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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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        En revenant de chez mon client (J'ai fait les 20 derniers kilomètres en train), sous le coup de l'exhaustion la plus aboutie, j'ai composé une chanson en moins de 30 secondes. Le train arrivé, j'ai couru à la maison pour la jouer à la basse. C'est super chaud à jouer, mais c'est de la
bombe
. Yeah !

        Mardi 05 décembre 2006
        Les enfant, je viens de passer le meilleur meilleur-week-end-de-ma-vie depuis trois mois au moins. Attention, ça commence :
    LES OURS DES PYRÉNÉES
        Ça commence comme ça : Je reçois un email groupé d'Anna-Grande-Ourse qui dit : « Hé les ours ! Gala de mon école dans trois semaines. Y aura plein de parquet à arracher ». Bon. Elle habite à Tarbes, ce qui fait qu'elle habite loin (1) et dans un bled où les avions bas-cout se posent pas (2). J'allais lui dire « merde », mais je me suis rappelé qu'elle était venue me voir quelques jours sans avoir une énorme raison (1) et qu'elle est étudiante, et moi ingénieur (2). Enfin, à peu près. Alors au lieu de lui dire « merde », j'y ai dit « au taquet ». Et puis j'ai commencé à réfléchir à comment y aller.
        Le lendemain, Bigboss était de passage à l'entreprise. Je me prépare à lui demander un vendredi de congé, éventuellement un lundi. Mais il me devance : « Julien, il faut que je vous parle de quelque chose »...
        Alors accrochez vous : Le boss de Bigboss (dont on va se souvenir sous le sobriquet de Supermegaboss) veut me rencontrer, donc il va falloir que j'aille en France pour une journée. Une heure de négociation plus tard, j'ai mon billet aller pour Toulouse le Vendredi et retour de Lyon le Mardi, avec mon entrevue avec Supermegaboss le Lundi, et le gala d'Anna le samedi. Oooooh Yeah !

        Vendredi matin.
        Debout à 9h. Je fais mon sac en scred : Brosse à dent, costard, chaussettes sales (y en a plus des propres), caleçons sales (pareil), lecteur mp3, téléphone, chargeurs correspondants, la bible ? Naah, trop chiant... quel bouquin je vais relire... Tiens là, un Yoshikawa. « la pierre et le sabre » probablement, dommage que j'ai pas « la parfaite lumière », qu'Anna m'avait conseillé. Je regarde : « la parfaite lumière ».
        [...]
        Je me rappelle vraiment pas l'avoir acheté, ça doit être une opération du Saint-Esprit. Je lui fait une prière protocolaire, fouille la pharmacie... voir s'y reste pas une capote ou deux... Woh ! 3 ! Dans une petite boite en carton toute écornée. On baise vraiment pas assez dans cette colloc. Bref, parti !
        11h et poil, avion, 15h locale atterrissage, navette vers Toulouse centre. J'ai passé le voyage en navette comme un poisson rouge, collé à la vitre de l'aquarium. Les françaises, qu'est ce qu'elle sont BONNES !!!! J'en pouvais plus.
        À l'arrivée, j'avais rendez vous avec une copine du monde pour passer la journée avec. J'aurais pu prendre le train pour Tarbes direct, mais Anna m'avait prévenu qu'elle avait des exams le Samedi matin et qu'elle voulait réviser. Alors j'ai trouvé une copine du monde pour m'occuper à Toulouse et un train de nuit qui arrive à Tarbes vers 23h. Énorme ironie : dans la navette, on passe à coté d'un canal qui me déclenche une cascade de souvenirs. Non seulement je me rends compte que je suis déjà venu à Toulouse, mais en plus je connais quelqu'un ici. Une copine à ma mère est venue vivre ici avec son mari et ses 3 enfants. Et je les aime bien tous. À part l'ainée qui me cassait les couilles quand j'étais gamin et qui me casse les hormones maintenant. J'aurais pu passer les voir mais j'avais déjà réservé la copine du monde...
        Elle s'appelle Nuria, c'est une prof de yoga. Elle habite un petit appart tout cool. Très sympa et ouverte, en bonne hospitaleuse. Elle m'a fait une bricole à bouffer et je l'ai invitée à prendre un verre dehors. Quelles conséquences métaphysiques ?
        Elle était à fond dans le corps. Moi je suis plutôt dans le monde des idées. Elle m'a fait réaliser que c'est pas en polissant mon cerveau que j'allais atteindre la plénitude. Et je vois des conséquences assez explicites dans le contrôle d'hormones. Il est peut être possible d'obtenir un contrôle efficace sans se torturer soi-même par un verrou mental en travaillant à la source : le corps.
        À 9 h du soir j'ai pris le train. J'étais tout stressé parce qu'il y avait une bonne dizaine

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