Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Diogène Laërce, de Fœminis philosphis .
[445] Dion, LXXVI, p. 1285 ; Aurelius Victor.
[446] Il fut d’abord nommé Bassianus, comme son grand-père
Maternel. Pendant son règne, il prit le nom d’Antonin, sous lequel les
jurisconsultes et les anciens historiens l’ont désigné. Après sa mort, ses
sujets indignés lui donnèrent les sobriquets de Tarantus et de Caracalla : le
premier était le nom d’un célèbre gladiateur ; l’autre venait d'une longue robe
gauloise, dont le fils de Sévère fit présent au peuple romain.
[447] L’exact M. de Tillemont fixe l’avènement de Caracalla
à l’année 198, et l’association de Geta à l’année 208.
[448] Hérodien, III, p. 130 ; Vies de Caracalla et Geta ,
dans l’ Histoire Auguste .
[449] Dion, LXXVI, p. 1280, etc. ; Hérodien, III, p.
132, etc.
[450] Poésies d’Ossian, vol. I, p. 131, édit. de
1765.
[451] L’opinion que le Caracul d’Ossian est le Caracalla
des Romains, est peut-être le seul point d’antiquité britannique sur lequel M.
Macpherson et M. Whitaker soient d’accord ; et cependant cette opinion n’est
pas sans difficulté. Dans la guerre de Calédonie, le fils de Sévère n’était
connu que par le nom d’Antonin. N’est-il pas singulier qu’un poète écossais ait
donné à ce prince un sobriquet inventé quatre ans après cette expédition, dont
les Romains ont à peine fait usage de son vivant, et que les anciens historiens
emploient très rarement ? Voyez Dion, LXXVII, p. 1317 ; Histoire Auguste ,
p. 89 ; Aurelius Victor ; Eusèbe, in Chron. ad ann. 214 .
[452] Dion, LXXVI, p. 1282 ; Histoire Auguste ,
p. 71 ; Aurelius Victor.
[453] Dion, LXXVI, p. 1283 ; Histoire Auguste ,
p. 89.
[454] Dion, LXXVI, p. 1284 ; Hérodien, III, p. 135.
[455] M. Hume s’étonne, avec raison, d’un passage
d’Hérodien (IV, p. 139), qui représente, à cette occasion, le palais des
empereurs comme égal en étendue au reste de Rome. Le mont Palatin, sur lequel
il était bâti, n’avait tout au plus que onze ou douze mille pieds de
circonférence (voyez la Notit. Victor dans la Roma antica de Nardini) ; mais
il ne faut pas oublier que les palais et les jardins immenses des sénateurs
entouraient presque toute la ville, et que les empereurs en avaient confisqué
la plus grande partie. Si Geta demeurait sur le Janicule, dans les jardins qui
portèrent son nom, et si Caracalla habitait les jardins de Mécène sur le mont
Esquilin, les frères rivaux étaient séparés l’un de l’autre par une distance de
plusieurs milles ; l’espace intermédiaire était occupé par les jardins
impériaux de Salluste, de Lucullus, d’Agrippa, de Domitien, de Caïus, etc. Ces
jardins formaient un cercle autour de la ville et ils tenaient l’un à l’autre,
ainsi qu’au palais, par des ponts jetés sur le Tibre, et qui traversaient les
rues de Rome. Si ce passage d’Hérodien méritait d’être expliqué, il exigerait
une dissertation particulière et une carte de l’ancienne Rome.
[456] Hérodien, IV, p. 139.
[457] Hérodien, IV, p. 144.
[458] Caracalla consacra dans le temple de Sérapis l’épée
avec laquelle il se vantait d’avoir tué son frère Geta. Dion, LXXVII, p. 1307.
[459] Hérodien , IV, p. 147. Dans tous les camps romains,
on élevait, prés du quartier général, une petite chapelle où les divinités
tutélaires étaient gardées et adorées. Les aigles, et les autres enseignes
militaires tenaient le premier rang parmi ces divinités : institution
excellente, qui affermissait la discipline par la sanction de la religion.
Voyez Juste-Lipse, de Militiâ romanâ , IV, 5 ; V, 2.
[460] Hérodien, IV, p. 148 ; Dion-Cassius, LXXVII, p.
1289.
[461] Geta fut placé parmi les dieux. Sit divus , dit
son frère, dum non sit vivus ( Hist. Auguste , p. 91). On trouve
encore sur les médailles quelques marques de la consécration de Geta.
[462] Ce n’est pas seulement sur un sentiment de pitié que
se fonde le jugement favorable que l’histoire a porté de Geta, le témoignage
des écrivains de son temps vient à l’appui : il aimait trop les plaisirs de la
table, et se montrait plein de méfiance pour son frère ; mais il était humain,
instruit ; il chercha souvent à adoucir les ordres rigoureux de Sévère et de
Caracalla. Hérodien, IV, 3 ; Spartien, in Geta , c. 4 ( Note de
l’Éditeur ).
[463] Dion, LXXVII, p. 1307.
[464] Dion, LXXVII, p. 1290 ; Hérodien, IV, p. 150.
Dion-Cassius dit (p. 1298) que les poètes
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