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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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se mit à résonner étrangement comme un lointain écho.
    " Comme tes pupilles se sont agrandies, petit frère. " Elle continuait à
    sourire et je n'éprouvais aucune inquiétude. " II n'y a presque plus de brun dans ton iris, il est presque tout noir. qu'est-ce que tu vois avec ces yeux-là ?
    - Je te vois, ma sour, dis-je, d'une voix épaisse. Mais tu n'es pas comme d'habitude. Tu es...
    - quoi ? me pressa-t-elle.
    - Tu es si belle ", lui dis-je. Je ne pus pas m'en empêcher.
    Comme tous les garçons de mon ‚ge, je me devais de dédaigner et de mépriser les filles - si même je devais les remarquer - et une sour était encore plus à dénigrer que les autres. Pourtant, je me serais aperçu que Tzitzitlini était belle, même si les adultes ne l'avaient pas si souvent fait remarquer en ma présence, femmes et hommes pareillement, qui avaient le souffle coupé quand ils la voyaient pour la première fois. Aucun sculpteur

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    n'aurait pu rendre la gr‚ce féline de son jeune corps, car la pierre et l'argile ne bougent pas, tandis qu'elle donnait l'impression d'un flot qui coule, même quand elle était parfaitement immobile. Pas un peintre n'aurait su obtenir une teinte comparable au brun doré de sa peau ou à la couleur de ses yeux de biche parsemés d'or...
    Mais ce jour-là, elle avait une magie supplémentaire et c'est pourquoi je ne pouvais pas refuser de reconnaître sa beauté, même si je n'en avais pas eu l'intention. Cette magie l'entourait comme l'auréole de perles d'eau dans le ciel, quand le soleil réapparaît après la pluie.
    " Je vois des couleurs ", dis-je, de cette voix bizarre et épaisse. " Des bandes de couleurs, comme une brume de perles d'eau. Tout autour de toi, ma sour. Un éclat rouge... et puis, un éclat pourpre... et... et...
    - «a te fait plaisir de me regarder ? me demanda-t-elle.
    - Oui, ça me fait plaisir.
    - Alors, tais-toi, frère, et laisse-moi te faire plaisir. " Je suffoquais.
    Sa main s'était glissée sous mon manteau. Rappelez-vous que je portais le pagne depuis moins d'un an. Le geste de ma sour aurait d˚ me paraître une outrageuse violation de mon intimité, mais je ne la ressentis pas comme telle et de plus j'étais trop faible pour faire un geste et la repousser.
    Je n'éprouvais pas grand-chose, sauf le grossissement d'une partie de mon corps qui, jusque-là, ne s'était pas beaucoup développé. Le corps de Tzitzi se transformait, lui aussi. D'ordinaire, ses jeunes seins ne faisaient que deux modestes renflements sous son corsage, mais, tandis qu'elle se penchait sur moi, ses mamelons commencèrent à gonfler. Ils pointaient, comme des petits doigts, sous le léger tissu qui les recouvrait.
    Je parvins à relever ma tête alourdie pour jeter un regard flou sur mon tepuli qu'elle tripotait dans sa main. Il ne m'était encore jamais venu à
    l'idée que ce membre pouvait être dégainé sur une telle longueur. C'était la première fois que je voyais davantage que l'extrémité et la petite bouche boudeuse de cette chose qui, maintenant dégagée de son enveloppe extérieure, prenait l'allure d'un b‚ton rougeaud, au bout bulbeux. Cela ressemblait
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    à un champignon éclatant, poussant sous la prise ferme de Tzitzi.
    " Oyya, yoyolcaltica ", murmura-t-elle, le visage presque aussi rouge que mon propre membre. " II grandit, il s'anime. Regarde !
    - Toton... tlapeztia, dis-je, haletant. Il devient tout chaud... "
    De sa main libre, Tzitzi releva sa jupe et farfouillant maladroitement, elle défit son sous-vêtement. Elle dut écarter les jambes pour le dérouler entièrement et son tipili était assez près pour que je le voie clairement, même avec mes pauvres yeux. Avant, il n'y avait rien d'autre entre ses jambes qu'une sorte de pli ou de fossette bien fermée, presque invisible parce que dissimulée sous un léger friselis de poils fins. Soudain, la fente s'ouvrit d'elle-même comme...
    Ayya, Frère Domingo s'est troublé et il a renversé son encrier. Voilà qu'il nous quitte. Contrarié, sans doute, par cet incident.
    Je profite de cette interruption pour vous dire qu'il y a chez nous des hommes et des femmes qui ont une trace ymaxtli, poils de cette partie intime entre les jambes. Mais la plupart d'entre nous en sont totalement dépourvus, aussi bien là que sur toutes les autres parties du corps, à part une floraison luxuriante sur la tête. Les hommes eux-mêmes n'ont sur la figure qu'un léger duvet - en avoir beaucoup est considéré comme une

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