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Les Mystères de Jérusalem

Les Mystères de Jérusalem

Titel: Les Mystères de Jérusalem Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Marek Halter
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double lui aussi!
    - Tu es s˚r? demanda Orit en se rasseyant calmement. C'est difficiJe de se rendre compte, avec cette circulation.
    - On va bientôt être fixés. L'entrée de l'autoroute de Ramallah est loin?
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    - Non, cinq ou six cents mètres... ]àÔs_-què* nous aurons dépassé ce lotissement ' à droite.
    Tom se contenta de maintenir une vitesse régulière. Parvenu à la hauteur des dernières maisons du lotissement, alors qu'il n'y avait plus aucune rue transversale en vue, il freina et se gara sur le bas-côté entre deux voitures de résidents. Dans le rétroviseur, il vit le break ralentir brusquement, comme si son conducteur hésitait, puis accélérer à nouveau. La Chevrolet les dépassa. Il y avait deux passagers à bord, et ni l'un ni l'autre, bien s˚r, ne leur accordèrent le moindre regard.
    - Raté! fit Orit avec une moue moqueuse. Tu sais, nous sommes sur la route de l'aéroport. Ce n'est pas celui de Tel-Aviv, mais il y a quand même des gens qui vont y prendre l'avion!
    Ce matin, ses cheveux étaient à nouveau ramassés en un chignon serré aux épingles invisibles. Elle portait une tenue presque identique à celle de la veille, à Houreqanya, et, surtout, le même parfum d'ambre. Pourtant, sans doute à cause de l'absence de soleil, il se dfffusait avec moins d'abondance. Tom s'abstint de tout commentaire et redémarra.
    ¿ peine une dizaine de mètres avant la boucle d'entrée sur l'autoroute, le break apparut, immobile sur le côté. Le hayon en était levé, et le passager, en chemise verte, était apparemment occupé à ranger quelque chose dans le coffre. Mais le coffre était vide. Dès que le 4 X 4 l'eut dépassé, l'ho m-me à la chemise verte rabattit précipitamment le hayon, remonta à
    côté du chauffeur, et le break redémarra.
    - Convaincue? demanda Tom, un oeil sur le rétroviseur.
    - Toutes mes excuses, dit Orit, apparemment peu impressionnée. Tu penses que ce sont les Russes ?
    - qui d'autre?
    - qu'est-ce qu'on fait?
    - Pour l'instant, rien. On continue normalement.
    - Nous allons les conduire à Mizpa...
    - On verra là-bas. Ils ne sont que deux.. Et pour une fois qu'ils ne me précèdent pas!
    - Tu veux vraiment les conduire à la citerne?
    - Nous ne l'avons pas encore trouvée! Mon idée a toujours été de leur tendre un piège. Leur désigner l'emplacement possible d'une cache et les surprendre.
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    - Et après? Faire des photos?
    Le sourire d'Orit était plus que moqueur, presque agressif Tom haussa les épaules sans répondre.
    Orit se retourna pour voir la Chevrolet s'élancer sur l'autoroute à leur suite. Elle resta un moment silencieuse, le regard assombri. Tom lui jeta un coup d'oeil surpris.
    - qu'est-ce qui ne va pas? Tu as peur?
    - Non. Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
    - Ah? interrogea Tom, sarcastique. Pourquoi ?je vais ébranler une mauvaise carte et faire trembler tout le ch‚teau. Faire sortir les démons, comme dirait ton ami Rosen?

    Orit haussa les épaules.
    - Il n'a jamais été question de démons! Mais... Mais?
    - Tu n'es pas de taille ... je veux dire, tout seul. Seul contre une bande organisée, excuse-moi, c'est stupide. Tu ne pourras rien faire. Ou ils te descendront avant que tu puisses lever le petit doigt!
    Elle commençait à parler plus fort et à s'énerver.
    - je ne comprends même pas comment tu as pu avoir une idée pareille! je n'ai rien voulu dire tout à l'heure devant Marek et le professeur, mais ça ne tient pas debout. Vous courez à la catastrophe!
    - Vous ? Tu ne fais plus partie de l'équipe?
    - Ne fais pas l'idiot. Tu sais ce que je veux dire!
    Tom haussa les sourcils et se frotta l'arête du nez avant de secouer la tête.
    - Non, je ne sais pas! je suis même très surpris. Apparemment, hier, tout cela ne te posait aucun problème, au contraire!
    - Hier, c'était hier!
    Elle avait retrouvé son ton impérieux et cassant, mais, cette fois) Tom savait qu'une autre femme se dissimulait sous cette apparence. Une autre femme sous la tenue néo-militaire et la propension à s'opposer et à
    imposer. La femme au parfum d'ambre et aux cheveux qui pouvaient tisser un filet de protection lorsqu'on tombait dans un puits. "Je suis ton bon ange
    ", avait-elle dit, hier soir, dans la nuit, comme si elle aussi avait une longueur d'avance sur IuL
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    Cette phrase, comme le souvenir du désÔr_*rŒvaÔt emporté la veille lorsqu'elle avait posé les doigts sur ses lèvres, l'avait poursuivi tard dans la nuit.

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