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Comment vivaient nos ancêtres

Comment vivaient nos ancêtres

Titel: Comment vivaient nos ancêtres Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean-Louis Beaucarnot
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trinquant : « À celui qui marche sur les remparts de votre cœur », à quoi la fille peut répondre : « Mon cœur n’est pas une citadelle. Il n’y a pas de sentinelle », ce qui signifiera bien sûr que la voie est libre.
    Version culinaire
    Empruntée à la Haute-Saône, une formule consistait à offrir à la belle une part de gâteau de forme phallique. Mais encore faut-il savoir le confectionner… À vous donc, éventuellement, d’en retrouver la recette précise ou d’improviser…

Fiche n o  3
    Vous vous mariez ?
Mariez-vous comme vos ancêtres !
    I ci encore, décider de prendre le temps de vivre comme nos ancêtres savaient le faire ne demandera guère de sacrifices, mais apportera en revanche des idées nouvelles et originales d’animation ou d’organisation à qui viendrait à en manquer.
     
    Même si, comme on l’a vu, les dates et saisons de mariage étaient jadis bien différentes des nôtres et si la plupart des cérémonies nuptiales avaient lieu en début de semaine et en dehors de l’été, même si l’on y invitait davantage la famille que les amis, l’on n’en savait pas moins organiser des fêtes mémorables dont les recettes, généralement fort simples, n’ont rien perdu de leur charme et peuvent être souvent facilement reprises.
    Un mariage autrefois commençait par des pleurs. La mariée était triste de quitter ses parents, qui étaient tout aussi tristes de la voir partir et chacun s’employait à en donner la démonstration publique. Un beau mariage devait donc avoir ses torrents de larmes, mais de larmes d’émotion, qui sont toujours les meilleures.
    Au cours de la journée, il était également de bon ton de casser des assiettes – pour porter bonheur –, comme on se devait – on l’a vu – de chanter et bien sûr de danser.
    À côté de tout cela, on avait aussi une foule d’habitudes, à vocation souvent pratique, au nombre desquelles nous redécouvrirons certains rites, qui pourront s’avérer très bénéfiques, et cela tout particulièrement pour le mari.
    Ainsi, durant la messe, lorsque le curé lit L’Évangile, l’époux devait mettre un pied sur la robe de la mariée pour empêcher un amoureux éconduit et jaloux de jeter un mauvais sort à son couple. Si vous voulez en profiter, arrangez-vous donc pour que la robe de la mariée ne s’arrête pas à mi-mollets.
    Mais si tel était le cas, ne désespérez pas : il vous suffira alors de prendre la précaution de verser dans ses chaussures un peu de sel, remède que l’on sait également souverain, pour déjouer tous les mauvais tours.
    Les chaussures également sont importantes. En témoigne le « jeu du soulier », pratiqué dans bien des régions et notamment en Moselle, consistant à dérober, à un moment ou à un autre, un soulier de la mariée, et à le mettre aux enchères pour forcer le marié à le racheter. Ce jeu avait l’intérêt de rendre symboliquement la mariée boiteuse afin, à l’avenir, de « l’empêcher de courir »… le guilledou, s’entend…
    Bref, autant de coutumes auxquelles nos ancêtres ont fait confiance et que l’on peut s’amuser à réintroduire dans nos mariages, quitte à mettre le soulier ou la jarretière directement aux enchères sur un bon site Internet, histoire de pouvoir s’offrir la lune de miel de ses rêves, et cela même si nos ancêtres ont totalement ignoré les voyages de noces…
    Le rite du balai : un test efficace, qui n’a rien perdu de son intérêt
    On ne saurait trop recommander de réintégrer dans le déroulé de la journée l’ancien rite du balai, rite particulièrement intéressant, en tant que test du courage de la mariée face aux tâches ménagères. Pour l’y soumettre, on avait coutume de déposer assez ostensiblement un banal balai à l’entrée de la maison dans laquelle devait avoir lieu la fête. Il suffisait ensuite d’observer les réactions de la mariée à son arrivée dans les lieux, sachant que toute bonne femme d’intérieur ne pouvait se retenir de sauter sur l’objet et de s’en servir, pour faire à son époux une démonstration édifiante de son ardeur et de son goût pour ce genre d’activité. La coutume, évidemment, peut être remise au goût du jour, de préférence avec un aspirateur, que vous placerez de même, à l’entrée du chapiteau, de la salle polyvalente ou du château loué pour la réception, plutôt qu’avec une femme de ménage ou un carnet de chèques emploi,

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