Les Mythologies
Siegmund et de sa soeur Sieglind et héros de la légende des Nibelungen, Siegfried est, à l'image d'un saint Michel, saint Georges ou plus lointainement d'un Persée, l'image de la victoire des hommes sur le monde des dieux anciens, sur le monde des morts.
Voir : Persée, Nibelungen, Serpent, Fafnir
* Sigyn
L'épouse de Loki était certainement fort vertueuse. En effet, alors que le dieu du feu faisait tout pour s'attirer la vengeance des Ases, notamment après la mort de Balder, Sigyn demeurera auprès de son époux. Lorsque Loki se retrouva attaché à un rocher et condamné à recevoir le venin d'un serpent sur son visage, Sigyn, dévouée, recueillit dans une coupelle chaque goutte tombant vers Loki. Obligée de vider cette coupe régulièrement, elle ne pourra cependant pas éviter tout châtiment à son époux. On dit d'ailleurs que la souffrance occasionnée alors au dieu était telle qu'elle provoquait des tremblements de terre. Voir : Nephtys
Skinir
L'homme de paille de Freyr : c'est ainsi qu'apparaît Skinir qui, selon les écrits, « n'était ni un Elfe, ni un Ase ou un Vane ». Chargé par le dieu de conquérir pour lui le coeur de 115
la géante Gerda, il a un rôle relativement anecdotique mais son histoire confirme une fois encore les liens entre les géants et les Vanes, dont Freyr était un représentant. rï Sleipnir
Ce cheval à huit pattes devait conduire Odin sur les champs de bataille afin d'y prélever les âmes des guerriers les plus vaillants. Un rôle normal donc pour un équidé et qui fait de nombreuses divinités « chevalines », telle Epona, des divinités psychopompes. Voir : Epona, Walkyries
Thor
Si Odin est bien le maître incontesté d'Asgard, le dieu préféré des Scandinaves est, sans aucun doute, son fils, Thor. Au point d'ailleurs que les Vikings se désignaient généralement sous le nom de « peuple de Thor ». Armé de son marteau, Mjôllnir, Thor, le tueur de géants et le guerrier par excellence, consacrait également les mariages et les naissances des hommes. Débordant d'énergie, ce géant roux, bon vivant, bon père de famille, était l'image même du « Viking moyen », ce qui explique sa popularité. Armé de son marteau magique, Mjôllnir, il était seul capable de tuer les géants de la glace, ce qui ne l'empêchera pas d'être tué par le serpent jôrmungand au Ragnarôk. Voir : Faunus, Mars
Tyr ou Tiv ou Tiwaz
Fils d'Odin et de Frigg, Tyr est le dieu de la guerre. Quand les dieux décidèrent d'attacher Fenrir, il accepta de mettre sa main dans la gueule du loup, qui la lui sectionna. Une mésaventure qui n'empêcha pas Tyr de combattre au Ragnarôk. Il y survivra et. comme Mars, se voit donc doté d'un aspect de résurgence, d'éternité. Voir : Mars, Arès, Lug
* Vali
Fils d'Odin et de Rind, une princesse Scandinave, Vali est un demi-dieu, ce qui, contrairement au monde grec, n'induit nullement qu'il doive « gagner » sa divinité comme Hercule, l'état divin primant visiblement sur l'état humain. Etant passé de l'état de nourrisson à celui d'adulte en une journée. Vali tua Hoder, son demi-frère, vengeant ainsi la mort de Balder. Comme son demi-frère Vidar, il survécut au Ragnarôk. 116
Vanes ou Vanir
Divinités de la fécondité, comme Freyr et Freyja, et plus ancienne branche des dieux, les Vanes sont des géants et des divinités de la nature.
Voir : Firbold, Formorii, Titans
Vé
Vé est le frère d'Odin et de Vili. Après avoir tué Ymir, Vé, Odin et Vili créèrent le premier homme et la première femme à partir d'un frêne et d'un orme abattus. Odin leur insuffla la vie ; Vili leur donna l'intelligence et l'émotion ; Vé leur offrit la vue et l'ouïe.
•» Vidar
Fils d'Odin et de la géante de la glace Grid, il vivait silencieux et solitaire. Son destin était de venger la mort de son père au Ragnarôk, ce qu'il fit en fracassant la mâchoire du loup Fenrir avec sa chaussure magique.
± Vili
Frère d'Odin et de Vé, il participe, avec eux, à la structuration du monde divin et humain. Walhalla
Palais des « héros morts », ces guerriers tombés au combat et choisis par Odin lui-même, le Walhalla se trouvait à Asgard, la demeure des dieux. Là, les guerriers pouvaient se préparer à l'ultime bataille sans craindre de se blesser. Quand ils ne s'entraînaient pas, ils faisaient d'immenses banquets où l'hydromel coulait à flots des pis d'une chèvre. Walkyries
L'imaginaire populaire, appuyé sur certaines
Weitere Kostenlose Bücher