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Marie Leszczynska

Marie Leszczynska

Titel: Marie Leszczynska Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Anne Muratori-Philip
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appartements du dauphin, à Versailles.
    6 -
    C’est un titre très usité à la cour du roi Stanislas qui utilise des « teinturiers » pour corriger ses tableaux et ses écrits. Le plus célèbre est le chevalier de Solignac qui suit le roi de Pologne depuis Dantzig. Il a préparé l’édition des OEuvres du philosophe bienfaisant .
    7 -
    Paul d’Albert de Luynes
(1703-1788), comte de Montfort. Il sera archevêque de Sens en 1753 et cardinal en 1756.
    8 -
    À sa mort, Marie Leszczyńska a légué ces panneaux à la comtesse de Noailles, sa dernière dame d’honneur. Louis XV a souhaité que les Noailles édifient un pavillon dans leur hôtel parisien pour ces peintures. Coût de la construction : dix mille livres. En dédommagement, Monsieur de Marigny, directeur des Bâtiments, leur a donné toutes les boiseries, les glaces et les meubles qui garnissaient le cabinet. Quand la comtesse est devenue duchesse de Mouchy, les peintures de la reine ont été transférées dans son château de Mouchy.
    9 -
    Fille de François Couperin, Marguerite-Antoinette est ordinaire de la musique de Chambre. Elle a succédé à son père dans la charge de maître de clavecin des enfants de France.
    10 -
    Ancien instrument à vent en bois et à anche double en forme de J.
    11 -
    Ce qui correspond au mezzo-soprano actuel.
    12 -
    Lettre de Léopold Mozart à la famille Hagenauer, restée à Salzbourg, citée par Philippe Beaussant, Les plaisirs de Versailles , pp. 157-160.
    13 -
    La piété de la reine est longuement évoquée dans le chapitre XVI.
    14 -
    Marie Leszczyńska regrette de ne pouvoir se trouver au château de Dampierre chez ses amis Luynes. Elle évoque le vieux chien du duc qui ronfle bruyamment.
    15 -
    Correspondance adressée au président Hénault
entre 1757 et 1760. Catalogue de vente de l’étude Robert Millon, N o 57. Drouot, 12 décembre 1995.
    16 -
    Casanova , Histoire de ma vie , t. 1, p. 588.
    17 -
    Lettre du 13 août 1757 , Lettres inédites du roi Stanislas à la reine Marie Leszczyńska , p. 24.

XVI
    LA REINE TRÈS CHRÉTIENNE
    P
    our les esprits chagrins du siècle de Louis XV, Marie Leszczyńska est une dévote égarée à la cour. Influencés par l’évolution des moeurs et des principes que leurs souverains bafouent allégrement depuis plusieurs générations, ils oublient tout bonnement que, dans une monarchie catholique, la reine se doit d’incarner la piété. La fille de Stanislas assume parfaitement son rôle avec, toutefois, une pointe d’exagération probablement héritée de son éducation polonaise.
    En dépit d’une enfance agitée dans le sillage de Stanislas, Marie a pu suivre l’enseignement des jésuites. Car ils étaient attachés à cette famille où la religion réglait les rapports sociaux et rythmait toute l’existence, ponctuée d’offices, de prières publiques, de pèlerinages et de visites pieuses. Elle a ainsi appris la tolérance, règle de conduite appliquée par tous les Leszczyński. Elle n’a pas non plus oublié la mise en garde paternelle : « Le trop de dévotion mène au fanatisme ; le trop de philosophie à l’irréligion [1] . »
    Marqués par les habitudes religieuses de leur Pologne natale, le père et la fille accordent aussi beaucoup d’importance à la piété mariale. D’un commun accord, Stanislas fixe toujours son séjour à Versailles selon le calendrier marial : il quitte la Lorraine après le 15 août pour rentrer la veille du 8 septembre, afin de célébrer l’Assomption et la Nativité de la Vierge à Notre-Dame de Bon-Secours, aux portes de Nancy.
    Prier debout, les bras en croix
    Au début de son mariage, la reine assiste à trois messes chaque matin, mais on lui fait rapidement comprendre qu’elle perturbe le fonctionnement de la cour. Elle se contentera donc, ensuite, d’assister à un office privé à huit heures du matin, puis à la messe quotidienne dont l’horaire varie selon l’emploi du temps du roi. En revanche, elle n’abandonne pas la coutume polonaise, particulièrement démonstrative, qui consiste à prier debout, face au tabernacle, les bras en croix.
    Les jeûnes et abstinences ont une importance capitale. Pas question d’y déroger ! Chaque fois qu’elle doit faire ses dévotions, Marie oublie sa gourmandise légendaire, s’enferme dans ses appartements et brille par son absence à la cour. À partir de 1752, la dauphine et Mesdames suivent son exemple ; et le duc de Luynes de préciser que c’est

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