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Marguerite

Marguerite

Titel: Marguerite Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Louise Chevrier
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Saint-Hilaire. De même, la montagne de « Boucherville » est l’actuel mont Saint-Bruno.
    La PETITE RIVIERE : La rivière des Morales, ou de Moral, devient rivière de Montréal dans le parler populaire. Depuis les années 1970, elle porte le nom de rivière L’Acadie. Cette rivière traverse une bonne partie de la Montérégie, entre Laprairie et Chambly, et se jette dans le bassin de Chambly. Dans les documents, on la retrouve sous les noms de : la petite rivière, la petite rivière de Chambly ou, plus souvent, la petite rivière de Montréal. A la fin du xxe siècle, les vieux résidants de la région lui donnaient encore ce nom. Le chemin de la Petite Rivière du roman est l’actuelle rue De Salaberry qui traverse les municipalités de Chambly et de Carignan.
    RIVIERE CHAMBLY : Cette rivière n’est nulle autre que la rivière Richelieu.
    POINTE-OLIVIER: Nous avons choisi d’utiliser ce toponyme pour désigner ce qui est aujourd’hui la municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu. La paroisse de la Conception de la Pointe-Olivier aura plusieurs variantes avant d’être placée sous le patronage de saint Mathias, en 1809, mais l’appellAion Pointe-Olivier a per-duré longtemps au début du xixc siècle.

    ALEXANDRE TALHAM, CHIRURGIEN, MEDECIN ou DOCTEUR EN MEDE-CINE ? : A l’époque de Talham, les termes sont flottants. Les anciens chirurgiens militaires, qui parfois étaient des anciens chirurgiens barbiers ou chirurgiens navigants, pratiquent un métier qu’ils apprenent par apprentissage, mais possèdent aussi une formation supérieure aux autres. Au début du xixe siècle, ces hommes de l’Art iront parfaire leur savoir { l’université. Le terme
    « chirurgien » glisse vers celui de « médecin ». Après l’ordonnance de 1788 qui oblige tous les praticiens de la médecine à obtenir une licence, dans tous les actes notariés et dans le registre paroissial, Joseph-Alexandre Talham se désigne comme «docteur en médecine» et non plus comme «chirurgien», un comportement qui est typique de son époque.
    HUMEURS : Médecine des humeurs. [ l’époque où vivent nos personnages, la médecine des humeurs a toujours cours. L’équilibre des quatre humeurs (sang, lymphe, bile noire, bile jaune), est gage de santé. Lorsqu’il y a déséquilibre, on pratique la saignée, on donne une purgation ou des vomitifs. Cette médecine est en pleine évolution au début du xixe siècle.
    Le MARIAGE: Joseph-Alexandre Talham et Marguerite Lareau se sont mariés le 16 février 1803 à Saint-Joseph-de-Chambly.
    Marguerite allait avoir dix-huit ans en mars et elle était enceinte de trois mois. Le docteur Talham était veuf depuis 1796. Melchior Talham est né le 26 août 1803. Le docteur était-il le vrai père de cet enfant ? Personne ne peut répondre à cette question. Melchior Hertel de Rouville était témoin à ce mariage.
    L’histoire de Marguerite Lareau et de Joseph-Alexandre Talham a été inspirée par des personnages qui ont vécu à Chambly
    { l’époque où se déroule le roman. Leur histoire, comme celle de leurs contemporains, dort dans les pages des vieux registres paroissiaux et les greffes des notaires du Québec ancien. Outre Melchior Talham, né le 26 août 1803, ce couple aura quatre autres enfants: Eugène (1806), Charles-Napoléon (1810), Marie-Anne (1812), Norbert (1814) et Agnès, dite Caroline (1822).
    JEAN-BAPTISTE BEDARD : Il est titulaire de la cure de Chambly de 1804 à 1817. Nous avons devancé son arrivée à Chambly en 1802, afin de nous assurer d’être en compagnie de ce curé si aimable tout au long de l’histoire.
    MONSIEUR BOILEAU: René Boileau père (1754-1831), premier député du comté de Kent (Chambly), époux de Marie Josèphe Antoinette de Cannes de Falaise. A distinguer de son fils, le notaire René Boileau (1779-1842), futur patriote. René Boileau père peut être considéré comme le premier écrivain de Chambly.
    Il laisse des Carnets que son arrière-arrière-petit-fils, Gustave Alfred Drolet a publié en partie dans Zouaviana.
    Ma CHERE FALAISE : Décès de ma chère Falaise note Boileau dans ses
    Carnets le 31 mai 1819. À remarquer que les femmes mariées de cette époque utilisent toujours leur nom de jeune fille dans les documents, auquel elles ajoutent parfois (mais pas toujours) celui de leur mari. Par contre, chez les anglophones, dès le mariage, le nom de jeune fille d’une femme disparaît définitivement.
    OVIDE DE ROUVILLE : Les amateurs

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