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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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vers donne à penser que Rome et Maxime furent
trahis par la troupe des Bourguignons mercenaires.
    [3997] Prosper et l’ Historia Micsellan attestent le
succès apparent du pape Léon ; mais l’opinion peu probable de Baronius (A. D.
455, n° 13), qui suppose que Genseric respecta les trois églises apostoliques,
n’est pas même soutenue du témoignage suspect du Liber Pontificalis .
    [3998] La profusion de Catulus, qui dora le premier le toit
du Capitole, ne fut pas généralement approuvée (Pline, Hist. nat .,
XXXIII, 18 ). Mais un empereur la surpassa ; et la dorure extérieure du temple
coûta à Domitien douze mille talents (deux millions quatre cent mille livres
sterling). Les expressions de Claudien et de Rutilius, Luce metalli œmula .... fastigia astris, et confundunigue vagos delubra micantia visus , prouvent
évidemment que cette magnifique couverture ne fut enlevée ni par les chrétiens
ni par les Goths. (Voyez Donat, Roma antiqua , l. II, c. 6, p. 125.) Il
paraît assez probable que le toit doré était orné de statues dorées et de chars
attelés de quatre chevaux également dorés.
    [3999] Le lecteur curieux peut consulter le savant traité
d’Adrien Reland, de Spoliis rempli Hierosolymitani in arcu Titiano Romæ
conspicuis , in-12, Trajecti ad Rhenum , 1716.
    [4000] Le vaisseau qui transportait les reliques du Capitole
fut le seul qui fit naufrage. Si un païen fanatique eût parlé de cet accident,
il aurait sans doute témoigné sa joie de ce que cette cargaison sacrilège avait
été engloutie dans la mer.
    [4001] Voyez, Victor Vitensis, de Pers. Vandal ., l.
I, c. 8, p. 11, 12, édit. Ruinart. Deogratias n’occupa que trois ans le siége
pontifical de Carthage ; et si l’on n’eût pris la précaution de l’enterrer
secrètement ; les habitants l’auraient dévotement mis en morceaux pour se
partager ses reliques.
    [4002] On trouve la mort de Maxime et le sac de Rome par les
Vandales attestés par Sidonius, Paneg. Avit ., 441-450 ; Procope, de
Bell. vandal ., l. I, c. 4, 5, p. 188, 189 ; et l. II, c. 5, p. 255 ;
Evagrius, l. II, c. 7 ; Jornandès, de Reb. getic ., c. 45, p. 677 ; et
dans les Chroniques d’Idatius, Prosper, Marcellin et Théophane sous
l’année à quelle elle appartient.
    [4003] On est réduit à tirer l’histoire de la vie privée et
de l’élévation d’Avitus ; du panégyrique prononcé par Sidonius Apollinaris, son
sujet et son gendre, qu’on ne doit suivre qu’avec circonspection.
    [4004] (10 juillet 455)
    D’après l’exemple de Pline le Jeune, Sidonius (l. II,
c. 2) a fait une description pompeuse, obscure et prolixe, de sa maison de
campagne nommée Avitacium , et qui avait appartenu à Avitus. On n’en
connaît pas au juste la position. On peut cependant consulter les notes de
Savaron et de Sirmond.
    [4005] Sidonius (l. II, epist. 9) décrit la manière dont
vivaient les nobles de la Gaule, d’après une visite qu’il fit à un de ses amis
dans les environs de Nîmes. La matinée se passait à la paume, sphœristerium ,
ou dans leur bibliothèque, qui était garnie d’auteurs latins, profanes et
sacrés, les premiers à l’usage des hommes, et les autres pour les femmes. On se
mettait deux fois à table, à dîner et à souper, et les repas consistaient en
viandes chaudes, rôties et bouillies, et en vins. Dans l’intervalle, entre les
deux repas, on dormait, on se promenait à cheval, ou l’un prenait des bains
chauds.
    [4006] Trois mots d’un historien véridique, Romanum
ambisset imperium (saint Grégoire de Tours, l. II, c. 2, t. II, p. 168),
anéantissent soixante vers du Panégyrique (505-575) qui décrit les efforts de
Théodoric et des Gaulois pour vaincre la modeste répugnance d’Avitus.
    [4007] Isidore, archevêque de Séville, qui était lui-même de
la famille royale des Goths, avoue et excuse presque ( Hist. Goth ., p.
718) le crime que leur esclave Jornandès avait bassement dissimulé, c. 43, p.
673.
    [4008] Cette description soignée était sans doute dictée par
quelque motif de politique : elle était destinée au public, et les amis de
Sidonius l’avaient répandue avant qu’on l’insérât dans la collection de ses
épîtres. Le premier livre fut publié séparément. Voyez Tillemont, Mém.
ecclés ., t. XVI, p. 264.
    [4009] J’ai supprimé dans, le portrait de Théodoric plusieurs
circonstances minutieuses et des termes techniques qui ne sont supportables ou
même intelligibles que pour ceux qui, comme les

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