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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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κορυκος des mélanges de Suidas.
    [3965] Leo respondis : Humana hoc pictum manu ;
    Videres hominem dejectum, si pingere
    Leones scirent .
    Appendix ad Phœdrum , Fab. 15.
    Dans Phèdre, le lion en appelle assez gauchement du
tableau aux amphithéâtres, et j’ai observé avec plaisir que le goût naturel de
la Fontaine lui a fait rejeter cette mauvaise conclusion.
    [3966] Paul diacre ( de Gest. Langobard ., l. II, c. 4 p.
784), donne la description des provinces de l’Italie environ vers la fin du
huitième siècle : Venetia non solum in paucis insulis quas nunc Venetias
dicimus, constat ; sed ejus terminus a Pannoniœ finibus usque Adduam fluvium
protelatur . L’histoire de cette province jusqu’au siècle de Charlemagne,
forme la première, et la plus intéressante partie de Verona illustrata (p. 388), dans laquelle le marquis Scipion Maffei s’est montré également
capable des plus grandes vues et des recherches les plus détaillées.
    [3967] Cette émigration, n’est attestée par aucun
contemporain ; mais le fait est prouvé par l’évènement et la tradition a pu en
conserver les circonstances. Les citoyens d’Aquilée se retirèrent dans l’île
Gradus, ceux de Padoue à Rivus-Altus ou Rialto, où la ville de Venise a été
bâtie dans la suite, etc.
    [3968] La topographie, et les antiquités des îles
Vénitiennes depuis Gradus jusqu’à Clodia ou Chioggia, sont exactement décrites
dans la Dissertation géographique de Italia medii Ævi , p. 151-155.
    [3969] Le savant comte Figliasia prouvé dans des Mémoires
sur les Vénètes (Mémorie de Veneti primi e secondi, del conte Figliasi,
t. VI, Venezia, 1796), que dans les temps les plus reculés cette nation, qui
occupait le pays qu’on a nommé depuis États vénitiens de terre ferme, habitait
également les îles répandues sur ces côtes ; et que de là étaient venus les
noms de Venetia prima et seconda ; dont le premier s’appliquait au continent,
et le second aux îles et aux lagunes. Dès le temps des Pélasges et des
Étrusques, les premiers Vénètes, habitant une contrée fertile et délicieuse,
s’étaient voués à l’agriculture ; les seconds, placés au milieu des canaux, à
l’embouchure des fleuves, et à portée des îles de la Grèce comme des campagnes
fécondes de l’Italie, s’étaient adonnés à la navigation et au commerce. Les uns
et les autres se soumirent aux Romains peu avant la seconde guerre punique. Ce
ne fut cependant qu’après la victoire remportée par Marius sur les Cimbres,
qu’on réduisit leur pays en province romaine. Sous le règne des empereurs, la
première Vénétie mérita plus d’une fois, par ses malheurs, une place dans
l’histoire ..... Mais la province maritime était occupée de la pêche, des
salines et du commerce. Les Romains ont regardé les peuples qui l’habitaient
comme au-dessous de la dignité de l’histoire, et les ont laissés dans
l’obscurité . Ils y demeurèrent jusqu’à l’époque où leurs îles offrirent une
retraite à leurs compatriotes ruinés et fugitifs. Hist. des Républ. ital. du
moyen âge , par Simonde Sismondi, t. I, p. 313. ( Note de l’Éditeur .)
    [3970] Cassiodore, Variar ., l. XII, épît . 24.
Maffei ( Verona illustrata , part. I, p. 240-254) a traduit et expliqué
cette lettre curieuse avec le génie d’un savant antiquaire et d’un sujet
fidèle, qui regardait les Vénitiens, comme les seuls descendants légitimes de
la république romaine. Il fixe la date de l’épître, et par conséquent de la
préfecture de Cassiodore, A. D. 523 ; et l’autorité du marquis a d’autant plus
de poids, qu’il avait préparé une édition des ouvrages de Cassiodore, et a publié
une Dissertation sur la véritable orthographe de son nom. Voyez Osservazioni
litterarie , t. II, p. 290-339.
    [3971] Voyez, dans le second volume d’Amelot de La Houssaie, Histoire du gouvernement de Venise , une traduction du fameux Squittenio .
Ce livre, qu’on a beaucoup trop vanté, trahit chaque ligne le manque de
sincérité et la malveillance de l’esprit de parti ; mais on y trouve,
rassemblés tous les principaux témoignages, soit authentiques, soit apocryphes,
et le lecteur les discernera facilement.
    [3972] Sirmond ( Not. ad Sidon. Apollin ., p. 19) a
publié un passage curieux tiré de la Chronique de Prosper : Attila,
redintegratis viribus, quas in Gallia amiscrat, Italiam ingredi per Pannonias
intendit, nihil duce nostro, Ætio secundum prioris belli opera

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