Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
européenne. Histoire des
Voyages , t. VII, p. 69.
[3050] Bell (vol. I, p. 29-34) et les éditeurs de l’ Hist.
généalogique , p. 539) ont décrit les Calmoucks du Volga au commencement de
notre siècle.
[3051] Cette grande transmigration de trois cent mille
Calmoucks ou Torgouts se fit en l’année 1771. Les missionnaires de Pékin ont
traduit le récif original de Kienlong, l’empereur régnant de la Chine, qui fut
destiné à servir d’inscription à une colonne. ( Mém. sur la Chine , t. I,
p. 401-418.) L’empereur affecte le doux et séduisant langage du fils de Dieu et
du père des peuples.
[3052] Le Kang-Mou (t. III, p. 447) donne à leurs conquêtes
une étendue de quatorze mille lis. Selon la présente évaluation, deux cents, ou
plus rigoureusement cent quatre-vingt-treize lis sont égales à un degré de
latitude, et un mille anglais contient par conséquent plus de terrain que trois
milles chinois ; mais il y a de fortes raisons de croire que les anciennes lis
faisaient peine une moitié des modernes. Voyez les laborieuses recherches de M.
d’Anville, géographe qui n’est étranger à aucun siècle ou climat du globe. Mém.
de l’Acad ., t. II, p. 125-502 ; Mesures itinéraires , p. 154, 167.
[3053] Voyez l’ Hist. des Huns , t. II, p. 125-144.
L’histoire suivante (p. 145-277) de trois ou quatre dynasties des Huns, prouve
avec évidence que leur long séjour à la Chine n’avait point amolli leur
courage.
[3054] Utque hominibus quietis et placidis otium est
voluptabile, ita illos pericula juvant et bella. Judicatur ibi beatus qui in
prœlio profuderit animam : senescentes etiam et fortuitis mortibus mundo digressos,
ut degeneres et ignavos convicus atrocibus insectantur . Nous devons nous
faire une grande opinion des vainqueurs de pareils hommes.
[3055] Relativement aux Alains, voyez Ammien (XXXI, 2) ;
Jornandès ( de Rebus geticis , c. 24) ; M. de Guignes ( Hist. des Huns ,
t. I, p. 279) ; et Généalogie des Tartares (t. II, p 617).
[3056] Comme nous sommes en possession de l’histoire
authentique des Huns, il serait ridicule de répéter ou de réfuter les fables
qui défigurent leur origine et leurs exploits, leur passage des marais ou de la
mer Méotide pour poursuivre un bœuf ou un cerf, les Indes qu’ils avaient
découvertes, etc. Zozime, l. IV, p. 224 ; Sozomène, l. VI, c. 37 ; Procope, Hist.
Miscell ., c. 5 ; Jornandès, c. 24 ; Grandeur et Décadence des Romains ,
c. 17.
[3057] Ammien, XXXI, 1. Jornandès (c. 24), fait une
caricature frappante de la figure d’un Calmouck. Voyez Buffon, Histoire
naturelle , t. III, p. 380.
[3058] Cette exécrable origine, que Jornandès d’écrit avec
la rancune d’un Goth, peut avoir été tirée, primitivement d’une fable grecque
beaucoup plus agréable. Hérodote, l. IV, c. 9, etc.
[3059] Les Roxolans peuvent être les ancêtres des Russes
(d’Anville, Empire de Russie , p. 1-10), dont la résidence (A. D. 862),
aux environs, de Novogorod-Veliki, ne peut pas être fort éloignée du lieu que
le géographe de Ravenne assigne (I, 12 ; IV, 46 ; V, 28, 30) aux Roxolans (A.
D. 886).
[3060] Le texte d’Ammien parait imparfait ou corrompu ; mais
on peut tirer de la nature du terrain de quoi expliquer quel devait être le
rempart des Goths, et même de quoi suppléer presqu’à une description. Mém.
de l’Acad ., etc., t. XXVIII, p. 444-462.
[3061] M. du Buat ( Hist. des Peuples de l’Eur ., t.
VI, p. 407) a conçu l’étrange idée qu’Alavivus était le même qu’Ulphilas,
l’évêque goth ; et qu’Ulphilas, petit-fils d’un esclave de Cappadoce, était
devenu le prince temporel des Goths.
[3062] Ammien (XXXI, 3) et Jornandès ( de. Reb. get .,
c. 24) ont décrit la destruction de l’empire des Goths par les Huns.
[3063] La chronologie d’Ammien est obscure et imparfaite.
Tillemont a tâché d’éclaircir et d’arranger les annales de Valens.
[3064] Zozime, l. IV, P. 223. ; Sozomène, l. VI, c. 38. Les
Isauriens infestaient, durant tous les hivers, les routes de l’Asie-Mineure
jusqu’aux environs de Constantinople. Saint Basile, epist. ecclés ., op.
Tillemont, Hist. des Emp ., t. V, p. 106.
[3065] On trouve le récit du passage du Danube dans Ammien
(XXI, 3, 4), Zozime (l. IV, p. 223, 224), Eunape (in Excerpt. legat ., p.
19, 20), et Jornandès (c. 25, 26). Ammien déclare (c. 5) qu’il n’entend
seulement que ipsas rerum digerere summilates ; mais il se trompe
souvent sur leur importance, et son inutile
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