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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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commençait le 4 avril, et durait six jours : les rues étaient remplies de
folles processions ; les spectateurs se rendaient en foule aux théâtres, et
l’on admettait aux tables publiques toutes sortes de convives. L’ordre et la
police étaient suspendus, et le plaisir devenait la seule occupation sérieuse
de toute la ville. Voyez Ovide, de Fastis , IV, 189, etc.
    [320] Hérodien, I, p. 23, 28.
    [321] Cicéron, de Flacco , 2.
    [322] Une de ces promotions si dispendieuses donna lieu à
un bon mot : on disait que Julius Solon était exilé dans le sénat.
    [323] Dion-Cassius (LXXII) observe qu’aucun affranchi
n’avait encore possédé autant de richesses que Cléandre : la fortune de Pallas
se montait cependant à plus de cinq cent vingt mille livres sterling, ter
millies , H. S.
    [324] Dion, LXXII — Hérodien, I, p. 29 — Hist. Auguste ,
p. 52 : ces bains étaient situés près de la porte Capêne. Voyez Nardini, Roma
antica , p. 79.
    [325] Histoire Auguste , p. 48.
    [326] Hérodien, I, p. 28 — Dion, LXXII : celui-ci prétend
que pendant longtemps, il mourut par jour à Rome deux mille personnes.
    [327] Tuncque primum tres prœfecti prœtorio fuere :
inter quos libertinus . Quelques restes de modestie empêchèrent Cléandre de
prendre le titre de préfet du prétoires tandis qu’il en avait toute autorité.
Les autres affranchis étant appelés, selon leurs différentes fonctions, a
rationibus , ab epistolis , Cléandre se qualifiait a pugione ,
comme chargé de défendre la personne de son maître. Saumaise et Casaubon ont
fait des commentaires très vagues sur ce passage.
    Le texte de Lampride ne fournit aucune raison de
croire que Cléandre ait été celui des trois préfets du prétoire qui se
qualifiait a pugione : Saumaise et Casaubon ne paraissent pas non plus
le penser. Voyez Hist. Auguste , p. 48 ; le Comm. de Saumaise, p. 116 ;
le Comm. de Casaubon, p. 95 ( Note de l’Éditeur ).
    [328] Οι της
πολεως πεζοι
στρατιωται , Hérodien, I,
p. 31. — On ne sait si cet auteur veut parler de l’infanterie prétorienne ou
des cohortes de la ville, composées de six mille hommes, mais dont le rang et
la discipline ne répondaient pas à leur nombre. Ni M. de Tillemont ni Wotton
n’ont voulu décider cette question.
    Il me semble que ce n’en est pas une : le passage
d’Hérodien est clair, et désigne les cohortes de la ville. Comparez Dion, p.
797 ( Note de l’Éditeur ).
    [329] Dion, LXXII ; Hérodien, I, p. 32 ; Hist. Auguste ,
p. 48.
    [330] Sororibus suis constupratis, ipsas concubinas suas
suboculis suis stuprari jubebat. Nec irruentium in se juvenum carebat infamiâ,
omni parte corporis atque ore in sexum utrumque pollutus . Hist. Auguste ,
p. 47.
    [331] Les lions d’Afrique, lorsqu’ils étaient pressés par
la faim, infestaient avec impunité les villages ouverts et les campagnes
cultivées. Ces animaux étaient réservés pour les plaisirs de l’empereur et de
la capitale, et le malheureux paysan qui en tuait un, même pour sa défense,
était sévèrement puni. Cette loi cruelle, fut adoucie par Honorius, et annulée
par Justinien, Code Théod ., tome V, p. 92, et Comment. Gothofred .
    [332] Spanheim, de Numismat , dissertation XII, tome
III, page 493.
    [333] Dion, LXXII ; Hist. Auguste , p. 49.
    [334] Le cou de l’autruche est long de trois pieds, et
composé de dix-sept vertèbres. Voyez Buffon, Hist. nat .
    [335] Commode tua une girafe (Dion, LXXII), Cet animal
singulier, le plus grand, le plus doux et le moins utile des grands quadrupèdes,
ne se trouve que dans l’intérieur de l’Afrique. On n’en avait point encore vu
en Europe depuis la renaissance des lettres ; et M. de Buffon, en décrivant la
girafe ( Hist. nat. , tome XIII), n’avait point osé la faire dessiner.
    La girafe à été vue et dessinée plusieurs fois en
Europe depuis cette époque. Le cabinet d’histoire naturelle du Jardin des
Plantes en possède une bien conservée ( Note de l’Éditeur ).
    [336] Hérodien, I, p. 37 ; Hist. Auguste, p. 50.
    [337] Les princes sages et vertueux défendirent aux sénateurs
et aux chevaliers d’embrasser cette indigne profession sous  peine d’infamie,
ou, ce qui semblait encore plus redoutable à ces misérables débauchés, sous
peine d’exil. Les tyrans, au contraire, employèrent pour les déshonorer des
menaces et des récompenses : Néron fit paraître une fois sur l’arène quarante
sénateurs et soixante chevaliers.

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