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Robin

Robin

Titel: Robin Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Stephen R. Lawhead
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l’hanter*.
    — L’apparition, confirma
Cécile. Tout le monde en parle.
    — On ne parle que de ça, affirma Thérèse en hochant gravement la tête.
    — De quoi s’agit-il ?
s’enquit Mérian.
    — Vous n’êtes pas au
courant ? s’étonna Cécile, frissonnant presque du plaisir de pouvoir le
raconter à nouveau. Vous n’en avez pas entendu parler ?
    — Je vous l’assure, répliqua
Mérian. Qu’est-ce que c’est que cette apparition ? »
    Avant que la jeune femme ne puisse
lui répondre, le chambellan du baron convia les invités à se mettre à table.
« Asseyons-nous à côté, suggéra gentiment Cécile.
    — Oh, oui, s’il vous plaît,
joignez-vous à nous, roucoula sa sœur. Nous vous raconterons tout. »
    Mérian était sur le point
d’accepter leur invitation quand sa mère la héla. « Viens par ici, ma fille.
Nous sommes conviés à la table du baron.
    — J’ai le choix ? demanda
Mérian.
    —  Certainement pas* ,
intervint Cécile. Vous devez y aller. C’est un très grand honneur*.
    — Exactement, confirma sa
mère.
    — Mais ces dames m’ont
aimablement proposé de m’asseoir avec elles, répliqua Mérian.
    — Comme c’est gentil de leur
part. » Dame Anora gratifia les deux jeunes femmes d’un sourire guindé.
« Peut-être sont-elles capables de comprendre la situation. Tu pourras
toujours les rejoindre plus tard si tu le souhaites. »
    Mérian marmonna de hâtives excuses
à l’intention de ses nouvelles amies, puis suivit sa mère jusqu’à la table
surélevée où son père et son frère avaient déjà pris place. Il y avait bien
d’autres nobles – tous ffreincs, accompagnés de leurs épouses aux bijoux
resplendissants – mais on avait donné à son père la place située à la
droite du baron. Anora s’assit à côté de son mari, Mérian auprès de la baronne,
à la gauche de Neufmarché. Au grand soulagement de la jeune femme, dame Sybil
se trouvait à une extrémité de la table, entourée de nobles ffreincs dont deux
semblaient plus que désireux d’engager la conversation avec la distante
damoiselle.
    Dès que les derniers convives
eurent trouvé place aux autres tables, le baron leva sa coupe d’argent et,
d’une voix forte, déclara : « Seigneurs et gentes dames ! Paix
et joie en cette journée de célébration en l’honneur de ma femme, qui est
revenue sans encombre de son séjour en Normandie. Bienvenue à vous tous !
Que le festin commence ! »
    Ledit festin débuta pour de bon
avec l’apparition de dizaines de plats sur lesquels s’empilaient de la viande
rôtie, du pain et des saladiers de légumes cuits. Des serviteurs apportèrent
des pichets et commencèrent à remplir les coupes de vin.
    « Je ne crois pas que nous
ayons été présentées », dit la baronne en tendant sa coupe. Avec sa robe
de samit argenté, elle ressemblait à quelque créature taillée dans la glace.
« Je suis la baronne Agnès.
    — Paix et joie, ma dame. On
m’appelle Mérian. »
    Le regard de la femme se teinta
soudain d’une troublante sévérité. « La fille du roi Cadwgan, oui, bien
sûr. Je suis ravie que votre famille ait pu se joindre à nous aujourd’hui. Vous
appréciez votre séjour ?
    — Oh oui, baronne, énormément.
    — Je suppose que ce n’est pas
la première fois que vous venez en Angleterre ?
    — Mais si, répondit Mérian. Je
n’étais jamais venue à Hereford. En fait, je n’étais jamais descendue au sud
des Marches.
    — Vous trouvez cela agréable,
j’espère ? » La baronne attendit sa réponse en la fixant avec une
intensité presque malicieuse.
    « C’est merveilleux, répondit
Mérian, de plus en plus mal à l’aise.
    —  Bon* », opina
dame Agnès. Elle parut alors perdre tout intérêt pour la jeune femme.
« Excellent. »
    Deux aides de cuisine arrivèrent à
ce moment-là avec un tranchoir garni de viande qu’ils déposèrent devant le
baron. Un autre domestique apporta de petits saladiers en bois qu’il plaça
devant chaque convive. Les hommes présents à la table sortirent leur couteau de
leur ceinture et entreprirent de découper la viande. Les femmes attendirent
patiemment qu’un serviteur en apporte à celles qui n’en avaient pas encore.
    De nouveaux tranchoirs apparurent
sur la table, encore et encore, de même que des plateaux de pain et des
soupières remplies de légumes au beurre fumants et de plats que Mérian ne
reconnaissait même pas. « Qu’est-ce que

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