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Toute l’histoire du monde

Titel: Toute l’histoire du monde Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean-Claude Barreau , Guillaume Bigot
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Allemands occupèrent les Balkans, Yougoslavie et Grèce, y refoulant les troupes anglaises. Les parachutistes hitlériens sautèrent sur l’île de Crète et s’en emparèrent
    après des pertes inouïes (les paras ne sont pas faits pour des actions de masse ; on le Constatera plus tard à Arnhem). La Méditerranée n’était plus sûre pour la Navy…
    Les Allemands, un an après la campagne de France, en mai 1941, paraissaient invincibles. L’Angleterre, sauvée par la mer, restant inviolée dans son île.
    Le 22 juin 1941, le Führer déclencha l’opération Barbarossa pour envahir l’URSS. Ceux qui avaient lu Mein Kampf savaient qu’il le ferait. Staline fut totalement pris au dépourvu. Le dictateur russe n’avait pas d’état d’âme avec le national-socialisme, auquel son régime (à l’exception du délire raciste) ressemblait beaucoup. Avec Hitler, il avait partagé Pologne et pays baltes. Les trains russes, emplis de blé ou de pétrole, continuaient de rouler vers l’Allemagne en juin 1941. Même un gangster peut être trompé par plus gangster que lui !
    L’Armée rouge fut complètement écrasée, laissant à l’ennemi des millions de prisonniers. La campagne de France se répétait. L’immensité seule sauva la Russie, dont Clausewitz a dit qu’elle est « inconquérable ». Cependant, les Panzer fonçaient vers Moscou. Après des jours de silence et de déprime, Staline parla à la radio. Il ne s’agissait plus de communisme ni de camarades ; il demandait à ses chers frères de sauver la Sainte Russie de l’invasion des Teutoniques. Les Allemands furent arrêtés à quelques kilomètres de Moscou par l’hiver russe et la contre-attaque des troupes sibériennes que Staline (sachant que le Japon ne bougerait pas) fit venir d’Extrême-Orient.
    Le 7 décembre 1941 se produisit un événement plus surprenant encore : sans déclaration de guerre, le Japon anéantit la flotte américaine rassemblée dans la base de Pearl Harbor, aux îles Hawaii (à l’exception de trois porte-avions en patrouille). Les avions nippons, ayant décollé avant l’aube du pont de dix porte-avions, envoyèrent les cuirassés américains par le fond.
    Les Anglais avaient déjà, en juin, fait alliance avec les Soviets. « Pour vaincre Hitler, je suis prêt à m’allier avec le diable », avait dit Churchill.
    Là, ce sont l’Italie et l’Allemagne nazie qui déclarèrent la guerre aux États-Unis. On vit paraître des sous-marins allemands (les fameux U-Boote) devant Manhattan.
    Sur le pont du principal porte-avions japonais, un cocktail était offert aux valeureux aviateurs par les marins. L’amiral nippon restait silencieux. Un jeune pilote lui demanda pourquoi, après une si brillante victoire, il paraissait soucieux. L’amiral lui répondit : « Nous avons réveillé le dragon et nous ne savons pas quand il se rendormira. »
    Cependant, comme Staline, le président Roosevelt avait été pris au dépourvu. Les légendes selon lesquelles il aurait sciemment laissé couler sa flotte sont ridicules. Tout prouve que les États-Unis (même si, dans son for intérieur, Roosevelt souhaitait le contraire) ne voulaient pas la guerre. Le Président avait été réélu sur un programme pacifiste. L’isolationnisme était de tradition ; un sondage récent a souligné l’importance du peuplement allemand. Le puissant lobbying des Américains d’origine allemande, extrêmement nombreux, poussait les Américains à plébisciter la neutralité. La firme IBM fournissait des cartes perforées aux SS, et les grands-pères Bush comme Kennedy faisaient de fructueuses affaires avec l’Allemagne. Mais, pris à la gorge, les Américains, patriotes, ne pouvaient que se défendre. Ils sauront mourir pour l’Amérique.
    La flotte américaine anéantie, les plus beaux cuirassés anglais et hollandais envoyés par le fond, la flotte nippone régnait sur les océans Pacifique et Indien. Elle parut devant Ceylan et Bombay. On l’attendit à Madagascar. Si les Japonais avaient débarqué en Californie, qui aurait pu s’y opposer ? Les États-Unis étaient en péril de mort. De fait, la seule nation dont ils aient jamais eu peur est le Japon. Les Japonais n’eurent pas cette audace préférant conquérir le Sud-Est asiatique, Philippines, Malaisie et Indonésie, dont ils chassèrent Américains, Hollandais et Anglais. Ils se présentaient comme des libérateurs, champions de la lutte des peuples de couleur

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