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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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aussi. Il avait suivi la discussion des deux femmes et trouvait
des arguments valables des deux côtés.
    — J’apprendrai à chasser, j’apprendrai à faire l’appelant,
poursuivit le petit garçon, et quand je serai grand je prendrai Lanoga pour
compagne, je l’aiderai à s’occuper de Lorala, et de tous ses frères et sœurs,
si elle veut. Je lui ai déjà demandé, elle est d’accord. C’est la seule fille
que je connaisse qui s’en moque, que j’aie le bras comme ça, et je ne crois pas
que ça dérangera sa mère non plus.
    Ébahies, Ayla et Proleva regardèrent le jeune garçon puis
échangèrent un coup d’œil comme pour s’assurer qu’elles avaient entendu la même
chose. En fait, ce ne serait pas une mauvaise idée, surtout si cela
encourageait Lanidar à acquérir certains talents pour améliorer sa situation.
Lanoga et lui étaient tous deux de gentils enfants, étonnamment mûrs pour leur
âge. Bien sûr, ils étaient jeunes et pouvaient changer d’avis, mais, d’un autre
côté, quel autre choix s’offrirait à l’un ou à l’autre ?
    — Alors, ne donnez pas le bébé de Lanoga à une autre femme,
conclut Lanidar. Je n’aime pas la voir pleurer.
    — Elle aime vraiment beaucoup cet enfant, et la Neuvième
Caverne est prête à l’aider, souligna Ayla. Pourquoi ne pas laisser les choses
comme elles sont ?
    — Que vais-je dire à la femme qui devait la prendre ?
s’interrogea Proleva à voix haute.
    — Simplement que la mère de Lorala ne veut pas renoncer à
elle. C’est d’ailleurs la vérité : Tremeda n’est pas sa mère ; sa
mère, c’est Lanoga. Si cette femme veut vraiment un bébé, elle finira bien par
en avoir un, soit un enfant à elle, soit un autre bébé qui aura besoin d’une
mère. Les Zelandonii ont beaucoup de Cavernes et sont très nombreux. Il se
passe tout le temps quelque chose. Jamais je n’ai vu autant de
changements !
    Presque tous les membres de la Neuvième Caverne des Zelandonii
et de la Première Caverne des Lanzadonii participèrent à la grande fête
organisée en commun pour célébrer les Matrimoniales du frère du chef de l’une
et de la fille du foyer du chef de l’autre, qui étaient par ailleurs
apparentés. Il s’avéra que deux autres membres de la Neuvième s’étaient unis à
des Zelandonii d’autres Cavernes. Proleva l’apprit et veilla à ce qu’ils soient
intégrés à la célébration. Une jeune femme nommée Tishona avait pris pour
compagnon Marsheval de la Quatorzième Caverne et irait vivre avec lui. Une
autre femme un peu plus âgée, Dynoda, avait quitté la Caverne puis donné
naissance à un fils, mais elle avait rompu le lien avec son ancien compagnon et
noué une nouvelle relation avec Jacsoman de la Septième Caverne. Ils
reviendraient vivre à la Neuvième Caverne. Dynoda voulait se rapprocher de sa
mère, qui était malade.
    Des membres d’autres Cavernes vinrent aussi présenter leurs vœux
de bonheur. Levela et Jondecam, ainsi que Velima, la mère de la jeune femme et
de Proleva, passèrent une bonne partie de la journée avec les couples
nouvellement unis, ce qui fit grand plaisir à Ayla et Jondalar, à Joplaya et
Echozar. La mère et l’oncle de Jondecam vinrent également les féliciter.
    Ayla et Jondalar furent contents de voir Kimeran, qui leur était
à présent apparenté de manière lointaine par la compagne de son neveu, sœur de
la compagne du frère de Jondalar. Ayla se perdait dans ces liens complexes mais
sembla très heureuse de voir la mère de Jondecam, Zelandoni de la Deuxième
Caverne. Pour une raison quelconque, elle était ravie de rencontrer une
Zelandoni qui avait des enfants, en particulier un fils aussi amical et sûr de
lui que Jondecam.
    Janida et Peridal passèrent eux aussi une grande partie de la
journée à la Neuvième Caverne, en l’absence – très remarquée – de
la mère du jeune homme. Projetant de quitter la Vingt-Neuvième Caverne, ils
sondèrent Kimeran et Joharran pour savoir si la Deuxième ou la Neuvième Caverne
accepterait de les accueillir. Jondalar était certain que l’une ou l’autre y
consentirait. La Première en avait déjà parlé au chef et au Zelandoni de la
Deuxième. Elle estimait qu’il serait sage de séparer le jeune couple de la mère
de Peridal, au moins quelque temps. Elle ne décolérait pas contre cette femme
qui avait imposé sa présence aux jeunes gens pendant leur période d’isolement.
    Le soir, quand la fête toucha

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