Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Gubern. Dei , p. 228, Paris, 1608) une
description fleurie des provinces de l’Aquitaine et de la Novempopulanie.
[3701] Orose (l. VII, c. 32, p. 550) fait l’éloge de la
douceur et de la modération des Bourguignons, qui traitaient leurs sujets
gaulois comme leurs frères chrétiens. Mascou a éclairci l’origine de leur
royaume dans les quatre premières notes qui se trouvent à la fin de sa laborieuse Histoire des anciens Germains , vol. XI, p. 555-572, de la traduction
anglaise.
[3702] Voyez Mascou, l. VIII, p. 43, 44, 45. A l’exception
d’une ligne courte et peu authentique de la Chronique de Prosper (t. I,
p. 639), on ne trouve nulle part le nom de Pharamond avant le septième siècle.
L’auteur des Gesta Francorum (t. II, p. 543) suppose avec assez de
probabilité que Marcomir, père de Pharamond, exilé en Toscane, engagea les
Francs à faire choix de son fils, ou du moins d’un roi.
[3703] O Lycida ! vivi pervenimus : advena nostri
(Quod nunquam veriti sumus) ut possessor agelli
Diceret : Hœc mea sunt ; veteres migrate coloni.
Nunc victi tristes , etc.
Voyez la neuvième églogue tout entière, avec l’utile
Commentaire de Servius. On assigna aux vétérans quinze milles du territoire de
Mantoue, avec une réserve de trois milles autour de la ville en faveur des
habitants ; et même Alfenus Varus, fameux jurisconsulte, et l’un des
commissaires nommés dans cette occasion, les frauda en partie de ce qui leur
était laissé, en y comprenant huit cents pas d’eau et de marais.
[3704] Voyez le passage remarquable de l’Eucharisticon de
Paulin, 575, apud Mascou, l. VIII, c. 42.
[3705] Cette importante vérité est établie par l’exactitude
de Tillemont ( Hist. des Empereurs ) et la sincérité de l’abbé Dubos ( Hist.
de l’établissement de la Monarchie française dans les Gaules , t. I, p.
259).
[3706] Zozime (l. VI, p. 376-383) raconte en peu de mots la
révolte de la Bretagne et de l’Armorique. Nos antiquaires et le grand Camden
lui-même ont été entraînés dans de grandes erreurs, faute d’une connaissance
suffisante de l’histoire du continent.
[3707] MM. de Valois et d’Anville, géographes nationaux,
fixent les limites de l’Armorique dans leurs Notitiœ de l’ancienne
Gaule. Le pays connu sous ce nom avait eu une beaucoup plus grande étendue que
celle qu’ils lui assignent et en eut par la suite une beaucoup moins
considérable.
[3708] Gens inter geminos notissima clauditur amnes,
Armoricana prius veteri cognomine dicta.
Torva, ferox, ventosa, procax, incauta, rebellis,
Inconstans, disparque sibi novitatis amore ;
Prodiga verborum, sed non et prodiga facti .
Erricus, Monach. in Vit. S. Germani , l. V, apud Valois, Notit. Galliarum , p. 43. Valois rapporte plusieurs témoignages
poux confirmer ce caractère, auxquels j’ajouterai celui du prêtre Constantin,
A. D. 488. Dans la vie de saint Germain, il les appelle les rebelles
Armoricains, mobilem et indisciplinatum populum . Voyez les historiens
de France , t. I, p. 643.
[3709] J’ai cru devoir faire ma protestation contre cette
partie du système de l’abbé Dubos, contre lequel Montesquieu s’est élevé si
fortement. Voyez l’ Esprit des Lois , l. XXX, c. 24.
[3710] Βρεταννιαν
μεν τοι
Ρωμαιοι
ανασωσασθαε
ουκετι εχον , sont les
expressions de Procope ( de Bell. vandal , l. I, c. 2, p. 181, éd. Du
Louvre) dans un passage important qui a été trop négligé. Bède lui-même ( Hist.
gent. anglic ., l. I, c. 12, p. 50, édit. Smith) convient que les Romains
abandonnèrent tout à fait la Bretagne sous le règne d’Honorius. Cependant nos
historiens modernes et nos antiquaires ne sont point de cette opinion ; et
quelques-uns prétendent qu’il ne se passa que peu de mois entre la retraite des
Romains et l’invasion des Saxons.
[3711] Bède n’a point omis le secours passager des légions
contre les Pictes et les Ecossais ; nous offrirons bientôt la preuve la plus
authentique d’une levée de douze mille hommes que les Bretons indépendants
fournirent à l’empereur Authemius pour la guerre de la Gaule.
[3712] Je me dois à moi-même et à la vérité de l’histoire,
de déclarer que quelques circonstances de ce paragraphe ne sont fondées que sur
des analogies et des conjectures.
[3713] Προς τας
εν Βρεταννια
πολεις . Zozime, l. VI, p. 383.
[3714] Deux villes de la Bretagne étaient municipia ,
neuf des colonies , dix latti
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