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FBI

FBI

Titel: FBI Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: David Carr-Brown
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avec son numéro de téléphone, l’adresse de son bureau et le numéro d’immatriculation de sa voiture, suivi de la date du 1 er  novembre. Il se souvient d’avoir donné ses coordonnées à Ruth Pain et comprend que Marina Oswald a relevé le numéro d’immatriculation de son véhicule quand il l’a vue s’éclipser tandis que lui-même parlait avec Ruth Pain. Hosty remet le carnet d’Oswald là où il l’a trouvé et quitte la pièce.
    Où les ennuis commencent
     
    À peine rentré au bureau, il est convoqué toutes affaires cessantes par le SAC de Dallas, Gordon Shanklin. Celui-ci l’attend en compagnie du superviseur Ken Howe et lui tend un feuillet :
    « Pourriez-vous me dire ce que c’est ? »
    James Hosty reconnaît la note anonyme que lui a laissée Lee Harvey Oswald dix jours auparavant.
    « Ce n’est rien du tout, répond James Hosty.
    – Comment ça, rien du tout ? rugit Gordon Shanklin. Cette note a été écrite par Oswald, l’assassin présumé du président des États-Unis, et Oswald l’a portée à ce bureau il y a tout juste dix jours ! Mais, bordel, que croyez-vous que Hoover va faire quand il va s’apercevoir de l’existence de cette note ?
    – Où est le problème ? Oswald m’a écrit cette note et me l’a déposée. Et alors, quel rapport ? Il n’y a pas menacé le Président…
    – Si les gens apprennent que vous avez reçu ce billet avant l’assassinat, ils vont penser que vous étiez au courant des intentions d’Oswald. Quand Hoover va l’apprendre, il va péter les plombs ! »
    James Hosty plaide sa cause : il suffit de dire la vérité pour éviter le scandale. Gordon Shanklin hésite. Il se frotte la nuque avant de donner l’ordre à son agent de dicter sur-le-champ un mémo d’explication et de le lui apporter aussitôt. Dix minutes plus tard, le SAC place le mémo et la lettre anonyme dans le tiroir de son bureau réservé aux dossiers à ne pas archiver.
    James Hosty quitte le bureau peu avant minuit, ce 22 novembre. Il n’est pas au bout de ses épreuves. Trop épuisé pour conduire, il se fait raccompagner par un collègue. Chemin faisant, celui-ci lâche la dernière bombe de la journée :
    « Il paraît que le lieutenant Jack Revill a rédigé un mémo à l’attention du chef de la police, dans lequel il dit que toi et le FBI surveilliez Lee Harvey Oswald avant l’attentat. Revill prétend que tu le lui as dit juste après l’attentat… »
    Hosty est indigné.
    « Le chef de la police a déclaré à la presse que le FBI savait qu’Oswald était en ville, et ne l’a pas prévenu. Tu sais ce que ça veux dire… »
    Hosty sait qu’il aura le plus grand mal à convaincre les médias et l’opinion que le lieutenant Jack Revill ment, et qu’il a mal interprété ses propos dans la cage d’escalier du garage de la police, voire qu’il les a délibérément déformés. Le résultat est le même : J. Edgar Hoover ne va pas être content du tout.
    Le lendemain après-midi, dans une interview, Jesse Curry, chef de la police de Dallas, affirme que le Bureau surveillait Lee Harvey Oswald depuis longtemps. Curry ajoute que le Bureau considérait Oswald comme dangereux. Plus grave, le chef de la police de Dallas laisse entendre que le FBI savait Oswald capable de tuer le président des États-Unis !
    Au cinquième étage du « Siège du Gouvernement », le téléphone sonne sur le bureau de Cartha DeLoach, responsable de la « Crime Records Division », chargée entre autres de la communication du Bureau. Les agences de presse et les télévisions demandent une réaction du FBI.
    DeLoach appelle le SAC de Dallas, Gordon Shanklin, pour écouter sa version des faits. Convaincu de la bonne foi de James Hosty, DeLoach comprend que le Bureau doit réagir sans tarder. Il rend compte à Clyde Tolson, qui le renvoie sur J. Edgar Hoover. Après avoir annoncé sa venue par un coup de fil à la fidèle Helen Gandy, DeLoach se précipite chez le « Vieil Homme ».
    Hoover est au téléphone. Cette fois, contrairement à son habitude, le Directeur ne se lève pas pour accueillir son visiteur. Il prie son correspondant de patienter.
    « Monsieur le Directeur, dit DeLoach, le chef de la police de Dallas vient d’annoncer à la télévision nationale que le FBI surveillait Oswald avant l’assassinat du Président… »
    Comme toujours aux heures les plus sombres, le Directeur affiche un visage impavide, son regard se fige et il demande

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