Les cons
pas de point de comparaison. Deux éléments qui peuvent éclairer la situation :
1) Les autres habitant de la planète qui passent par des périodes de rut-chaleurs entrecoupées de périodes normales : Leurs comportements entre les deux change du tout au tout. Le comportement non affecté par les hormones (normal) est celui des périodes entre les ruts/chaleurs. On est en droit de penser qu'une telle différence existerait chez l'humain également si des périodes intermédiaires existait pour lui aussi.
2) L'orgasme peut être atteint par la masturbation. Et la masturbation c'est quand même beaucoup moins d'emmerdes. Si la recherche de l'orgasme était la « carotte » de dame nature, le monde serait peuplé de branleurs.
Le plaisir sexuel n'est donc ni nécessaire, ni suffisant pour nous motiver à la reproduction. En fait il est même préjudiciable à la survie de l'espèce dans le sens ou il déconnecte les individus de la réalité pendant l'instant crucial, et dans la jungle, ça pardonne pas. Surtout si les femelles se mettent à hurler leur joie plus ou moins à gorge déployée.
La question reste ouverte : Pourquoi le plaisir sexuel ? J'attends vos suggestions comme le Messie.
Amour : Pourquoi ressent-on ces sentiments à l'égard de notre objets de désir sexuel ?
Je vais parler ici de ce sentiment très identifiable que je vais définir ainsi : « Quand je pense à elle/lui, je flotte sur un nuage ». Ça devrait laisser peu de place à l'équivoque. On va essayer d'éviter le terme « amour » qui est beaucoup trop vaporeux.
J'ai le pressentiment que ce... hem, sentiment est la manifestation d'une hormone, ou d'un cocktail d'hormones. Il est évident que ce sentiment n'est pas de même nature que l'amitié (attachement à un pair) ou de l'attachement qu'on a envers un objet ou un animal de compagnie par exemple. Il présente presque toutes les caractéristiques d'une réaction à une substance modificatrice du comportement à l'exception de ceci : Il est déclenché par une pensée consciente. Mais le cerveau est une machine tellement complexe que je suis sur qu'on pourrait concevoir en laboratoire des substance à s'injecter qui ne manifesteraient leurs effet que lorsqu'on se trouverait dans une certaine humeur.
De plus, il est très possible de faire déclencher par le même processus inconscient, à la fois une pensée consciente et une émission hormonale. Le sujet s'imagine que la première à déclenché la seconde, mais la réalité des chose lui échappe une fois de plus.
Si c'est effectivement une hormone, alors sa raison d'être est évolutive. Chacune de nos hormones est apparue sous la pression de l'évolution. Une solution facile s'esquisse : Un unique rapport sexuel ne suffit pas toujours à féconder une femelle. En introduisant cette hormone, l'évolution s'assure que la femelle conçoive en la faisant copuler plusieurs fois avec le même mâle, et que le cœur y soit, boudiou. Une hormone de l'attachement. Il n'est pas bénéfique à l'évolution de la faire durer plus d'un mois, car si après un mois de baise acharnée, y a pas de grossesse, c'est qu'il risque de ne jamais y en avoir. C'est pourquoi l'attachement qu'on ressent s'évapore au bout d'un moment, pour permettre à ses victimes de chercher reproduction ailleurs, et aux organes sexuels de guérir des lésions dues au frottement incessant.
Modèle familial : D'un simple point de vue de fils de pute de manager, le rendement reproductif du modèle familial humain est misérable, comparé au rendement qu'on aurait si tout le monde baisait avec tout le monde. Le nombre de petits par tête de bétail serait largement supérieur. Mais il a encore oublié de penser à long terme, le con. Il suffit pas de faire naitre autant de petits que possible, il faut aussi qu'ils arrivent à maturité sexuelle en bonne santé pour qu'ils puissent se reproduire à leur tour. Or, à cause de la taille de la boite crânienne humaine (comparée à la taille du bassin d'une femelle humaine), les petits homo stupidens naissent un peu précoces : Si on attendait plus, ça passerait pas. Du coup ils ont besoin de beaucoup plus de soins que les petits girafons. Ou les petits oursons. On est pas trop de deux dans ces cas là. Surtout que la croissance des petits humains est très lente. Il est probable qu'avant que le premier soit autonome, il y en ait un
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