Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Note
de l’Éditeur ).
[350] Capitolin nous a dépeint la manière dont furent
portés ces décrets tumultuaires, proposés d’abord par un sénateur, et répétés
ensuite, comme en chœur, par l’assemblée entière. Hist. Auguste , p. 52.
[351] Le sénat condamna Néron à être mis à mort, more
majorum . Suétone, c. 49.
Aucune loi spéciale n’autorisait ce droit du sénat ;
on le déduisait des anciens principes de la république. Gibbon paraît entendre,
par le passage de Suétone, que le sénat, d’après son ancien droit, more
majorum , punit Néron de mort ; tandis que ces mots ( more majorum ) se
rapportent, non au décret du sénat, mais au genre de mort qui fut tiré d’une
ancienne loi de Romulus. Voyez Victor, Epitom. , édit. Arntzen, p. 484,
n° 7 ( Note de l’Éditeur ).
[352] Dion (LXXIII) parle de ces divertissements comme un
sénateur qui avait soupé avec le prince, et Capitolin ( Hist. Auguste , p.
58), comme un esclave qui avait reçu ses informations d’un valet de chambre.
[353] Decies, H. S. Antonin le Pieux, par une sage
économie, avait laissé à ses successeurs un trésor de vicies septies millies,
H. S. environ vingt-deux millions sterling. Dion, LXXIII.
[354] Outre le dessein de convertir en argent ces ornements
inutiles, Pertinax, (selon Dion, LXXIII) fut encore guidé par deux motifs
secrets : il voulait exposer en public les vices de Commode, et découvrir, par
les acquéreurs, ceux qui ressemblaient le plus à ce prince.
[355] Quoique Capitolin ait rempli de plusieurs contes
puérils la vie privée de Pertinax, il se joint à Dion et à Hérodien pour
admirer sa conduite publique.
[356] Leges, rem surdam, inexorabilemesse .
Tite-Live, II, 3.
[357] Si l’on peut ajouter foi au récit de Capitolin, Falco
se conduisit envers Pertinax avec la dernière indécence le jour de son
avènement : le sage empereur l’averti seulement de sa jeunesse et de son
inexpérience. Hist. Auguste , p. 55.
[358] Aujourd’hui l’évêché de Liège. Ce soldat appartenait
probablement à la compagnie des gardes à cheval bataves, qu’on levait, pour la
plupart, dans le duché de Gueldre et dans les environs, et qui étaient
distingués par leur valeur et par la hardiesse avec laquelle, montés sur leurs
chevaux, ils traversaient les fleuves les plus larges et les plus rapides.
Tacite, Hist. , IV, 12 ; Dion, LV ; Juste-Lipse, de Magnitudine romanâ ,
I, 4.
[359] Dion, LXXIII ; Hérodien, II, p. 60 ; Hist. Auguste ,
p. 58 ; Victor, in Epitom et in Cæsaribus ; Eutrope, VIII, 16.
[360] Leur nombre était originairement de neuf ou dix mille
hommes (car Dion et Tacite ne sont pas d’accord à cet égard) divisés en autant
de cohortes. Vitellius le porta à seize mille ; et, autant que les inscriptions
peuvent nous en instruire, ce nombre, par la suite, ne fut jamais beaucoup
moins considérable. Voyez Juste-Lipse, de Magnitudine romanâ , I, 4.
[361] Suétone, Vie d’Auguste , 49.
[362] Tacite, Annales , IV, 2 ; Suétone, Vie de
Tibère , 37 ; Dion-Cassius, LVII.
[363] Dans la guerre civile entre Vespasien et Vitellius,
le camp des prétoriens fut attaqué et défendu avec toutes les machines que l’an
employait au siège des villes les mieux fortifiées. Tacite, Histoires ,
III, 84.
[364] Près des murs da la ville, sur le sommet des monts
Quirinal et Viminal. Voyez Nardini, Roma antica , p. 174 ; Donatus, de
Româ antiquâ , p. 45.
[365] Claude, que les soldats avaient élevé à l’empire, fut
le premier qui leur fit des largesses : il leur donna à chacun quina dena ,
H. S. vingt liv. sterl. (Suétone, Vie de Claude , 10) Lorsque Marc-Aurèle
monta paisiblement sur le trône avec son collègue Lucius-Verus, il donna à
chaque prétorien vicena , H. S., cent soixante liv. sterl. ( Hist.
Auguste , p. 25 ; Dion, LXXIII) Nous pouvons nous former une idée de ces
extraordinaires libéralités par les plaintes d’Adrien sur ce que, lorsqu’il fit
un César, la promotion lui avait coûté ter millies , H. S., deux millions
et demi sterling.
[366] Cicéron, de Legibus , III, 3. Le premier livre
de Tite-Live et le second de Denys d’Halicarnasse, montrent l’autorité du
peuple, même dans l’élection des rois.
[367] Les levées se faisaient originairement dans le
Latium, l’Étrurie et les anciennes colonies (Tacite, Annales , IV, V).
L’empereur Othon flatte la vanité des gardes en leur donnant les titres d’ Italiœ
alumni , romana vere juventus (Tacite,
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