Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
latins furent composés sous le
consulat de Probinus (A. D. 395).
Romanos bibimus primum, te consule, fontes,
Et latiœ cessit Thalia graia togœ.
Outre ses épigrammes qui existent encore, le poète
latin a composé en grec les antiquités de Tarse, d’Anazarbe, de Béryte et de
Nicée, etc. Il est plus aisé de remplacer la perte d’une belle poésie que celle
d’une histoire authentique.
[3533] Strada ( Prolusion , V, VI) le place en
concurrence avec Lucrèce, Virgile, Ovide, Lucain et Stace. Balthasar
Castiglione est son grand admirateur. Ses partisans sont très nombreux et fort
passionnés ; cependant les critiques sévères lui reprochent une profusion de
fleurs exotiques et trop abondantes pour le dialecte latin.
[3534] Zozime est le seul qui rende compte des évènements
qui se passèrent depuis la mort de Stilichon jusqu’à l’arrivée d’Alaric aux
portes de Rome (l. V, p. 347-350).
[3535] L’expression de Zozime est forte et vive, καταφρονησιν
εμποιησαι τοις
πολεμιοις
αρχοντας ; cela suffisait pour
exciter le mépris des Barbares.
[3536] Eos qui catholicæ sectæ sunt inimici, intra
palatium militare prohibemus. Nullus nobis sit aliqua ratione conjunctus, qui a
nobis fide et religione discordat . Cod. Theod ., l. XVI, tit. 5, leg.
42 ; et le Commentaire de Godefroy, t. VI, p. 164. On donna à cette loi
la plus grande extension, et elle fut exécutée à la rigueur. Zozime, l. V, p.
364.
[3537] Addison (voyez ses ouvrages, vol. II, p. 54, édit.
Baskerville) a donné une description très pittoresque de la route qui traverse
l’Apennin. Les Goths ne s’amusèrent point à admirer les beautés de cette
perspective ; mais ils virent avec satisfaction que le passage étroit pratiqué
dans le rocher par Vespasien, et connu sous le nom de Saxa intercisa ,
était tout à fait abandonné, Cluvier, Italia antiq ., t. I, p. 618.
[3538] Hinc alti Clitumni greges, et maxima taures
Victima sœpe tuo perfusi flumine sacro,
Romanos ad templa Deum duxere triumphos .
Outre Virgile, la plupart des poètes latins, Properce,
Lucain, Silius Italicus, Claudien, etc., dont les passages sont rapportés dans
Cluvier et dans Addison, ont célébré les victimes triomphales du Clitumne.
[3539] Le voyage d’Honorius, qui fit le même trajet, nous a
fourni quelques détails sur la marche d’Alaric. Voyez Claudien, in VI cons.
Honor ., 494-522. La distance mesurée entre Ravenne et Rome était de deux
cent cinquante-quatre milles romains. Itinerar ., Wesseling, p. 126.
[3540] Tite-Live (l. XXVI, c. 7, 8, 9, 10, 11) décrit la
marche et la retraite d’Annibal, et rend le lecteur spectateur en quelque sorte
de cette scène intéressante.
[3541] Cynéas, le ministre de Pyrrhus, se sentit de cette
comparaison au retour de l’ambassade durant laquelle il avait soigneusement
étudié les mœurs et la discipline des Romains. Voyez Plutarque, in Pyrrho ,
t. II, p. 459.
[3542] Dans les trois census qui furent faits du
peuple romain vers le temps de la seconde guerre punique, on trouva les nombres
dont voici le détail (voyez Tite-Live, Epitomé , l. XX ; Hist ., l.
XXVII, 36 ; XXIX, 37), deux cent soixante-dix mille deux cent treize, cent
trente-sept mille cent huit, deux cent quatorze mille. La diminution
considérable qui se trouvé dans le second, et l’augmentation du troisième, ont
paru si extraordinaires, que, malgré le témoignage unanime des manuscrits,
plusieurs critiques ont soupçonné quelque erreur dans le texte de Tite-Live.
Voyez Drakenborch, ad XXVII, 36 ; et Beaufort, Républ. romain ., t. I, p.
325. Ils ne considéraient pas que le second census ne comprenait que ce
qui, se trouvait dans Rome, et que le nombre de citoyens était diminué non
seulement par la mort, mais aussi par l’absence d’un grand nombre de soldats.
Tite-Live affirme que dans le troisième census les légions furent
comptées, et que le dénombrement en fut fait par des commissaires particuliers.
Du nombre que porte la liste, il faut toujours déduire un douzième d’hommes
au-dessus de soixante ans, et incapables de porter les armes. Voyez Population
de la France , p. 72.
[3543] Tite-Live considère ces deux incidents comme les
effets du hasard et du courage ; mais je soupçonne qu’ils furent conduits tous
deux par l’admirable politique du sénat.
[3544] Voyez saint Jérôme, tome I, p. 169, 170, ad
Eustochium . Il donne à Paula le titre de Graechorum stirps,
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