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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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grosse buche, tronçonnée deux fois, longitudinalement et perpendiculairement, presque jusqu'en bas. Un peu d'essence sur le dessus et on y met le feu. Ça brule pendant des heures. Compris ? Non ? Allez,  photo.

        C'est la que les torrent d'alcool ravinant mon pauvre corps ont eu raison de mon taquet. Je suis allé me coucher.

        Mardi 13 juin 2006
        Bon, la y en à ras le cul ! À la une du Monde : « Les chiffres de la violence aux États-Unis repartent à la hausse ». Qu'est ce qu'on en a à foutre ! C'est de l'anti-étasunisme déclaré ! Le seul but de faire lire ça à un français c'est pour qu'il puisse se frotter les mains à la fin en se disant : « Hin hin hin, ça leur apprendra à ces connards de ricains ». Sérieux, y en a marre des journalistes qui brandissent les droits de l'homme à Guantanamo et le rapprochement des peuples en Irak et qui font preuve de xénophobie dans le troisième article. D'autant que leur grand sentiments s'opposent souvent au barbare étasunien. Si ça se trouve ils en ont rien à foutre des droits de l'homme et du rapprochement des peuples, à moins que ça emmerde George Bush.
        Faut se calmer un peu la !
        Bande de cons !

        Berlin, le dimanche.
        Réveillé comme d'hab par la chaleur insupportable du soleil sur ma tente. Je me précipite, comme d'hab, vers les toilettes pour boire un litre d'eau. Déshydratation alcoolique. Et puis je reviens à ma tente, regarde dans mon sac ce qu'il y a pour le petit dej... Ho, surprise ! Sandwich champignons, câpres, mayo ! Comme depuis trois jours !
        Les autres (du groupe de la veille) étaient déjà debout, je me suis joint à eux pour manger. Une fois que c'était fait, j'ai retrouvé des potes de bitures d'hier soir qui prenaient le café dans leur tente. Des purs tripeurs avec qui j'avais de ces grandes conversation où, au milieu d'une diatribe, tu t'écoute parler autant que ton interlocuteur, et t'es sincèrement étonné d'entendre ce que t'as à dire. Du coin de l'œil, je vois le groupe de la veille en route vers la sortie. Shifteh me fait signe : « On va au carnaval des cultures, le tram part dans 5 minutes ». Au taquet.

        Le carnaval des cultures (surement Kulturkarnival en schleu), l'évènement du mois à Berlin. Fait péter !
        Tram, train et métro plus tard, on y est. En fait c'est un défilé de chars, comme... comme au carnaval tiens, avec un thème pour chaque char. T'avais un char brésilien, un char roumain, un char espagnol, un char brésilien, un char yéménite, un char algérien, deux chars brésiliens... Y en avait 80 en tout, dont bien 10 % de brésiliens.
        C'était plutôt cool, on s'est posé sur un petit promontoire ; j'ai fixé dessus pendant au moins une heure sans me faire chier. Et puis, après un kebab à 1€50 (only in Berlin), on a décidé de suivre la procession. On se disait qu'à l'arrivée, il allait y avoir un truc de ouf.
        La procession était très longue. On était pas plus pressés que ça. Quand même, quand ça trainait trop, je pouvais pas m'empêcher de les motiver un peu : « allez là ! Hit the road ». Et bien sûr, y en avait toujours un pour continuer (généralement Sabrina) : « ...Jack! And don't you come back no more, no more, no more, no more... ». Ça faisait concurrence au défilé.

        Mercredi 14 Juin 2006
        Chatte à sa mère ! Je viens de voir l'un des sujets du bac de philo : « Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? ». CHATASSAMERE ! Comment je me serais fait plaisir ! Comment j'aurais fendu la table avec une de ces érections du dimanche matin ! Comment le correcteur aurait pris sa claque ! Comment qu'il serait parti en retraite dans un monastère freudiste pour apaiser sa confusion !
        Et puis, quand j'y pense... Comment j'aurais fait copie blanche il y a 6 ans. La philo en terminale c'est vraiment une farce. C'est en seconde que ça devrait commencer. Ou alors pas du tout. Je me rappelle que les premières fois ou j'ai parlé d'autre chose que de Bioman avec mes potes, c'était en seconde. Si la philo arrive deux ans après, elle rate le train.
        Bordel, bac +6, sans diplôme... Super !

        Donc, oui, Berlin.
        On est passé devant un stand brésilien (tiens...) où qu'ils vendaient des cocktails. Tournée de caipirinha ! On en a profité pour se poser un coup sur les trottoirs.

        La parade n'en

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