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No Angel

Titel: No Angel Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jay Dobyns
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que ça ne s’était pas produit cette fois, mais JJ et moi on raconta ce qui nous était arrivé en novembre. Ils répondirent qu’ils en avaient entendu parler. D’une voix sifflante, Teddy déclara :
    — Je les ai à l’œil, tu sais. On essaie de démarrer ici et on veut pas faire de putains d’ennuis à personne, mais on veut aussi qu’on nous respecte, tu vois ?
    Bobby ajouta :
    — De toute façon, Bird, si tu as des ennuis avec eux, même une contravention, avertis-nous.
    Je répondis d’accord.
    Je racontai que la création du chapitre de Mohave Valley posait des problèmes à Smitty et que je voulais en parler à Joby.
    — T’emmerde pas avec cette connerie, dit Bobby. C’est bien que Smitty se confie à toi, mais c’est pas tes affaires.
    Je répondis d’accord.
    Teddy sourit.
    — Ils sont tous verts, tu peux me croire.
    Je lui demandai ce qu’il entendait par là.
    — Je veux dire qu’ils sont jaloux parce que tu es venu chez nous.
    Bobby ajouta :
    — C’est vrai. Mais n’en parle à personne, hein ?
    Une nouvelle fois, je répondis d’accord.
    Le lendemain, il y eut une nouvelle réunion réservée aux membres. J’arrivai en avance en compagnie de Timmy et Pops, me dirigeai vers Teddy avec une enveloppe contenant cinq cents dollars. Alors que je n’étais pas encore assez près pour la lui donner, il aboya :
    — Qu’est-ce que c’est que ces saloperies ?
    Il montra mes pieds.
    Je portais des tongs.
    — Je pue des pieds, Teddy, faut que je les aère.
    — Rien à foutre. Qu’est-ce que tu crois que c’est, un putain de hobby ? Un truc qu’on fait pour se distraire ? Non. Débarrasse-toi de ces putains de saloperies. Si je te revois avec, je t’envoie acheter des Tampax et des poupées Barbie. Enfin, Bird, des tongs   ?
    Je réfléchis à cette protestation véhémente et résolus de porter des bottes plus souvent, ne serait-ce que pour ne plus avoir à l’entendre.
    Je lui tendis l’enveloppe dans l’espoir que son humeur s’améliorerait.
    Il la prit, la tenant comme un morceau de papier hygiénique usagé.
    — J’accepte, Bird, mais tu peux pas acheter ton entrée dans le club.
    — Je sais, Teddy, je fais ce qui me semble bien, c’est tout. Les armes de Big Lou nous ont rapporté beaucoup d’argent. Je croyais que ça te ferait plaisir.
    — Ça me fait plaisir, merci.
    — En plus, Teddy, je voudrais pas devenir membre si je pouvais le faire en payant.
    Timmy et Pops dirent qu’ils partageaient mon point de vue et Teddy répondit OK.
    Bobby nous demanda ensuite d’aller leur chercher des sandwichs chez Subway. Teddy fourra l’enveloppe dans sa poche revolver et grogna :
    — Ouais. J’ai faim. Subway est une bonne idée. Je veux un sandwich au jambon avec du provolone, de la laitue… et des tomates si elles sont rouges. S’il y a du blanc ou du vert, ou si elles sont farineuses, laisse tomber. Et de la moutarde brune, pas cette putain de saloperie jaune. Pas de putain de mayo.
    Bobby dit qu’il avait changé d’avis et qu’il voulait un hamburger avec un milkshake au chocolat. Il ajouta qu’il faudrait qu’on les prenne ailleurs, peut-être au TGI Fridays. Joey n’était pas arrivé mais ils nous chargèrent de lui rapporter une petite salade, sans sauce, parce qu’il faisait « une connerie de régime ». Alors que nous partions, Teddy cria :
    — Et des boissons.
    On alla chercher les commandes et on revint. En mangeant son sandwich, Teddy remarqua :
    — Bon boulot pour la moutarde.
    Bobby but son milkshake bruyamment et dit :
    — Ouais, hangarounds, c’est de la bonne marchandise. Vous méritez quelques bières.
    On alla en chercher dans le frigo. Joey arriva, ils lui donnèrent sa salade, achetée également à Subway, et se moquèrent de lui. Il n’en tint pas compte et dit que c’était en fait ce qu’il voulait. Il alla prendre de la sauce dans le frigo et en ajouta plein dans sa salade. Il ne nous remercia pas. On nous ordonna d’aller sécuriser le périmètre.
    On patrouilla le long de la clôture. Dehors, Pops nous dit qu’il avait passé leurs pailles sur sa queue. On s’efforça de ne pas rire trop fort.
    On alla à Phoenix le 3 mai et on passa deux jours à mettre le travail administratif à jour. Gwen téléphona et me demanda de tondre la pelouse. Rien n’allait plus entre nous… je ressemblais de plus en plus à un motard et, alors que je lui répétais qu’elle se faisait des idées,

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