Les cons
lisant un passage à haute voix :
C'était sur un poème fictif qui mettait en scène le Bon Dieu. Il aurait décidé de descendre de son nuage pour rendre visite aux hommes, incognito. Mais il a laissé un peu déborder sa Grâce et tout le monde l'a reconnu. Ça se passe en Espagne, Renaissance, le pic de la ferveur chrétienne. Les gens l'acclamaient, il faisait salut à la foule, la foule lui jetait des fleurs, il ressuscitait les enfants morts... Là dessus arrive le grand inquisiteur. Il le regarde, le reconnait et le fait arrêter aussitôt. S'ensuit l'interrogation du Bon Dieu par le grand inquisiteur. Grosso modo : « Bordel de bite, qu'est ce que tu viens foutre ici !. Ton fils est déjà venu libérer les hommes du péché il y a 1500 ans. Aussitôt libérés, les hommes sont venus déposer leur liberté toute neuve à nos pieds, en échange de quoi nous leur montrons comment prier. On a la situation bien en main, et toi tu reviens leur redonner le gout de la liberté. Tu te prends pour la vierge Marie ou quoi ! » Superbe.
Et puis c'était l'heure de mon train. J'ai embrassé la petite, serré la main aux autres et parti. Après une semaine de misèrerie, elle revient ce soir (ça me prend toujours une semaine d'écrire un week-end), le parquet peut commencer à trembler.
Les lattes de lit aussi d'ailleurs.
Ti Punch
Des boches de taquet
Lundi 31 juillet 2006
Encore un week-end qui va me prendre la semaine à raconter.
Vendredi soir :
Le bus de Ramya est arrivé avec une heure et demi de retard. Sur un trajet de 2h50. Si j'avais encore besoin de prouver que les transport en commun de l'Angleterre sont pourris, j'ajouterais que pendant tout ce temps, l'écran d'information affichait : « heure d'arrivée prévue : 17h40 / Attendu à : 17h40 ».
Finalement elle est arrivée. Y a pas eu de ralenti avec des violons et on s'est pas jetés dans les bras l'un de l'autre. J'étais un peu stressé, c'était la première fois qu'elle venait à Birmingham.
Au fur et à mesure qu'on s'enfonçait dans la ville, je m'inquiétais de voir l'absence de dégout sur son visage. En plus je sais qu'elle aime les grosses voitures... si ça se trouve elle aime le luxe mais elle vit comme une punk parce qu'elle a pas les moyens... Quand on est arrivés devant la porte de l'immeuble et que j'ai dit : « on y est », elle m'a regardé en coin : « c'est ça, cause toujours ». Quoi, qu'est ce qu'elle a ma porte d'immeuble ? Dans le couloir elle disait rien mais sa mâchoire pendait d'admiration dans les couloirs du bloc d'appartements pour cadres dynamiques où j'habite. J'étais un peu nerveux.
Quand on est rentrés dans l'appart, on aurait dit Cendrillon au palais du prince. « J'ai trouvé un homme riche ! ». Heurk.
Je lui ai montré la météo pour le lendemain. Pluie partout. On a décidé d'aller dans le pays de Gales quand même, quelle ourse. Paul et Bogusna étaient au taf, on a baisé sur le canapé. Pis j'ai fait à bouffer, on a rebaisé pendant que ça refroidissait. Je veux me marier avec !!!!
On a bouffé sur la « terrasse » (si on passe par la fenêtre, y un petit espace avant la chute libre). Elle m'a appris à manger avec les doigts (technique indienne) ce qui fait qu'on va pas mal économiser sur les couverts dans le futur. Vous voyez ce que je voulais dire par « coefficient culturel » ? Et puis je voulais lui montrer les canaux. On est montés se brosser les dents et on a baisé encore une fois.
J'ai passé le reste de la soirée défoncé. Comme si j'avais plus eu de matière blanche et que la dernière éjaculation avait emporté un peu de matière grise en remplacement. Je l'ai emmenée au Tap and Spile où j'ai retrouvé Tim avec deux potes-copine à lui. Y avait un groupe qui jouait à l'étage. Quand ils ont eu fini le concert, ils ont tous traversé la salle pour lui serrer la main. Ha ha, la classe. Par contre moi, j'ai brillé plus par la fréquence de mes bâillements que par ma présence d'esprit. Trop de sexe tue le taquet.
Sortis de là, je lui ai fait faire un tour des canaux (rapide). Et puis on est rentrés. Toujours personne à la maison. On a baisé un dernier coup avant de dormir. Elle a un peu le gout de la femme parfaite.
Samedi:
Le réveil sonne à huit heure. À neuf heure et demi on est debout. Paul est
Weitere Kostenlose Bücher