Game Over - L’histoire d’Éric Gagné
Leclerc
La rédaction de ce livre nâaurait pas été possible sans la constante collaboration et la complicité de la femme de ma vie, Chantal Léveillé, qui a patiemment relu, commenté et débattu chacun des chapitres au cours des dix-huit derniers mois. Jâembrasse aussi (très fort) nos quatre beaux enfants, Kémili, Ãrika, Adam et Simon, qui nâont malheureusement pas cessé de grandir pendant que jâétais habité par Game Over et que jâavais le nez rivé à lâordinateur.
Je remercie très sincèrement Ãric pour son amitié, sa totale confiance, son humilité et sa belle sensibilité. Ce fut un très grand privilège de pouvoir raconter son épopée unique.
Je salue par ailleurs Valérie Hervieux, Claude Pelletier, Richard Ãmond, Ãric Boisjoly et Alex Agostino, qui mâont accordé de mémorables entretiens. Aussi, une pensée spéciale pour Jon SooHoo, photographe des Dodgers de Los Angeles, qui a généreusement accepté de partager avec nous sa précieuse collection de clichés inédits.
Enfin, une grande accolade à André Gagnon, Alexandrine Foulon et à toute lâéquipe des Ãditions Hurtubise, des gens de grande qualité auprès de qui Ãric et moi nous sommes rapidement sentis comme des membres de la famille.
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Je savais à peine marcher quand mon père mâa mis une balle entre les mains pour la première fois. Sous son regard bienveillant, jâai rapidement été initié à plusieurs sports.
Posant fièrement sur mon premier vélo devant la maison familiale à Mascouche.
Une rare photo de notre petite famille: mon père Richard, ma mère Carole et mon petit frère Dominic. Nos parents étaient assez stricts et nous nâétions ni plus ni moins gâtés que les autres enfants du quartier.
Dans lâuniforme du Royal de Repentigny, à lâépoque où jâévoluais au niveau junior élite. Je ne disputais jamais de saison complète avec cette formation, que je quittais en cours de route pour porter les couleurs de lâéquipe du Québec et de lâéquipe canadienne.
Ce sont mes performances à titre de closer dâÃquipe Canada qui ont convaincu les Dodgers de Los Angeles de mâaccorder mon premier contrat professionnel, au terme dâun été et dâune tournée mémorables.
La très grande liberté dont jâai bénéficié durant les dernières années de mon secondaire et ma réputation de rebelle ne mâont pas empêché dâobtenir mon diplôme à Ãdouard-Montpetit, la seule école au Canada à avoir produit un gagnant du Cy Young et un receveur étoile des ligues majeures.
Mon passage au collège Seminole, en Oklahoma, a été déterminant dans ma vie.
Il mâa formé en tant que baseballeur et en tant quâhomme. Je me suis dit que si je réussissais mon passage là -bas, plus rien nâallait pouvoir mâarrêter.
© Los Angeles Dodgers LLC
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Jim Tracy regardait ses interlocuteurs droit dans les yeux et il dirigeait méticuleusement les Dodgers. Les joueurs le respectaient. Il mâa donné ma première chance à titre de closer, ce qui a changé le cours de ma carrière.Â
© Los Angeles Dodgers LLC
Avec notre receveur numéro un, Paul Lo Duca.
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Le rôle de releveur numéro un mâa permis dâexploiter ma vraie personnalité. Marcher sur le fil de rasoir qui sépare la victoire de la défaite, lâadrénaline, lâobligation de tout donner. Pour vivre ces moments, je refusais systématiquement de bénéficier de jours de congé.
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Posséder le statut de supervedette à Los Angeles, et être reconnu partout, comporte son lot dâavantages et dâinconvénients. Jâappréciais le contact avec les partisans de lâéquipe. Mais à quelques reprises, jâai eu besoin du service de sécurité du baseball majeur.
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Quand je rejoignais les autres membres de lâenclos des releveurs durant le match, je mâasseyais toujours à cette même place, que la routine avait fini par mâattribuer. Dès que je mây installais, jâétais rongé par le trac,
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