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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Claudien (in VI cons. Honor ., 494, etc.),
Sidonius Apollinaris (l. I, epist . 5, 8), Jornandès ( de Rebus getic .,
c. 29), Procope ( de Bell. goth ., l. I, c. 1, p. 309, édit. Louvre) et
Cluvier ( Ital antiq ., t. I, p. 301-307.). Il me manque cependant encore
un antiquaire local et une bonne carte topographique.
    [3474] Martial ( Epig . III, 56, 57) plaisante sur le
tour que lui joua un fripon, en lui vendant du vin pour de l’eau ; mais il
assure très sérieusement qu’une bonne citerne est plus précieuse à Ravenne
qu’une bonne vigne. Sidonius se plaint de ce que la ville manque de fontaines
et d’aqueducs, et compte au nombre de ses incommodités locales le défaut d’eau
douce, le coassement des grenouilles et les piqûres des insectes, etc.
    [3475] La fable de Théodore et d’Honoria, que Dryden a tirée
de Boccace et traitée si supérieurement ( Giornata III , Nov. 8), se
passait dans le bois de Chiassi , corruption du mot classis , qui
désignait la station navale ou le port, qui avec la route ou le faubourg
intermédiaire, la Via Cæsaris , composait la triple cité de Ravenne.
    [3476] Depuis l’année 404, les dates du Code Théodosien sont toujours de Constantinople ou de Ravenne. Voyez Godefroy, Chronologie
des Lois , t. I, p. 148, etc.
    [3477] Voyez M. de Guignes, Hist. des Huns , t. I, p.
179-189 ; t. II, p. 295, 334-338.
    [3478] Procope ( de Bell. Vandal ., l. I, c. 3, p. 182)
a fait mention d’une émigration des Palus-Méotides, qu’il attribua à une famine
; mais ses idées sur l’histoire ancienne sont étrangement obscurcies par
l’erreur et par l’ignorance.
    [3479] Zozime (l. V, p. 331) se sert de la qualification
générale de nations au-delà du Danube et du Rhin. Leurs situations
géographiques, et par conséquent leurs noms, sont faciles à deviner, même par
les diverses épithètes que leur donne dans l’occasion chaque auteur ancien.
    [3480] Le nom de Rhadagaste était celui d’une divinité
locale des Obotrites (dans le Mecklenbourg). Un héros pouvait prendre le nom de
sa divinité tutélaire ; mais il n’est pas probable que les Barbares adorassent
un héros malheureux. Voyez Mascou, Hist. des Germains , VIII, 14.
    [3481] Olympiadore (apud Photium, p. 180) se sert du mot
grec όπτιματοι , qui ne
donne pas une idée claire. J’imagine que cette troupe était composée de
princes, de nobles et de leurs fidèles compagnons, des chevaliers et de leurs
écuyers, comme on aurait pu les dénommer quelques siècles plus tard.
    [3482] Tacite, de Moribus Germanorum , c. 37.
    [3483] . . . . . . . . . . Cujus agendi
    Spectator vel causa fui .
    Claudien, VI cons. Honor ., 439. Tel est le
modeste langage d’Honorius en parlant de la guerre des Goths, qu’il avait vue
d’un peu plus près.
    [3484] Zozime (p. 331) transporte la guerre et la victoire
de Stilichon au-delà du Danube ; étrange erreur qu’on répare d’une manière bien
bizarre et bien imparfaite en lisant Αρυον pour Ιστρον . (Tillemont, Hist. des Emper .,
t. V, p. 807.) Nous sommes forcé, en bonne politique, de nous servir de Zozime,
quoique nous ne lui accordions ni estime ni confiance.
    [3485] Cod. Theod ., l. VII, tit. 13, leg. 16 La date
de cette loi (A. D. 406, mai 18) m’apprend, comme à Godefroy (t. II, p. 687),
la véritable époque de l’invasion de Radagaise. Tillemont, Pagi et Muratori,
préfèrent l’année précédente ; mais il faut considérer ce qu’ils doivent de
respect et de civilité à saint Paulin de Nole.
    [3486] Peu de temps après que les Gaulois se furent emparés
de Rome le sénat leva dix légions, trois mille hommes de cavalerie, et quarante
mille hommes d’infanterie, effort que la capitale n’aurait pu faire du temps
d’Auguste. (Tite-Live, VII, 25). Ce fait peut étonner un antiquaire ; mais
Montesquieu en explique clairement la raison.
    [3487] Machiavel a expliqué, au moins en philosophe,
l’origine de Florence, que les bénéfices du commerce firent insensiblement
descendre des rochers de Fæsule aux bords de l’Arno. ( Hist. Florent ., t.
I, l. II, p. 36. Londres, 1747.) Les triumvirs envoyèrent une colonie à
Florence, qui, sous le règne de Tibère (Tacite, Annal ., I, 79), méritait
le nom et la réputation d’une ville florissante. Voyez Cluvier, Ital. antiq .,
l. I, p. 507, etc.
    [3488] Cependant le Jupiter de Radagaise, qui adorait Thor
et Wodin, était fort différent des Jupiter Olympique ou Capitolin. Le caractère
conciliant du

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