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Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sidney Kirkpatrick
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bien et que Spacil obtenait sa liberté, d’autres fonds seraient débloqués à l’intention de Nacke pour la libération de Schlemmer et de Hirschfeld.
    Nacke avait pris le commandement de l’opération. Accompagné par Alter, et avec le Volksgrenadier Hirschfeld comme guide, ils s’étaient rendus en voiture à Taxenbach, au fin fond des Alpes autrichiennes. Après quelques difficultés, ils avaient rencontré les contacts de Spacil, donné le mot de passe et avaient fini par être conduits jusqu’à une ferme à Rauris, à une douzaine de kilomètres environ au sud de Zell am See. Là, sous le plancher d’une grange, on leur avait montré près d’un million de dollars en lingots d’or. Après que les contacts locaux de Spacil eurent été arrêtés, on avait fouillé les lieux et découvert près d’une centaine de milliers de dollars en billets derrière une cloison en briques dans le grenier.
    Le 18 juin, Alter, Nacke et Hirschfeld avaient chargé cette partie de la fortune de Spacil – dix-neuf sacs de pièces et de lingots d’or, trois sacs d’argent, deux boîtes de pièces et 117 752 dollars en espèces – dans une jeep avec une remorque et pris le chemin du QG du CIC à Pullach.
    Mais tout ne s’était pas produit comme prévu. Sur le trajet de retour, Alter avait perdu le contrôle de sa jeep et, gravement blessé, avait échoué dans un hôpital de Munich. La raison de la difficulté éprouvée par Alter à conduire sur les routes de montagne n’avait pas tardé à être révélée. En lui enlevant sa chemise et son pantalon à l’hôpital, on avait découvert qu’Alter portait sur lui 220 francs or, 2 780 lires or, 850 billets d’une livre anglaise, neuf bagues, quatre montres et une croix incrustée de pierres précieuses dont des diamants. Apparemment, même les officiers de renseignements américains étaient incapables de résister au butin nazi.
    Le tout était de savoir, bien sûr, quelle quantité du trésor avait été retirée en une seule mission en Autriche. Le CIC était passé à la vitesse supérieure en utilisant les contacts de Spacil, et Hirschfeld comme agent opérationnel clandestin. L’équipe, rejointe plus tard par l’ancienne secrétaire de Spacil, Gredl Biesecker, s’était avérée remarquablement performante. Deux cent mille dollars en lingots d’or avaient été retrouvés dans un deuxième endroit, et plus de deux millions au fond d’une mare peu profonde, cachés dans des greniers ou enterrés sur les bas-côtés de routes. On était loin, évidemment, des vingt millions estimés sous forme d’autres valeurs dont le CIC pensait qu’ils étaient toujours cachés.
    Mais le temps avait commencé à manquer. Spacil s’impatientait et devenait de plus en plus méfiant devant le délai mis à lui délivrer son certificat de décharge. Il avait fini par cesser complètement de parler, et avait été inculpé et enfermé dans une cellule de prisonnier de guerre à Camp Oklahoma, près de Munich, avec d’autres officiers SS de haut rang. Une fouille au corps complète avait révélé trois capsules de cyanure cousues dans ses vêtements. À la fin, il fut transféré au camp de prisonniers de Bischofswiesen, dans un château où les nazis avaient jadis incarcéré plusieurs centaines d’Anglais déportés des îles anglo-normandes de Jersey et de Guernesey. Là, les spécialistes du CIC l’avaient soumis à de très sévères interrogatoires.
    Spacil avait commencé par proclamer qu’il ne connaissait ni les endroits où étaient cachés les espèces et l’or volés, ni les noms ni l’endroit où se trouvaient ses anciens collègues. Sa langue n’avait pas tardé à se délier après d’autres interrogatoires, quand il avait été confronté avec ce que le CIC avait trouvé. Il avait alors laissé échapper des bribes d’information fascinantes et parfois incroyables. C’est au lieutenant-colonel Gutierrez qu’était revenue la tâche de les rassembler pour former

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