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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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dehors d'elle et il était devenu froid, humide et aussi petit qu'auparavant.
    J'étais excusable de penser qu'un m‚le ne pouvait peut-être faire cette expérience qu'une seule fois dans sa vie.
    " Pas maintenant, bien s˚r, dit Tzitzi. Les ouvriers vont revenir. Un autre jour.
    - Ayyo, tous les jours, si c'est possible ! " Elle se mit sur les coudes et me regarda, un sourire malicieux sur les lèvres.
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    " La prochaine fois, je n'aurai pas besoin de tricher.
    - Tricher ?
    - Toutes ces couleurs, cet engourdissement, ce vertige. J'ai fait quelque chose de très mal, frère. J'ai volé un champignon dans l'urne du temple et je l'ai fait cuire avec tes beignets de poisson. "
    Elle avait accompli une action osée et dangereuse et qui de plus était un péché. Les petits champignons noirs s'appelaient teonanacatl, " chair des dieux ", ce qui montre bien leur prix et leur rareté. On les faisait venir, à grands frais, d'une montagne sacrée perdue dans les terres des Mixteca, et seuls certains prêtres et les devins professionnels avaient le droit d'en manger dans certaines occasions, quand ils devaient faire des prédictions. Tzitzi aurait été exécutée sur place, de façon certaine, si on l'avait prise en train de chiper l'une de ces plantes sacrées.
    " Surtout, ne recommence jamais, lui dis-je, mais pourquoi as-tu fait une chose pareille ?
    - Parce que j'avais envie de faire ce que nous avons fait et j'avais peur que tu refuses si tu avais su clairement de quoi il s'agissait. "
    Aurais-je refusé, je me le demande. Je n'avais pas résisté alors, ni jamais par la suite, et les expériences suivantes me parurent tout aussi merveilleuses, même sans le secours des couleurs et du vertige.
    Oui, je me suis accouplé avec ma sour un nombre de fois incalculable, pendant les années o˘ je continuai à vivre à la maison - à chaque fois que nous le pouvions - pendant la pause du déjeuner à la carrière, sur les rives désertes du lac et même deux ou trois fois chez nous, quand nos parents étaient absents et que nous étions s˚rs d'avoir assez de temps.
    Nous nous apprîmes mutuellement à être moins maladroits, mais nous étions, tous deux, bien inexpérimentés. Jamais, l'un de nous n'aurait pensé à
    pratiquer ces transports avec quelqu'un d'autre, aussi, nous n'avions pas grand-chose à nous apprendre l'un à l'autre. Il nous fallut longtemps pour découvrir que je pouvais me mettre dessus, et par la suite, nous invent‚mes des positions diverses et variées.
    Ma sour se détacha de moi et s'étira voluptueuse-
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    ment. Nos deux ventres étaient mouillés par la petite traînée de sang produite par la rupture de son chitoli et par un autre liquide, mon propre omicelt, blanc comme de l'octli, mais plus épais. Tzitzi plongea un tampon d'herbe sèche dans la petite jarre d'eau qu'elle avait apportée avec mon déjeuner et nous nettoya tous les deux, pour qu'il n'y ait pas de traces révélatrices sur nos vêtements. Ensuite, elle enroula son sous-vêtement autour d'elle, arrangea ses habits froissés, m'embrassa sur les lèvres et me dit " Merci " - ce que j'aurais d˚ penser à dire avant elle - enveloppa la jarre dans le linge et descendit en courant la pente herbeuse en sautillant gaiement.
    Et voilà, messieurs les scribes. Voilà comment prirent fin les chemins et les jours de mon enfance.
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    A.I.M.C.
    A Son Auguste et Impériale Majesté Catholique l'Empereur Charles quint, Notre Roi : A la Très Eminente Majesté de la ville de Mexico, capitale de la Nouvelle-Espagne, le jour de la Fête des Morts de l'année mil cinq cent vingt-neuf de Notre Seigneur.
    En envoyant, à la demande de Votre Majesté, un nouveau chapitre de l'Histoire des Aztèques, votre serviteur nécessairement obéissant, mais toujours réticent, vous demande la permission de citer Varius Germinus alors qu'il soumettait à son empereur une vexata quaestio : " quiconque ose parler devant toi, ô César, ne connaît pas ta grandeur ; quiconque n'ose pas parler en ta présence ignore ta bonté. "
    Bien que nous risquions de vous offenser et de recevoir un refus, nous vous supplions, Sire, de nous accorder la permission d'abandonner cette pernicieuse entreprise.
    Attendu que Votre Majesté vient de lire, dans la partie précédente du manuscrit remis entre vos royales mains, la confession brutale et presque allègre de l'Indien d'avoir commis l'abominable péché d'inceste - acte proscrit par tout l'univers connu, tant

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