Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
soboles
Scipionum ; Pauli hœres ; cujus vocabulum trahit ; Martiœ Papyriæ, matris
Africani, vera et germana propago . Cette description particulière suppose
un titre plus solide que le surnom de Jules, que Toxotius partageait avec mille
familles des provinces, de l’Occident. Voyez l’ Index de Tacite, des Inscriptions de Gruter, etc.
[3545] Tacite ( Annal ., III, 55) affirme qu’entre la
bataille d’Actium et le règne de Vespasien, le sénat se remplit peu à peu de
nouvelles familles des villes municipales et des colonies de l’Italie.
[3546] Nec quisquam procerum tentet (lices rare vetusto
Floreat, et claro cingatur Roma senatu)
Se jactare parem ; sed prima sede relicta
Aucheniis, de jure lices certare secundo .
CLAUD., in Prob. et Olybrii Coss ., 18.
Un tel hommage rendu au nom obscur des Auchenii, a
fort étonné les critiques ; mais ils conviennent tous que quel que soit le
véritable texte, on ne peut appliquer le sens de Claudien qu’à la famille des
Aniciens.
[3547] La plus ancienne date relative aux Aniciens dans les
Annales de Pighius, est celle de M. Anicius Gallus, Trib. Pl. A. U. C. 506 ; un
autre tribun, Q. Anicius, A. U. C. 508, est distingué par le surnom de
Prænestinus. Tite-Live (XIV, 43) place les Aniciens au-dessous des familles
illustres de Rome.
[3548] Tite-Live, XLIV, 30-31 ; XLV, 3, 26, 43. Il apprécie
avec impartialité le mérite d’Anicius, et observe que la gloire du triomphe de
l’Illyrie fut obscurcie par celui de la Macédoine, qui venait de le précéder.
[3549] Les dates des trois consulats sont A. U. C. 593, 818,
967 ; les deux derniers sous les règnes de Néron et de Caracalla. Le second de
ces consuls ne se distingua que par ses infâmes flatteries. Tacite, Annal .,
XV, 76. Mais les maisons nobles admettent sans répugnance dans leur généalogie
la bassesse et même le crime, pourvu qu’ils puissent servir à en démontrer
l’ancienneté.
[3550] Dans le sixième siècle, un ministre d’un roi goth
d’Italie (Cassiodore, Variar ., l. X, ep . 10-12) parle avec le
plus grand respect de la noblesse des Aniciens.
[3551] . . . . . . . . . . . . . . . Fixus in omnes
Cognatos procedit honos ; quemcumque requiras
Hac de stirpe virum, certum est de consule nasci.
Per fasces numerantur avi, semperque renata
Nobilitate virent : et prolem fata sequuntur .
Claudien, in Prob. et Olyb. cons ., 125 etc. Les
Anniens, dont le nom semble s’être confondu dans celui des Aniciens, furent
illustrés par plusieurs consulats, depuis le temps de Vespasien, jusqu’au
quatrième siècle.
[3552] Le titre de premier des sénateurs chrétiens paraît
justifié par l’autorité de Prudence (in Symmach ., I, 553) et par
l’éloignement des païens pour la famille Anicienne. Voyez Tillemont, Hist.
des Emp ., t. IV, p. 183 ; V, p 44 ; Baronius, Annal ., A. D. 312, n°
78 ; A. D. 322, n° 2.
[3553] Probus ..... claritudine generis, et
potentia, et opum magnitudine, cognitus orbi romano, per quem universum pene
patrimonia sparsa possedit, juste an secus non judicioli est nostri .
(Ammien Marcellin, XVII, 11.) Ses enfants et sa veuve lui élevèrent dans le
Vatican un superbe mausolée, qui fut démoli du temps du pape Nicolas V, pour
faire place à la nouvelle église de Saint-Pierre. Baronius, qui déplore la
destruction de ce monument chrétien, en a conservé avec soin les bas-reliefs et
les inscriptions. Voyez Annal. ecclés ., A. D. 395, n° 5-17.
[3554] Deux satrapes persans firent le voyage de Milan et de
Rome, pour entendre saint Ambroise et voir Probus. (Paulin, in Vit. S.
Ambros .) Claudien (in consul. Probin. et Olybr ., 30-60) semble
manquer de termes pour décrire la gloire de Probus.
[3555] Voyez le poème de Claudien adressé aux deux jeunes consuls.
[3556] Secundinius le manichéen (ap. Baron., Annal.
ecclés ., A. D. 390, n° 34.
[3557] Voyez Nardini, Roma antica , p. 89, 498, 500.
[3558] Quid loquar inclusas inter laquearia sylvas ;
Vernula quœ vario carmine ludit avis ?
Claudien, Rutil. Numatian. Itinerar. ver ., 3.
Le poète vivait dans le temps de l’invasion des Goths. Un palais médiocre
aurait couvert le bien de Cincinnatus, qui ne contenait que quatre acres. (Val.
Maxime, IV, 4.) In laxitatem ruris excurrunt , dit Sénèque, epist .
114. Voyez la note judicieuse de M. Hume dans ses Essais , vol. I, p.
562, dernière édition, in-8°.
[3559] On trouve cette curieuse description de Rome au temps
d’Honorius, dans un fragment de
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