Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
dans
Velleius Paterculus (II, 110, etc.), qui servait dans l’armée de Tibère.
[387] Telle est la réflexion d’Hérodien, II, p. 74. Les
Autrichiens modernes admettront-ils l’influence ?
[388] Commode, dans une lettre à Albinus, dont nous avons
déjà parlé, représente Sévère comme un des généraux ambitieux qui censuraient
la conduite de leur prince, et qui désiraient d’en occuper la place. Hist.
Auguste , p. 80.
[389] La Pannonie était trop pauvre pour fournir tant
d’argent. Cette somme fut probablement promise dans le camp, et payée à Rome
après la victoire : j’ai adopté, pour la fixer, la conjecture de Casaubon.
Voyez Hist. Auguste , p. 66 ; Comm., page 115.
[390] Hérodien, II, p. 78. Sévère fut déclaré empereur sur
les bords du Danube, soit à Carnuntum (*), selon Spartien (Hist. Auguste, p.
65), soit à Sabaria, selon Victor. M. Hume, en avançant que la naissance et la
dignité de Sévère étaient trop au-dessous de la pourpre impériale et qu’il
marcha en Italie seulement comme général, n’a pas examiné ce fait avec son
exactitude ordinaire. Essai sur le Contrat primitif .
(*) Carnuntum , vis à vis, de l’embouchure de la
Morava : on hésite pour sa position, entre Pétronel et Haimburg .
Un petit village intermédiaire paraîtrait indiquer un ancien emplacement par
son nom d’ Altenburg (vieux bourg). D’Anville, Géogr. anc. , I,
154. Saharia , aujourd’hui Sarvar (Note de l’Éditeur).
[391] Velleius Paterculus, II, c. 3. En parlant des confins
les plus rapprochés de la Pannonie et en établissant que Rome s’aperçoit à deux
cents milles de distance.
[392] Ceci n’est point une vaine figure de rhétorique ;
c’est une allusion à un fait rapporté par Dion (LXXI, p. 1181), et qui
probablement arriva plus d’une fois.
[393] Dion, LXXIII, p. 1233 ; Hérodien, II, p. 81. Une des
plus fortes preuves de l’habileté des Romains dans l’art de la guerre, c’est
d’avoir d’abord surmonté la vaine terreur qu’inspirent les éléphant, et d’avoir
ensuite dédaigné le dangereux secours de ces animaux.
[394] Histoire Auguste , p. 62-63.
[395] Victor et Eutrope (VIII, 17) parlent d’un combat qui
fut livré près du pont Milvius ( ponte Molle ), et dont les
meilleurs écrivains du temps ne font pas mention.
[396] Dion, LXXIII, p. 1240 ; Hérodien, II, p.
83 ; Hist. Auguste , p. 63.
[397] De ces soixante-six jours, il faut d’abord en ôter
seize. Pertinax fut massacré le 28 mars, et Sévère né fut probablement élu que
le 13 d’avril ( Voyez Hist. Auguste , p. 65, et Tillemont, Histoire
des Empereurs , tome III, p. 393 , note 7). Il fallut bien ensuite dix jours
à ce prince pour mettre son armée en mouvement. Cette marche rapide fut donc
faite en quarante jours ; et comme la distance de Rome aux environs de Vienne
est de huit cents milles, les troupes de Sévère durent faire par jour plus de
vingt milles sans s’arrêter.
[398] Dion, LXXIV, p. 1241 ; Hérodien, II, p. 84.
[399] Dion, qui assista à cette cérémonie, comme sénateur, en
donne une description très pompeuse, LXXIV, p. 1244.
[400] Hérodien, III, p. 112.
[401] Quoique Lucain n’ait certainement pas intention de
relever le caractère de César, cependant il n’est point de plus magnifique
panégyrique que l’idée qu’il nous donne de ce héros dans le dixième livre de la Pharsale , où il le dépeint faisant sa cour à Cléopâtre, soutenant un
siége contre toutes les forces de l’Égypte, et conversant en même temps avec
les sages de cette contrée.
[402] En comptant depuis son élection, 13 avril 193, jusqu’à
la mort d’Albinus, 19 février 197. Voyez la Chronologie de Tillemont.
[403] Hérodien, II, p. 85.
[404] Sévère, étant dangereusement malade, fit courir le
bruit qu’il se proposait de laisser la couronne à Niger et à Albinus. Comme il
ne pouvait être sincère à l’égard de l’un et de l’autre, peut-être ne
voulait-il que les tromper tous deux. Sévère porta cependant l’hypocrisie si
loin, que, dans les Mémoires de sa vie il assure avoir eu réellement
l’intention de les désigner pour ses successeurs.
[405] Histoire Auguste , p. 65
[406] Cette pratique, imaginée par Commode, fut très utile
à Sévère, qui trouva dans la capitale des enfants des principaux partisans de
ses rivaux, et qui s’en servit plus d’une fois pour intimider ses ennemis ou
pour les séduire.
[407] Hérodien, III, p. 96 ; Hist. Auguste ,
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