Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
jure donatæ , douze stipendiariæ du premier rang. Ce détail est tiré de Richard de Cirencester ( de Situ
Britanniœ , p. 36) ; et quoiqu’on puisse douter qu’il ait écrit d’après le
manuscrit d’un général romain il montre une connaissance de l’antiquité très
rare chez un moine du quatorzième siècle.
[3715] Voyez Maffei, Verona illustrata , part. I, l.
V, p. 83-106.
[3716] Leges restituit, libertatemque reducit,
Et servos famulis non sinit esse suis .
Itinerar. Rutil ,
l. I, c. 215.
[3717] Une inscription ( apud Sirmond, Not. ad.
Sidon. Apoll ., p.59) décrit un château, cum muris et portis, tuitioni
omnium , construit par Dardanus dans ses terres près Sistèron, dans la
seconde Narbonnaise, et qu’il avait nommé Théopolis.
[3718] L’établissement de leur autorité n’aurait pas
souffert de grandes difficultés, si l’on pouvait s’en rapporter au système
impossible d’un savant et ingénieux antiquaire, qui prétend que les chefs des
tribus bretonnes continuèrent toujours de régner, quoique avec un pouvoir
subordonné, depuis le règne de Claude jusqu’à celui d’Honorius. Voyez l’ Histoire
de Manchester , par Whitaker, vol. I, p. 247-257.
[3719] Άλλ ουσα
υπο τυραννοις
απ' αυτου εμενε .
(Procope, de Bell. vandal ., l. I, c. 2, p.181.) Britannia, fertilis
provincia tyrannorum . Telle fut l’expression de saint Jérôme en 415, t. II,
p. 255, ad Ctesiphont . Le moine de Bethléem recevait les premières
nouvelles et les plus circonstanciées, par le moyen des pèlerins qui visitaient
tous les ans la Terre-Sainte.
[3720] Voyez les Antiquités ecclésiastiques , de
Bingham, vol. I, c. 6, p. 394.
[3721] L’histoire rapporte que trois évêques de la Bretagne
qui assistèrent au concile de Rimini, A. D. 359, tam pauperes fuisse ut
nihil haberent . (Sulpice Sévère, Hist. Sacra , l. III, p. 420.)
Quelques-uns de leurs confrères jouissaient cependant d’un sort plus doux.
[3722] Consultez Usher, de Antiq. Ecclés. Britann. ,
c. 8-12.
[3723] Voyez le texte exact de cet édit, tel que l’a publié
Sirmond ( Not. ad Sidon. Apollinar ., p. 147). Hincmar, qui assigne une
place aux évêques, avait probablement vu dans le neuvième siècle une copie plus
parfaite. Dubos, Histoire critiq. de la Monarch. franc ., t. I. p.
241-255.
[3724] La Notitia prouve évidemment que les sept
provinces étaient le Viennois, les Alpes-maritimes, la première et la seconde
Narbonnaise, la Novempopulanie, et la première et seconde Aquitaine. Au lieu de
la première Aquitaine, l’abbé Dubos, sur l’autorité de Hincmar, veut substituer
la première Lyonnaise.
[3725] Le père Montfaucon, forcé par ses supérieurs
bénédictins (voyez Longueruana, t. I, p. 205) à rédiger la volumineuse édition
de saint Chrysostome, en treize volumes in folio (Paris, 1738), s’est amusé à
extraire de cette immense collection de discours moraux, quelques antiquités
curieuses propres à faire connaître les mœurs du siècle de Théodose (voyez
Saint Chrysostome, Opera , t. XIII, p. 192-196), et à éclaircir sa
Dissertation française, dans les Mém. de l’Acad. des Inscript ., t. XIII,
p. 474-499.
[3726] En calculant à peu près qu’un vaisseau pouvait faire
par un bon vent mille stades ou cent vingt-cinq milles en vingt-quatre heures,
Diodore de Sicile compte dix jours depuis les Palus-Méotides jusqu’à l’île de
Rhodes ; et quatre jours de Rhodes à Alexandrie. La navigation du Nil depuis
Alexandrie jusqu’à Syene, sous le tropique du Cancer, exigeait dix jours ;
parce qu’il fallait remonter le fleuve. (Diod. de Sicile, t. I, l. III, p. 200,
éd. Wesseling.) Il pouvait sans beaucoup d’exagération regarder les climats
situés aux confins de la zone torride, comme exposés au dernier degré de la
chaleur ; mais il parle des Méotides, situées au quarante-septième degré de
latitude moderne, comme si elles étaient enclavées dans le cercle polaire.
[3727] Barthius, qui révère son auteur avec l’aveugle
superstition d’un commentateur, donne la préférence aux deux livres que
Claudien composa contre Eutrope, sur toutes ses autres productions. (Baillet, Jugements
des Savants , t. IV, p. 227.) On peut les considérer en effet comme une
satire très vive et très éloquente : elle serait plus utile à l’histoire si les
reproches étaient moins vagues et plus modérés.
[3728] Après avoir déploré l’ascendant que les eunuques
prennent de plus
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