L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
refoulés par l’approche de l’hiver, ils retournaient de nouveau vers le sud.
Le pays d’origine des Tlavatlis, ou de la deuxième sous-race, était une île située sur la côte occidentale de l’Atlantide ; ce pays est indiqué sur la première carte par le chiffre 2. De là les Tlavatlis se dispersèrent dans l’Atlantide proprement dite, principalement vers le centre du continent, mais en remontant peu à peu au nord vers la côte qui s’étendait en face du Groenland.
C’était physiquement une race puissante et hardie, au teint rouge brun, mais de taille moindre que les Rmoahals, qu’elle chassa beaucoup plus loin, vers le nord. Ce peuple aimait les montagnes ; et ses principaux centres se trouvaient dans les parties montagneuses de l’intérieur, c’est-à-dire dans les environs de la contrée qui devint plus tard l’île de Poséïdon, ainsi que l’on peut le constater en comparant les cartes 1 et 4.
À l’époque que représente la première carte, les Tlavatlis peuplaient – comme on vient de le dire – les côtes nord du continent, tandis qu’une race mêlée venant du croisement des Tlavatlis et des Toltèques habitait les îles occidentales qui constituèrent plus tard une partie du continent américain.
Nous arrivons maintenant à la race Toltèque, ou troisième sous-race. Celle-ci atteignit un développement magnifique. Elle régna sur tout le continent de l’Atlantide pendant plusieurs mille ans, jouissant d’une grande puissance et d’un grand pouvoir matériel.
En effet, cette race était si forte et si pleine de vitalité que les croisements qui se produisirent par la suite avec les sous-races ne parvinrent pas à modifier son type, qui demeura essentiellement toltèque, et après plusieurs centaines de mille ans nous retrouvons une des plus anciennes familles de cette race régnant avec splendeur au Mexique et au Pérou, de longs siècles avant que ses descendants dégénérés fussent conquis par les tribus plus cruelles des Aztèques du Nord. Cette race avait aussi le teint rouge brun, mais ils étaient plus rouges ou mieux plus cuivrés que les Tlavatlis. Ils étaient aussi de haute taille ; celle-ci atteignait environ huit pieds à l’époque de leur développement ; avec le temps elle s’amoindrit, comme celle de toutes les races, jusqu’aux dimensions qui sont communes à l’homme aujourd’hui.
Le type était supérieur à celui des deux sous-races précédentes ; les traits étaient réguliers, bien marqués, peu différents de ceux des anciens Grecs.
Le lieu d’origine de cette race peut être indiqué, approximativement, par le point qui, sur la première carte, porte le n° 3. Il était situé près de la côte occidentale de l’Atlantide, vers le 30 e degré de latitude nord ; toutes les contrées avoisinantes s’étendant sur toute la côte occidentale du continent étaient peuplées par une race toltèque tout à fait pure. Mais, ainsi que nous le verrons plus loin, en parlant de leur organisation politique, leur territoire s’étendit par la suite sur le continent tout entier ; et c’est de leur grande capitale située sur la côte orientale que les empereurs toltèques exerçaient leur autorité presque universelle.
Ces trois premières sous-races sont connues sous le nom de « races rouges ». Il n’y eut tout d’abord aucun mélange entre elles et les quatre races qui suivirent.
Ces quatre races, bien que très différentes les unes des autres, sont appelées races « jaunes » ; cette couleur peut en effet assez bien définir le teint des Touraniens et des Mongols. Quant aux Sémites et aux Akkadiens, ils avaient plutôt le teint blanc.
Les Touraniens, qui forment la quatrième sous-race, étaient originaires de la côte orientale du continent, au sud des contrées montagneuses habitées par le peuple Tlavatli.
Cet endroit est indiqué sur la carte 1 par le n° 4. Les Touraniens étaient des colons venus aux temps les plus reculés ; et un grand nombre d’entre eux émigrèrent vers les contrées situées à l’orient de l’Atlantide. Ils ne dominèrent jamais sur le continent, bien que quelques-unes de leurs tribus et quelques familles de cette race soient devenues très puissantes.
Les grandes régions centrales du continent situées à l’ouest et au sud de la contrée montagneuse habitée par les Tlavatlis n’étaient pas leur domaine exclusif, car ils partageaient ces contrées avec les Toltèques.
On parlera
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