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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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une pièce
d’or (onze schellings) était la valeur de quatre-vingts livres de porc salé, ou
de quatre-vingts livres d’huile, ou de douze modii ou mesures de sel. Cod.
Theod , l. VIII, tit. 4, leg. 17. Cette évaluation, comparée à une autre de
soixante-dix livres de porc salé pour une amphora ( Cod. Theod , l.
XIV, tit. 4, leg. 4), fixe le prix du vin à environ seize pence la bouteille.
    [3587] L’auteur anonyme de la Description du monde (p. 14, t. III, Geograph, minor , Hudson), observe que la Lucanie dans
son latin barbare, regio optima, et ipsa omnibus abundans, et lardum multum
foras emittit. Propter quod est ire montibus, cujus escam animalium variam ,
etc.
    [3588] Voyez Novell. ad calcem , Cod. Theod. D.
Valent., l. I, tit. 15. Cette loi fut publiée à Rome, A. D. 442, le 29 du mois
de juin.
    [3589] Suétone, in Auguste , c. 42. La plus forte
débauche qu’on ait vu faire à cet empereur de son vin favori de Rhétie,
n’excéda jamais un sextarius ou demi-pinte. Id., c. 77. Torrentius, ad
loc ., et les Tables d’Arbuthnot, p. 86.
    [3590] Son dessein était de planter des vignes tout le long
de la côte d’Etrurie. (Vopiscus, in Hist. August ., p. 225), les tristes,
incultes et malsaines maremme de la Toscane moderne.
    [3591] Olympiodore, apud Phot, p. 197.
    [3592] Sénèque ( epist . 56) compare les bains de
Scipion l’Africain dans sa maison de campagne à Liternum avec la magnificence
toujours croissante des bains publics de Rome, longtemps avant l’établissement
des bains superbes de Caracalla et de Dioclétien. Le quadrant qu’on payait pour
y entrer était la quatrième partie de l’as, à peu près la huitième du penny
anglais.
    [3593] Ammien (l, XIV, c. 6 ; et l. XXVII, c. 4), après
avoir décrit le luxe et l’orgueil des nobles romains, déclame avec la même
indignation contre les vices et l’extravagance du peuple.
    [3594] Juvénal, Satire XI, 191, etc. Les expressions
de l’historien Ammien ne sont ni moins fortes ni moins animées que celles du
poète satirique ; et l’un et l’autre peignaient d’après nature. Le nombre de
spectateurs que le Cirque pouvait contenir est tiré des Notitiœ de la
ville. Les différences que l’on y rencontre prouvent qu’elles ne se copiaient
pas ; et ce nombre paraît incroyable, même lorsque l’on considère que, dans ces
occasions, tous les habitants de la campagne accouraient en foule dans la
capitale.
    [3595] Ils composaient à la vérité quelquefois des pièces
originales.
    . . . . . . . . . . . . . . . Vestigia græca
    Ausi descrere et celebrare domestica facta .
    Horace, epist. ad Pison , 285 ; et la savante et
obscure note de Dacier, qui aurait pu accorder le nom de tragédies au Brutus et au Decius de Pacuvius, ou au Caton de Maternus. L’ Octavie attribuée à un des Sénèque existe encore, et ne donne pas grande opinion de la
tragédie romaine.
    [3596] Du temps de Pline et de Quintilien, un poète tragique
était réduit à la triste ressource de louer une grande salle pour y lire sa
pièce à l’assemblée qu’il y avait invitée. Voyez Dialog. de Orationibus ,
c. 9-11 ; et Pline, epist . VII, 17.
    [3597] Voyez le dialogue de Lucien, intitulé de Saltatione ,
t. II, p. 265-317, édit. Reitz. Les pantomimes obtinrent le nom honorable de χειροσοφοι ,
et on exigeait qu’ils eussent une teinture de tous les arts et de toutes les
sciences. Burette (dans les Mém. de l’Acad. des Inscript ., t. I, p. 127,
etc.) a donné une histoire abrégée de l’art des pantomimes.
    [3598] Ammien, l. XIV, c. 6. Il se plaint de ce que les rues
de Rome sont pleines de filles qui auraient pu donner des enfants à l’État, et,
qui n’ont d’autre occupation que celle de friser leurs cheveux ; et jactari
volubilibus gyris, dum exprimunt innumera simulacra, quœ finxere, fabulœ
theatrales .
    [3599] Lipse (t. III, p. 423, de Magnitudine romana ,
l. III, c. 3) et Isaac Vossius ( Observat. Var ., p 26-34) adoptent
l’étrange idée de quatre, huit et même quatorze millions d’habitants à Rome, M.
Hume, dans ses Essais (volume I, p. 450-457), montre, avec une raison et
un bon sens de scepticisme, admirable, une disposition secrète à rabaisser la
population des anciens temps.
    [3600] Olympiodore, apud Phot., p. 197. Voyez
Fabricius, Bibl. græc ., t. IX, p. 400.
    [3601] In ea autem majestate urbis et civium infinita
frequentia innumerabiles habitationes opus est explicare. Ergo cum recipere non
possit area planata tantam

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