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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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destroyer yields.
    Her boasted titles, and her golden fields
    With grim delight the brood of wanter view
    A brighter day ; and skies of azure hue ;
    Scent the new fragrance of the opening rose,
    And quaff the pendant vintage as il grows .
    Le Midi consterné céda aux dévastateurs ses titres de
gloire à ses champs dorés. Le fils de l’Hiver vit pour la première fois, avec
une hideuse expression de plaisir, un jour brillant et des cieux teints d’azur
; pour la première fois il sentit le parfum de la rose nouvellement épanouie,
et savoura le jus de la grappe pendante sur le cep .
    Voyez les Poésies de Gray, publiés par M.
Mason, p. 197. Au lieu de compiler des tables chronologiques et d’histoire
naturelle, pourquoi Gray n’a-t-il pas employé son génie achever ce poème
philosophique, dont il nous a laissé un si précieux échantillon ?
    [3661] On trouve une excellente description du détroit de
Messine, de Charybde et de Scylla, dans Cluvier, Italia antiq ., l. IV,
p. 1293 ; et Sicil. antiq ., l. I, p. 60-76. Il a soigneusement étudié
les anciens, et examiné avec exactitude l’état actuel du pays.
    [3662] Jornandès, de Reb. get , c. 30, p. 654.
    [3663] Orose, l. VI, c. 43, p. 584, 585. Saint Augustin
l’envoya, en 415, d’Afrique en Palestine, visiter saint Jérôme, et le consulter
relativement à la controverse de Pélage.
    [3664] Jornandès suppose, sans beaucoup de probabilité,
qu’Adolphe revint à Rome et la pilla une seconde fois, more locustarum
erasit . Il convient cependant, avec Orose, que le roi des Goths conclut un
traité avec Honorius. Voyez Orose, l. VII, c. 43, p. 584, 585 ; Jornandès, de
Reb. get ., c. 31, p. 654, 655.
    [3665] La retraite des Goths hors de l’Italie, et leurs
premières opérations dans la Gaule, sont obscures et douteuses. J’ai tiré
beaucoup de secours de Mascou ( Hist. des anciens Germains , l. VIII, c.
29, 35, 36, 37.). Il a éclairci et lié les chroniques interrompues et les
fragments de ces temps-là.
    [3666] Voyez ce qui a rapport à Placidie dans Ducange, Fam.
byzant ., p. 72 ; et Tillemont, Hist. des Empereurs , t. V, p.
260-386, etc. ; t. VI, p. 240.
    [3667] Zozime, l. V, p. 350.
    [3668] Zozime, l. VI, p. 38 ; Orose, l. VII, c. 40, p. 576.
Les Chroniques de Marcellin et d’Idatius semblent supposer que les Goths
n’emmenèrent Placidie qu’après le dernier siége et le sac de Rome.
    [3669] Voyez les portraits d’Adolphe, et de Placidie, et les
détails de leur mariage, dans Jornandès, de Reb. get ., c. 34, p. 654,
655. Quant à l’endroit où cette union fut contractée, célébrée où consommée,
les manuscrits de Jornandès ne sont point d’accord, et ils nomment deux villes
proche l’une de l’autre, Forli et Imola. (Forum Livii et Forum Cornelii). Il
est aisé de concilier d’historien des Goths avec Olympiodore. (Voyez Mascou, l.
VIII, c. 36.) Mais Tillemont prend de l’humeur, et prétend qu’il est inutile de
chercher à concilier Jornandès avec un bon auteur.
    [3670] Les Visigoths, sujets d’Adolphe, mirent depuis des
bornes à la prodigalité de l’amour conjugal. Un mari ne pouvait légalement
faire des dons ou des constitutions au profit de sa femme dans la première
année de son mariage, et sa libéralité ne pouvait, dans aucun temps, passer la
dixième partie de sa fortune. Les Lombards furent un peu plus indulgents. Ils
permettaient le morning-cap le lendemain de la consommation du mariage ;
et ce don fameux, la récompense de la virginité, pouvait être du quart de la
fortune du mari. Quelques épousées prenaient, à la vérité, la précaution de
stipuler la veille un présent qu’elles savaient ne pas mériter. Voyez
Montesquieu, Esprit des Lois , l. XIX, c. 5 ; Muratori, delle
Antichita italiane , t. I, Dissetazion XX, p. 243.
    [3671] Nous devons le détail de cette fête nuptiale à
l’historien Olympiodore, apud Photium, p. 185-188.
    [3672] Voyez dans la grande Collection des historiens de
France , par dom Bouquet, t. II, Grégoire de Tours, l. III, c. 10, p. 191, Gesta
regum Francorum , c. 23, p. 557. L’écrivain anonyme suppose, avec une
ignorance digne de son siècle, que ces instruments du culte des chrétiens
avaient appartenu au temple de Salomon. Si cette expression a quelque sens,
elle signifierait qu’ils ont été enlevés dans le sac de Rome.
    [3673] Consultez les témoignages originaux dans les
historiens de France, t. II ; Fredegarii scholastici Chron ., c. 73, p.
441 ; Fredegar.

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