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Comment vivaient nos ancêtres

Comment vivaient nos ancêtres

Titel: Comment vivaient nos ancêtres Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean-Louis Beaucarnot
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barrières naturelles contre les microbes, et que les « croûtes de lait » étaient soigneusement conservées.
    Retrouvez enfin les bons gestes de vos aïeux, gestes pleins de raison et éventuellement teintés d’un rien de superstition. Gardez-vous de porter un enfant au-dessus d’une table : cela l’empêcherait de grandir ! Gardez-vous aussi, s’il a le hoquet, de le lui faire passer : c’est là un signe qu’il « profite ». Ne lui coupez pas non plus les ongles avant son premier anniversaire et prenez bien soin, alors, d’en enterrer les rognures.
    En Provence, cette première coupe des ongles était même faite sous un rosier, pour garantir une jolie voix à l’enfant.
    Dans la région de Metz, la coutume voulait que ce soit la mère qui s’en charge seule, avec ses dents (!), et le plus tard possible, au risque, sinon, de le voir devenir voleur…
    Et puis, n’oubliez ni les berceuses d’antan – Fais dodo, Colin mon p’tit frère ou le fameux P’tit Quinquin –, ni les saines histoires de croque-mitaines, pas plus que les anciennes répliques empruntes de philosophie et d’ironie et permettant tout à la fois d’éduquer et de rassurer efficacement les enfants. À celui qui s’est écorché, dites-lui ainsi : « Le cuir est cher, cette année, heureusement que le tien repousse ! ». Dites à l’enfant qui a souvent faim : « Mange ton poing, et garde l’autre pour demain ! ». À celui qui saigne : « C’est ça qui nous fra du bon boudin ! ».
    À celui qui s’est cogné : « T’inquiète pas, t’le sentiras plus quand tu t’marieras ! ». La sagesse, en effet, ne doit-elle pas être insufflée dès le plus jeune âge ? À vous d’y songer, et d’en prendre graine…
    Le bon « truc » pour avoir la paix
    Votre gamin vous empêche de lire le journal ou de vous refaire une beauté, optez pour un truc extra qui, même s’il n’a jamais été breveté, démontre régulièrement sa totale efficacité.
    Je veux parler du « clou à bébé ». Celui-ci pleure-t-il ?
    Vous embarrasse-t-il ? Faites comme vos aïeules : pendez-le à un clou, solidement fiché dans le mur, voire mettez-le dans une sorte de boîte, elle aussi bien scellée audit mur.
    Le résultat sera immédiat : bébé apprendra la patience, et vous aurez la paix. Ne croyez surtout pas que j’exagère : des gravures anciennes montrent ces techniques rustiques, mais ô combien ingénieuses et pratiques, et qui, à ces époques, ne conduisaient nullement l’enfant chez le psychologue…

Fiche n o  6
    Passez l’été
à la manière de vos ancêtres
    C ’est très certainement en été que revivre la vie de vos ancêtres vous sera le plus facile. Il vous suffira seulement de vous passer de quelques objets ou de supprimer quelques habitudes.
     
    Côté habitudes, s’il fait beau et chaud, surtout, ne vous déshabillez pas ! Monsieur, ne jardinez pas torse nu ! Madame, ne sortez pas bras nus ou épaules nues. Nos ancêtres, comme nos dermatologues, n’aimaient pas le soleil et s’en cachaient le plus possible. Votre panoplie se composera donc d’un grand chapeau de paille, d’un mouchoir – de préférence à carreaux et de couleur – noué autour du cou, pour absorber la sueur, ainsi que d’une bonne ceinture de flanelle enroulée autour de la taille, pour éviter « les chaud-et-froid » aux reins.
    Un bon bain vous tente ? Ne vous en privez pas ! Nos ancêtres le pratiquaient, mais de deux façons, à la mode rustique ou à la mode bourgeoise.
    Privilégiez le bain rustique, qui garde tout son charme et se prenait quant à lui en eau douce. L’eau de mer salée et le sable qui collaient à la peau suffisaient en fait à dissuader nos ancêtres – même ceux habitant sur les littoraux – de fréquenter la mer, ne serait-ce que parce qu’ils ne pouvaient pas ensuite prendre une bonne douche pour s’en débarrasser. En revanche, on se trempait volontiers, par temps de canicule, dans les eaux d’un étang et surtout dans l’onde d’une rivière, là où l’on était sûr d’avoir pied. Tout pudiques qu’ils aient été, nos aïeux s’y baignaient nus, ne serait-ce que parce que le sous-vêtement leur était inconnu. Ajoutons que cette opération étant avant tout considérée comme décrassante, ils n’hésitaient pas, lorsqu’ils avaient les moyens d’en avoir, à prendre un savon pour s’en frotter copieusement, même si les poissons et la flore

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