Les Mystères de Jérusalem

qu'ils laissent beaucoup de traces derrière eux.
    - Alors, qu'avez-vous gagné?
    - Rien, mais c'était un risque à courir. quand j'ai compris, j'ai essayé de retourner la situation à notre avantage : d'une part, les combattants de "
    Nabuchodonosor " sont orphelins et disséminés dans la nature; d'autre part, je me suis servi de vous et de votre copain du Hamas pour les rassembler afin que nous puissions mettre la main dessus.
    - je ne comprends pas.
    - " Nabuchodonosor " a pondu ses oeufs à l'intérieur du Hamas. Ce que vous dites aux uns, vous le dites aux autres. Votre type le sait, donc il fait passer le message. Demain, ils seront à Massada, les uns dans l'espoir de piller le trésor et les autres pour couper leur bras pourri. Et nous, nous serons là pour les aider à s'exterminer entre eux ...
    - C'est... Vous ne pouvez pas ... Bon sang, Doron! Cet homme me fait confiance autant que je lui fais confiance! Vous le trahissez, vous me trahissez! ¿ la fin des fins, il vous faudra bien accepter les interlocuteurs qui se présentent!
    je vous en prie! Peut-être vous fait-il confiance. Mais croyez-vous qu'il nous fait confiance, à nous, les " Isra'il " ? ¿ moi? Voyons, à ma place il ferait exactement la même chose. Il le sait, c'est notre meilleure chance pour stopper l'infection avant qu'elle ne se propage. L'ex-" Nabuchodonosor
    " va certainement vouloir recommencer, mais d'ici là, nous lui préparerons un comité d'accueil... Marek, je me tue à vous le répéter : c'est ça, la vie, ici! …coutez-moi avant d'agiter vos grands principes! Un : Massada est un haut lieu d'IsraÎl, et un haut lieu touristique. Vous n'imaginez pas que je vais risquer la vie de centaines de visiteurs en laissant le Hamas défourailler à tout va sur ces gens!
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    - Vous pouvez fermer le site...
    - je vais fermer le site, bien s˚r! Mais dès qu'ils s'en rendront compte, c'est-à-dire très vite, même les mouches ne seront plus en sécurité, et donc pas question de faire des fouilles! Deux: Orit et Tom sont déjà sur place avec une équipe de spécialistes du génie pour sonder les aqueducs de la rampe ouest avant le jour. On ne va pas continuer à jouer les amateurs.
    S'il y a quelque chose à trouver, ils le trouveront, même la nuit. Ils ont tout le matériel pour cela. Et personne ne saura que nous avons effectué
    ces fouilles, ce qui risque d'être bien utile.
    je ne trouvais plus rien à dire.
    Devant nous,jérusalem s'enfonçait dans la nuit, ses ombres et son silence figés par les éclairages électriques. Elle me semblait loin, plus loin que jamais.
    je crois que le silence dura longtemps. Puis Doron regarda sa montre et effleura sa balafre laiteuse et fisse.
    - je dois y aller. Un hélicoptère va m'emmener à Massada dans une heure...
    je peux vous poser une question?
    - ¿ chacun son boulot.
    Il sourit et fit un geste de la main qui pouvait passer pour un signe de paix.
    - Vous seriez vraiment allé à Massada? Au risque de vous faire trouer la peau comme Calimani?
    - je crois, oui.
    Il secoua la tête avec un sourire incrédule.
    - Vous êtes vraiment un drôle de type. Et, si je peux me permettre, encore plus dingue que nous!
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    Massada
    Ghassan Tawill vérifia une fois de plus le détonateur de la charge placée sur la cabine numéro 1, lajaune, qui stationnait la nuit dans le terminal inférieur. L'explosif était recouvert d'une peinture noire et mate qui le rendait invisible.
    Tawill redescendit souplement de la cabine et se dirigea vers la salle technique d'o˘ se commandait l'ensemble du mécanisme. Abu Sufyan, assis dans le fauteuil du contrôleur, lui adressa un petit signe. E ne semblait pas trop tendu et son maquillage faisait à peu près illusion.
    Tawill l'avait choisi parce qu'il ressemblait à l'Israélien qui, d'habitude, occupait cette place. L'Israélien en question était déjà mort dans son lit. Tawill n'était pas certain qu'Abu Sufyan ferait longtemps illusion ni qu'il tiendrait le coup. Il était trop inexpérimenté. Mais ça n'avait pas grande importance.
    Il repassa derrière la cabine, s'avança jusqu'aux escaliers extérieurs d'o˘
    l'on pouvait observer le parking et l'énorme b‚timent de la cafétéria. Le parking était encore vide, mais le personnel de la cafétéria commençait à
    arriver normalement.
    Il revint à la salle technique et appela Taysir sur l'interphone du téléphérique. Taysir lui confirma que tous les garçons étaient en place, lui