas une métaphore ! Le drapeau comme une toge), défilant comme des SS. Contexte : Je reviens tout juste de Berlin, Allemagne, où est organisée la coupe. Et dieu sait que le football, c'est quelque chose en Allemagne. J'ai pas vu UN drapeau sauvage. Y en avait bien sur les bâtiments publics les plus importants, mais pas de manifestation de nationalisme.
        Si seulement Hitler avait pu servir de leçon au monde entier... merde, ne serait-ce qu'au monde occidental, et pas seulement à l'Allemagne. On dirait qu'ils sont les seuls à savoir ou mène le nationalisme exubérant.
        En tout cas, il faudra que je me renseigne sur les dates d'un éventuel match France – Angleterre et que je reste cloitré chez moi ce jour là.
        Mon dieu, faites que la France perde...

        Bon, Berlin.
        Le samedi soir, au retour de la visite de la ville, on est passés au supermarché acheter des munitions. J'ai acheté de quoi faire du punch pour la soirée. Misère de misère... au Baccardi et au multivitaminé. Bref, j'avais bien l'intention d'arracher du parquet, crevé par une journée de marche et de gelage de couilles ou pas.
        Y avait des concerts de prévu. Un groupe de rock bite-molle et un groupe de metal-photocopie. J'ai laissé le Ti Punch des cavernes s'exprimer sur le groupe de metal.
        Comme d'habitude, je passais de groupe en groupe, tout seul avec ma bouteille, faisant gouter mon mélange. Incapable de me fixer. J'ai même trouvé une méthode pour transporter ma mixture en ayant les mains libres :

        Quelle tête de con les cheveux courts quand même...
        Je me suis un peu sédentarisé avec le groupe de gens que je connaissais le mieux : les deux filles suisses, Robert l'autrichien, Andromeda la mexicaine... À un moment je me suis retrouvé tout seul avec Sabrina, j'ai essayé de voir si y avait moyen qu'on passe la seconde. J'ai eu droit à un joli « non », avec le sourire, que je me demande toujours si elle a pas comprit à coté. Bon, ça m'a foutu un peu le spleen alors je suis sorti.
        Dehors ils avait allumé quatre chandelles finlandaise. C'est à dire une

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