Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Carnac ou l'énigme de l'Atlantide

Carnac ou l'énigme de l'Atlantide

Titel: Carnac ou l'énigme de l'Atlantide Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
Vom Netzwerk:
Haute-Sève, non loin
de Saint-Aubin-du-Cormier, toujours en Ille-et-Vilaine, quatre menhirs sont
orientés du nord-ouest au sud-est, avec deux autres menhirs aux environs
immédiats. En forêt de Fougères, un curieux spectacle est constitué par ce qu’on
appelle le Cordon des Druides. Il s’agit de 80 blocs de quartz qui s’étendent, en
une seule file, sur 300 mètres de long. Les blocs ont de un à deux mètres de
hauteur ; l’orientation est également nord-ouest sud-est. Mais on s’est
demandé si ce n’était pas tout simplement un filon de quartz affleurant sans
aucune intervention humaine.
    Dans les Côtes-du-Nord, sur le territoire de Pleubian, à
Poul-ar-Varkez, près du Port de la Chaîne, on trouve une file de trois menhirs
debout accompagnés de blocs couchés. L’ensemble se répartissait dans un talus
orienté à peu près est-nord-est ouest-sud-ouest. Et à Pleslin, on a dénombré
cinq files comprenant 65 menhirs. Mais c’est surtout dans le
département du Finistère que se remarquent le plus de vestiges d’alignements.
    Dans le Léon (Nord-Finistère), il y a plusieurs séries de
files qui sont vraisemblablement les restes d’ensembles plus importants : c’est
le cas à Trémazan et à Penfoul en Landunvez, ou encore à Saint-Ourzal et à Troanigou
en Porspoder. À Plouguin, il ne subsiste plus que le menhir de Locmajan, d’une
hauteur de six mètres, seul rescapé d’une file de blocs allant vers
Castellourou, laquelle file était coupée par une autre qui allait vers le
menhir de Lannoulouarn, aujourd’hui disparu. On sait qu’à Plougastel-Daoulas
existaient plusieurs alignements qui ont été détruits : la culture des
fraises est passée avant le respect des monuments. À l’est du Mont-Saint-Michel
de Brasparts, en plein cœur des Monts d’Arrée, on peut encore voir un groupe
nommé An Eured Ven (« la noce de pierre »), où a été localisée
une légende de danseurs maudits. Ce groupe dépasse la vingtaine de pierres
alignées est-ouest. Dans la presqu’île de Crozon, les ensembles de Leuré et de
Raguenès semblent avoir compris deux files perpendiculaires de menhirs, mais
ils ont été entièrement détruits. Dans cette même presqu’île, à Lostmarc’h
(« la queue de cheval »), on a les ultimes vestiges d’un groupe de
onze pierres encore en place sur trois files parallèles. Mais, dans cette
région, ce sont les alignements de Lagatjar, sur le territoire de Camaret, qui
offrent le plus d’intérêt, car ils ont été restaurés entre les deux guerres
mondiales. Ils comportent quelque 65 menhirs qui s’étendent sur une file
principale coupée par deux files transversales. En avant des alignements, se
trouve un dolmen appelé la « Pierre du Conseil ». Actuellement, l’ensemble
se prolonge sur 200 mètres, mais il est certain que ce qu’on voit n’est qu’une
petite partie d’un grand ensemble qui devait occuper une surface quatre fois
plus importante.
    Dans la péninsule de Cornouaille dite « du Cap » (le
Cap Sizun), et dans le pays Bigouden, les vestiges sont également nombreux
malgré les destructions et les remembrements. À Kerfland en Plomeur, trois
menhirs jalonnent une ligne sud-sud-est nord-nord-ouest. Ils ont une hauteur de
trois à quatre mètres. Sur le territoire de Penmarc’h , mais à
proximité de Plomeur, entre le moulin de la Madeleine et Lestriguiou, au siècle
dernier, on avait compté 600 pierres rangées en quatre files. Or, vers 1900, on
n’en comptait plus que 200. Il n’en subsiste actuellement que des débris. Cependant,
les documents prouvent l’importance de l’ensemble, ce qui est un exemple
caractéristique de ce qui s’est passé au cours des siècles : autrefois, le
nombre d’alignements devait être considérable sur la péninsule armoricaine.
    Les Montagnes Noires, partagées aujourd’hui entre le
Finistère et le Morbihan, présentent encore quelques vestiges. Sur le versant
nord, on trouve, à Saint-Goazec, une file de menhirs dite Tri-Men (les « trois
pierres ») et une autre file, celle de Croas-an-Teurec, avec encore trois
pierres debout et plusieurs blocs couchés. Sur la commune de Spézet, c’est tout
un ensemble qui a été peu à peu détruit, y compris des menhirs portant des
cupules. Sur la pente sud des Montagnes Noires, les trois menhirs de Guernagoué
en Roudouallec n’ont pas survécu au remembrement.
    Le département de la Loire-Atlantique, dont le sol a été
travaillé et

Weitere Kostenlose Bücher