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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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recessi .
    De Bell. gildonico , 49.
    [3569] Les recherches les plus exactes des antiquaires ont
été insuffisantes pour vérifier ces noms extraordinaires. Je suis persuadé,
qu’ils ont été inventés par l’historien lui-même, pour éviter toute application
de satire personnelle. Toujours est-il vrai que les Romains, longtemps désignés
par un seul nom, vinrent par degrés à adopter l’usage d’ajouter à leur nom
propre quatre, cinq et même jusqu’à sept pompeux surnoms, comme, par exemple, Marcus-Mœcius-Mæmmius-Furius-Balburius-Cæcilianus-Placidus.
Voyez Noris Cenotaph. Pisan, Dissert . IV, p. 438.
    [3570] Les carrucœ , ou voitures des Romains, étaient
souvent d’argent massif, ciselé ou gravé. Les harnais des mules ou des chevaux
étaient embossés d’or. Cette magnificence continua depuis le règne de Néron
jusqu’à celui d’Honorius ; et la voie Appienne fut couverte de magnifiques
équipages qui allèrent à la rencontre de sainte Mélanie quand elle revint à
Rome, six ans avant le siège des Goths. (Sénèque, epist . 87 ; Pline, Hist.
natur ., XXXVIII, 49 ; Paulin. Nolan. apud Baron, Annal. ecclés .,
A. D. 397, n° 5.) Cependant le faste est bien remplacé par la commodité, et un
carrosse uni, suspendu sur de bons ressorts, vaut infiniment mieux que les
charrettes d’argent ou d’or de l’antiquité, portant à plomb sur l’essieu, et
ordinairement sans aucun préservatif contre les injures de l’air.
    [3571] M. de Valois à découvert dans une homélie d’Asterius,
évêque d’Amasée (ad Ammien, XIV, 6), que c’était une mode nouvelle de
représenter en broderie des ours, des loups, des lions et des tigres, des bois
et des parties de chasse ; et que les élégants plus dévots y substituaient la
figure ou la légende de leur saint favori.
    [3572] Voyez les Lettres de Pline, I, 6. Trois
énormes sangliers furent attirés et pris dans les filets, sans distraire le
chasseur philosophe de son étude.
    [3573] Le changement du mot Averne, de sinistre
signification, qui se trouve dans Ammien, est de peu de conséquence. Les deux
lac Averne et Lucrin se communiquaient, et ce fut de ces deux lacs qu’au moyen
des prodigieux môles d’Agrippa, fut fait le port Julien, dont l’étroite entrée
donnait dans le golfe de Pouzzoles. Virgile, qui demeurait sur les lieux, a
décrit (Géorgiques, II, 161) cet ouvrage au moment de son exécution. Ses
commentateurs, principalement Cartrou, ont tiré beaucoup de lumières de
Strabon, de Suétone et de Dion. Des tremblements de terre et des volcans ont
changé la face du pays, et le mont Nuovo a pris depuis 1538 la place du lac
Lucrin. Voyez Camillo Pellegrino, Discorsi della Campania Felice , p.
239-244, etc. ; Antonii Sanfelicii Campania, p. 13-88.
    [3574] Les regna Cumana et Puteolana ; loca cœtero qui
valde expetenda, interpellantium autem multitudine penè fugienda . Cicéron, ad
Atticus , XVI, 17.
    [3575] L’expression proverbiale d’ obscurité cimmérienne a été originairement empruntée d’une description d’Homère (onzième livre de l’ Odyssée ),
qu’il applique à une contrée fabuleuse sur les rives éloignées de l’Océan.
Voyez Erasmi Adagia, dans ses Œuvres , t. II, p. 53, édit. de Leyde.
    [3576] Sénèque ( épit . 123), rapporte trois
circonstances curieuses relativement aux voyages des Romains. 1° Ils étaient
précédés d’une troupe de cavalerie numide, qui annonçait un grand seigneur par
une nuée de poussière. 2° On chargeait sur des mules non seulement les vases
précieux, mais encore la fragile vaisselle de cristal et de murra . Le
savant traducteur français de Sénèque (t. III, p. 402-422) a presque démontré
que murra signifiait des porcelaines de la Chine et du Japon. 3° On enduisait
d’une espèce d’onguent les belles figures des jeunes esclaves, pour les mettre
à l’abri des effets du soleil ou du grand froid.
    [3577] Distributio solemniam sportularum . Les sportulæ ou sportellæ étaient de petits paniers qui étaient supposés contenir une
certaine quantité de mets chauds, de la valeur de cent quadrantes, ou environ
douze sous et demi. On les rangeait avec ostentation dans la première salle, et
on les distribuait à la foule affamée ou servile qui assiégeait la porte. Les
satires de Juvénal et les épigrammes de Martial font souvent, mention de cette
coutume peu délicate. Voyez aussi Suétone, in Claude , c. 21 ; in Néron ,
c. 16 ; in Domitien , c. 4-7. Ces paniers de

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