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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Léo Ferré
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Grimau qui te la rapport e
     
    Franco la muert e
     
    Tu couches avec un’ Pénélop e
    Qui tisse un suaire en bas d’l’Europ e
    Sur cette Espagne que tu stoppe s
    En attendant qu’elle te chop e
     
    L’important pour toi c’est qu’ça dur e
    Toi tu fais pas d’littératur e
    T’es pas Lorca t’es sa ratur e
     
    Franco la muert e
     
     
    Vienne le temps des poésie s
    Qui te videront de ton li t
    Quand nos couteaux feront leur ni d
    Au cœur de ta dernière nui t
     
    Cette nuit de la désirad e
    Vers l’aube claire des grenade s
    Et l’Espagne des camarade s
     
    Espana la vida…

ALLENDE
    Ne plus écrire enfin attendre le signa l
    Celui qui sonnera doublé de mille octave s
    Quand passeront au vert les morales suave s
    Quand l e Bien peignera la crinière du Ma l
     
    Quand les bêtes sauront qu’on les met dans des plat s
    Quand les femmes mettront leur sang à la fenêtr e
    Et hissant leur calice à hauteur de leur maîtr e
    Quand elles diront « Bois en mémoire de mo i »
     
    Quand les oiseaux septembre iront chasser les con s
    Quand les mecs cravatés respireront quand mêm e
    Et qu’il se chantera dedans les hachélème s
    La messe du granit sur un autel béto n
     
    Quand les voteurs votant se mettront tous d’accor d
    Sur une idée sur rien pour que l’horreur se tais e
    Même si pour la rime on sort la Marseillais e
    Avec un foulard rouge et des gants de chez Dio r
     
    ALORS NOUS IRONS RÉVEILLE R
     
    ALLEND E
     
    Quand il y aura des mots plus forts que les canon s
    Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brève s
    Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêve s
    Parce que de nos rêves lèvera la moisso n
     
    Quand les tueurs gagés crèveront dans la soi e
    Qu’ils soient Président ci ou Général de ç a
    Quand les voix socialistes chanteront leur parti e
    En mesure et partant vers d’autres galaxie s
     
    Quand tes amants cassés se casseront vraimen t
    Vers l’ailleurs d’autre part enfin et puis commen t
    Quand la fureur de vivre aura battu son temp s
    Quand l’hiver de travers se croira au printemp s
     
    Quand de ce Capital qu’on prend toujours pour Mar x
    On ne parlera plus que pour l’honneur du titr e
    Quand le Pape prendra ses évêques à la mitr e
    En leur disant : « Latin ! Porno ou non, je tax e »
     
    Quand la rumeur du temps cessera pour de bo n
    Quand le bleu relatif de la mer pâlir a
    Quand le temps relatif aussi s’évader a
    De cette équation triste où le tiennent des con s
    Qu’ils soient mathématiques avec Nobel ou no n
    C’est alors c’est alors que nous réveilleron s
     
    ALLEND E

WORDS… WORDS… WORDS…
    Et qu’ont-ils à rentrer chaque année les artiste s
    J’avais sur le futur des mains de cordonnie r
    Chaussant les astres de mes peaux ensemellée s
    La conscience dans le spider je mets les voile s
    Et quarante millions de mètres de tailleu r
    Prenaient la taille à la putain de Galilé e
    La terre à bu le coup et penche du Tropiqu e
    Elle reste agrippée à mon temps cellulair e
    Je déchargeais des tombereaux de souvenir s
    Nous étions une histoire et n’avions rien à dir e
    Moi je prendrai la quatrième dimensio n
    Pour trisser dans l’azur mes jambes migratrice s
    Le mur instantané que je dresse à la Chin e
    Mao c’était le nom de ce Viking flaman d
    Le tissu d’esquimau vieillit beaucoup plus vit e
    Des plaies sur des grabats du Chili à Lisbonn e
    S’exténuaient en équations de cicatrice s
    Le malade concret et l’interne distrai t
    Sont allés boire un pot au Café de la Morgu e
    Des vieillards le chéquier à la main à la banqu e
    Faisaient des virements de testicules abstrait s
    L’embryon vaginé derviche dans le manqu e
    Un pavot est venu l’asperger cette nui t
    Mon berceau féodal et mes couilles gothique s
    Des faux-nez des trognons des tissus ajouté s
    Fondaient sous les sunlights de l’Opéra Comiqu e
    La Standard Oil prend du bidon et du gin fiz z
    La fièvre est descendue ce soir à Mexic o
    Ô ce parfum diapré dans la nuit des cigale s
    Dans une discothèque on a mis des barreau x
    Les fenêtres s’en vont de la gorge et du squal e
    Ça sent la perfection dans ces rues amputée s
    Saint-Denis c’est un saint au derrière doubl é
    La fièvre est descendue ce soir dans un borde l
    Et fallait voir comment ça soufflait dans la cal e
    Il y a partout des cons bordés d’oiseau x
    Comme des lettres cheminant en parchemi n
    Nightingale Ô chansons crevées à minuit trent

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