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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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l’historien Olympiodore, apud Photium, p. 197.
    [3560] Les fils d’Alypius, de Symmaque et de Maxime, dépensèrent
durant le temps de leur préture douze ou vingt ou quarante centenaires ,
ou cent livres pesant d’or. Voyez Olympiodore, apud Phot, p. 197. Cette
estimation populaire laisse quelque latitude ; mais il est assez difficile
d’expliquer une loi du Code de Théodose (l. VI, leg. 5), qui fixe la dépense du
premier préteur à vingt-cinq mille folles , celle du second à vingt mille
; et celle du troisième à quinze mille. Le nom de follis (voyez Mém.
de l’Acad. des Inscript ., t. XXVIII, p. 727) s’appliquait également à une
bourse de cent vingt-cinq pièces d’argent, et à une petite monnaie de cuivre de
la valeur de la deux mille six cent vingt-cinquième partie de cette bourse.
Dans le premier sens, les vingt-cinq mille folles auraient été égales à
cent cinquante mille livres sterling ; dans le dernier, elles n’en auraient
valu que cinq ou six. Le premier serait extravagant, et le second ridicule. Il
faut qu’il ait existé quelque valeur moyenne, désignée aussi sous le nom de
folles, dont il serait question ici ; mais l’ambiguïté est une faute
inexcusable dans l’expression d’une loi.
    [3561] Nicopolis ..... in Actiaco littore sita
possessionis vestræ nunc pars vel maxima est . S. Jérôme, in Præfat.
Comment. ad epist. ad. Titum , t. IX, p. 243. M. de Tillemont suppose assez
étrangement qu’elle faisait partie de la succession d’Agamemnon. Mém. ecclés .,
t, XI, p. 85.
    [3562] Sénèque, epist . 89. Son discours est dans le’
genre déclamatoire ; nais il était difficile de trouver des expressions qui
pussent exagérer l’avarice et le luxe des Romains. Le philosophe n’a pas
lui-même été exempt du reproche, s’il est vrai que la rentrée de quadragenties ,
ce qui excédait la somme de trois cent mille livres sterling, et qu’il exigea
rigoureusement de ceux auxquels il les avait prêtés à gros intérêt, excita une
révolte en Bretagne. (Dion Cassius, l. LXII, p. 1003). Selon la conjecture de
Gale (dans son Itinéraire d’Antonin in Britann ., p. 92), le même
Faustinus possédait un domaine dans la province de Suffolk près Bury, et un
autre dans le royaume de Naples.
    [3563] Volusius, riche sénateur (Tacite, Annal ., III,
30), préférait toujours pour fermiers ceux qui étaient nés sur ses terres.
Columelle, qui adopta de lui cette maxime, raisonne très pertinemment sur ce
sujet. De Re rustica , l. I, c. 7, p. 408, édit. Gesner, Leipzig, 1735.
    [3564] Valois (ad Ammien, XIV, 6) a prouvé, par le
témoignage de saint Chrysostome et de saint Augustin, qu’il était défendu aux
sénateurs de prêter leur argent à usure. Cependant il paraît, par le Code
Théodosien (voyez Godefroy, ad l. II, tit. 33, t. I, p. 230-289), qu’il
leur était permis de prendre six pour cent, ou une moitié de l’intérêt légal ;
et ce qu’il y a de particulier, c’est que cette permission fut accordée aux jeunes sénateurs.
    [3565] Pline, Hist. nat ., XXXIII, 50. Il fixe la masse
d’argent à quatre mille trois cent quatre-vingts livres, que Tite-Live porte
jusqu’à cent mille vingt-trois livres (XXX, 45). La première estimation paraît
fort au-dessous d’une ville opulente ; et la seconde est beaucoup trop
considérable pour le buffet d’un particulier.
    [3566] Le savant Arbuthnot ( Tableau des anc. mon .,
etc., p. 153) a observé plaisamment, et je crois avec vérité, qu’Auguste
n’avait ni vitres à ses croisées, ni chemise sur le corps. Dans le bas-empire,
l’usage du linge et du verre devint un peu plus commun.
    [3567] Il convient que j’avertisse des changements que j’ai
pris la liberté de faire au texte d’Ammien : 1° j’ai fondu ensemble le sixième
chapitre du quatorzième livre et le quatrième chapitre du vingt-huitième ; 2°
j’ai donné un peu d’ordre et de liaison aux matériaux épars ; 3° j’ai adouci
quelques hyperboles extravagantes, et supprimé quelques unes des superfluités
de l’original ; 3° j’ai développé des observations qui n’étaient qu’indiquées.
En admettant ces licences, on trouvera une version, non pas littérale, mais
exacte et fidèle.
    [3568] Claudien, qui semble avoir lu l’histoire d’Ammien,
parle de cette grande révolution d’un ton beaucoup moins flatteur.
    Postquam jura ferox in se communia Cæsar
    Transtulit ; et lapsi mores, desuetaque priscis
    Artibus, in gremium pacis servile

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